Centre Liégeois de Promotion de la Santé « Dynamiques locales et priorités publiques : opposition ou intégration ? » Atelier n°8 : L’articulation entre les dynamiques locales, régionales et nationales. 3 avril 2008
Une ASBL agréée et subsidiée par la Communauté française (Wallonie-Bruxelles) Le CLPS a été constitué le 1er octobre 1998 sur base d’un large partenariat Il est composé d’une équipe de 7 personnes Il intervient sur l’arrondissement de Liège 1. Le Centre liégeois de promotion de la santé
l’équipe du CLPS est chargée d’accompagner et de coordonner les actions de promotion de la santé menées par les professionnels de l’arrondissement de Liège qui sont soucieux d’améliorer la santé et la qualité de vie de leur public. accompagner et coordonner les actions de promotion de la santé menées par les professionnels être un relais susciter des dynamiques locales Ses missions sont les suivantes:
2. La dynamique mise en œuvre sur l’arrondissement de Liège Un cadre de référence : la promotion de la santé définie par l’OMS dans la Charte d’Ottawa Un état des lieux de ce que souhaitent les acteurs de terrain : besoin de rencontre, d’apprentissage, de réflexion, besoin de définir les concepts et les stratégies de promotion de la santé, malaise des intervenants confrontés à une accentuation de la pauvreté à Liège et une mise à mal de leurs pratiques.
« Temps de réflexion » ( ) Thème : promotion de la santé et précarité sociale Objectifs : Partager des constats, des questions, des pratiques Repérer de nouvelles pistes de travail Identifier les attentes communes à relayer vers d’autres acteurs de terrain et vers les pouvoirs publics
Principales conclusions de ces ateliers : Importance de prendre un temps d’arrêt, de recul, pour réfléchir à sa pratique, la confronter à d’autres et dégager des pistes de travail pour le futur. La santé : un état complexe et précaire largement déterminé par le contexte socio-économique. La promotion de la santé semble offrir un champ d’action qui permet la rencontre des différents déterminants de santé. Face à la pauvreté, la participation a souvent été présentée comme une condition éthique nécessaire. Les professionnels réclament notamment une réflexion de fond sur la participation. « Temps de réflexion » ( )
« Participation » ( ) Objectifs: Répondre à une question qui préoccupe les acteurs de terrain: comment rendre la participation des citoyens plus effective dans les projets qui portent sur leur santé. Creuser cette notion de participation abordée par les acteurs de terrain lors des Temps de réflexion. Public : des professionnels qui ont expérimenté la participation dans des projets socioculturels ou de promotion de la santé ou d’éducation permanente ou encore de groupes d’entraide.
Principales conclusions de ces ateliers : La participation: des réalités fort diverses. La consultation des personnes : une expertise préciseuse dans l’élaboration d’un projet. Importance d’un travail individuel préalable avec les personnes précarisées et désocialisées. L’intervenant : entre réalité des usagers et exigence des politiques. La participation nécessite de négocier avec son institution ou avec les pouvoirs subsidiants (car ils sont souvent dans une logique de résultats et non de processsus). Un projet participatif, par essence, ne colle jamais à une commande institutionnelle, ni même à un projet préconçu. Importance du travail en partenariat, des espaces d’échanges d’idées et de pratiques. La participation: des enjeux à identifier. « Participation » ( )
3. Organisation d’une journée le 7 octobre 2008 Journée de réflexion et d’échange de pratiques sur le thème « Promotion de la santé et précarité sociale » Une étape d’un processus Un projet co-construit avec nos différents partenaires
Journée du 7 octobre 2008 ATELIER Demi-journée de présentation en mars 2009 Diffusion d’un document de synthèse Présentatio n de projets StandsExposés en plénière Comité de pilotage intersectoriel : Coordonne la mise en œuvre et l’évaluation Groupe de travail
4. Conclusion Un processus à long terme co-construit et évalué avec nos partenaires. Le prochain défi : interpeller les politiques sur cette thématique. Comme demandé par les animtaurs de l’atelier, à partir de la dynamique mise en place, nous avons identifié : - une question de recherche : élaboration d’un programme de recherche sur les transferts de connaissances vers les décideurs; - un problème : difficulté d’avoir une compréhension partagée à cause de notre langage hermétique; - un acquis : importance de la décentralisation locale et de la motivation des partenaires à long terme.