Restitution des modélisations PP3 GAEC Granges St Michel / Verneuil Février 2012

Situation initiale : cultures ( ) SAU : 125 ha SFP : 69 ha Vente de cultures : blé, colza, triticale

Production annuelle : l Productivité : l / VL 68 vêlages à 24 mois Taux de renouvellement de 31 % Pâturage 50 % de l’année pour les VL Ration à base d’ensilage d’herbe + maïs + concentrés et formules VL 22/18 Situation initiale : lait ( )

Indicateurs de performance Marge PerfAgro (€/an) € EBE hors impôts, loyers, assurances et services tiers (non méca) Consommations d'énergie (GJ/an) GJ Soit la consommation équivalente moyenne d’énergie de 14 français Emissions de GES (t. éq. CO2/an)858 T Soit les émissions moyennes équivalentes de 143 français Personnes nourries / énergie1 238 pers. Nombre de personnes nourries par l’énergie issue du blé, de l’huile contenue dans les graines de soja, amidon de maïs, énergie du lait et des produits carnés Personnes nourries / protéines2 778 pers. Nombre de personnes nourries par le protéines contenues dans les produits animaux et végétaux

ProduitsCharges € Vente animaux…………….6 % DPU………………………….13 % Cultures……………………14 % Lait…………………………..67 % € Achat engrais…………11 % Méca + intrants.……...14% Achat aliment…….…..16 % Main d’œuvre……..….36 % Marge économique PerfAgro

Consommations d’énergie Les énergies directes représentent 42 % du total (habituel en élevage). 17 % des conso totales sont dues à l’électricité consommée par la salle de traite. L’énergie directe des machines (fuel) représente 20 % du total. Les énergies indirectes représentent l’essentiel des consommations du GAEC. 30 % des conso totales sont dues à l’énergie consommée pour la production des engrais et 19 % pour celle des aliments achetés.

Emissions de Gaz à Effet de Serre Les émissions indirectes sont très faibles (usuel en élevage). Les émissions dues à la production des aliments ne représentent plus que 10 % des émissions globales et l’engrais 10 %. Les émissions directes sont par contre très importantes dans les systèmes d’élevage. Ceci est dû aux émissions lors de la rumination (méthane) : 27 % des émissions totales et aux émissions de méthane et ammoniac des effluents en bâtiment, au stockage et à l’épandage (pertes par volatilisation et dégagement de N20).

Empreinte Carbone des produits de l’exploitation Lait : 1,05 kg eq. C02 / Litre produit – référence Institut de l’Elevage : entre 0,83 et 1,3 – résultat lié à l’alimentation Blé : 335 kg eq. CO2 / T produite – référence Arvalis : 331 kg eq. CO2 / T – comparable aux itinéraires moyens avec labour – fertilisation « classique »

Pistes de progrès ration des VL  Alimentation = 10 % des émissions et activité ruminale des laitières : 35 % des émissions – Valeur des fourrages élevées: ensilage maïs et herbe 0,97 UFL / kg MS  possibilité de valoriser les analyses – Adaptation des formules d’aliment avec des matières premières avec itinéraires bas carbone  diminue l’impact de l’aliment acheté – % des concentrés dans l’aliment augmente les émissions dues à la rumination fertilisation minérale  Engrais = 10 % des émissions – Bilans de fertilisation azotée avec prise en compte des apports des précédents et reliquats sortie hiver – Quantités produites à mesurer finement : les estimations de rendement prairies paraissent élevées fertilisation organique  Effluents : 32 % des émissions – Hypothèses de travail sur les coefficients de valorisation de l’azote des fumiers / lisiers à valider – Valorisation des fumiers (compost)