Le développement de l’ouest canadien Unité 2 Le développement de l’ouest canadien

Comment est le Canada après la Confédération?

Les droits des minorités En 1867, L’Acte de l’Amérique du Nord britannique protège les droits des Canadiens français et de la minorité anglophone du Québec (éducation, religion) Le gouvernement cherche à assimiler les Autochtones dans la culture canadienne dominante francophone ou anglophone. Ils sont fortement encouragés à renoncer à leurs coutumes, traditions, langues et religions.

Conflit fédéral/provincial Les Pères de la Confédération n’avaient pas prévu que le partage des pourvoirs entre les gouvernement fédéral et les provinces provoqueraient des tensions.

En Nouvelle-Écosse: La majorité s’opposait à la Confédération. Aux élections fédérales de 1867, 1 seul candidat pro-Confédération a été élu, contre 18 candidats anti-Confédération. Joseph Howe était à la tête des députés de la Nouvelle-Écosse au Parlement fédéral. Ils ont exprimé leur volonté de quitter la Confédération, mais la majorité de la Chambre des communes ont rejetté leur requête. La population exprime son mécontentement publiquement avec des pétitions qui sont présentées au Parlement. Howe accepte certains compromis: Il déclare qu’il souhaite accepter la situation, réparer les dommages et tirer le meilleure d’une mauvaise affaire. La province reste au sein de la Confédération et tentera d’obtenir de meilleures conditions du gouvernement fédéral.

En Ontario, au Québec et au Nouveau-Brunswick La plupart des gens semblent satisfaits de la Confédération. Les accords de l’union fédérale avaient été adoptés par une très faible majorité des députés francophones. Les députés anglophones étaient largement en faveur de la Confédération.

Crainte d’une annexion américaine L’idée préoccupe toujours la G.B. et le Canada. On décide s’il faut donner le statut de “province” au Manitoba.

La Terre de Rupert En 1870, on estime que 30 000 à 40 000 Autochtones peuplent la région située entre les Grands Lacs et les Rocheuses. Les Métis, les autres employés des postes de traite des fourrures et les colons de la rivière Rouge y sont également établis.

La colonie de la rivière Rouge Il y a des agriculteurs, des employés de la CBH, des trappeurs et des traiteurs de fourrures indépendants parmi les Métis de la colonie de la rivière Rouge. Les Métis sont d’origine soit québécoise ou écossaise. Le français est la langue dominante de la colonie. Ils ont acquis leur propre identité et culture au fil des années. Les non-Métis sont soit des agriculteurs écossais, des missionnaires catholiques, des employés de la CBH ou des anglophones protestants de l’Ontario ou des États-Unis qui sont marchands ou speculateurs fonciers (gens qui achètent des terres dans le but de les revendre pour gagner de l’argent rapidement). La colonie de la rivière Rouge n’a pas le statut d’une coloni distincte. Elle est dirigée par un gouverneur et un conseil nommés par la CBH.

L’intérêt du Canada pour la Terre de Rupert Il reste peu de terres agricoles à offrir aux pionniers en Ontario. Les nouveaux venus envisagent s’établir à l’ouest. Le gouvernement aimerait que le Canada s’étende d’un océan à l’autre. Il faudrait que les Territoires du Nord-Ouest fassent partie du Canada. Les États-Unis risquent d’annexer la Terre de Rupert. Des liens commerciaux existent déjà entre la colonie de la rivière Rouge et St. Paul (Minnesota).

Transfert de la Terre de Rupert Le gouvernement décide d’annexer la Terre de Rupert. En retour, la CBH reçoit 1 500 000 $. En 1868, le gouvernement britannique approuve le transfer. La date du transfert est le 1er décembre 1869.