Sortie Carmen, de Carlos Saura Au Palais Chaillot à Paris Pour deux classes de troisième Le 21 Septembre 2008
Objectifs La sortie intervient dans le cadre d’un projet interdisciplinaire sur « les arts et l’Espagne ». Dans le cadre de ce projet les élèves ont pu travailler en français sur Carmen de Mérimée et découvrir l’histoire tragique de cette femme fatale. Une passerelle est faite en musique avec l’étude de l’opéra de Bizet. Le thème de la Gitane est également abordé en cours d’espagnol.
Objectifs annexes Cette sortie est également l’occasion pour beaucoup d’élèves de se confronter au monde du « spectacle vivant »: théâtre, ballet… et de comprendre les enjeux d’une mise en scène et d’une adaptation. Elle leur permet enfin de découvrir l’une des grandes salles parisiennes.
Déroulement Rendez-vous devant le collège à 9H Arrivée à Paris vers midi pour une découverte de la Tour Eiffel Pique-nique à quelques mètres de la « dame de fer » Ballade à pied le long du Champ de Mars Remontée sur l’esplanade du Trocadéro Spectacle à 15H Retour à Chablis pour 20H
Quelques souvenirs en photo
Une adaptation Carlos Saura superpose le roman de Mérimée, l’opéra de Bizet et l’adaptation de Carmen au flamenco
Etude de la mise en scène Décor dépouillé: noir. Les costumes sont simples (Jeans pour les hommes) mais colorés. Ils tranchent avec le cadre noir de la scène Les objets scéniques (miroirs, chaises, caisses…) ont plusieurs utilités au sein de la mise en scène: les miroirs de la salle de danse deviennent prison; les chaises de la fabrique de cigares deviennent un lit Formes musicales extrêmement variées : Tout est prétexte à donner du rythme : les guitares, le chant, mais aussi les mains qui claquent ou qui tapent sur des tables
Bilan Ici l’histoire de Carmen ne se dit pas avec des mots mais avec des corps. Tout est toujours en évolution: les personnages, les sentiments… Le spectacle vise toujours l’émotion. Le spectateur est entraîné non seulement par les chorégraphies et la musique, mais aussi par les ambiances qui se suivent et ne se ressemblent pas : la fête villageoise, la corrida, le duel, le dialogue amoureux…