La douleur : sensation et émotion Stress, peur Douleur « Quand on a moins peur on a moins mal »
La « préhistoire » de SPARADRAP (1) 1988: les premières réunions enfants-parent-médecin pour la préparation à l’opération des amygdales-végétations IM 1007-1005
La « préhistoire » de SPARADRAP (4) Le « masque- sifflet », une aide pour l’anesthésie de l’enfant et l’administration du protoxyde d’azote IM976
La « préhistoire » de SPARADRAP (8) Utilisation de peluches en situation : -Le nounours masqué -L’opération de la panthère rose IM1014-12 I
Le certificat de courage et de bravoure La première initiative de SPARADRAP, inspirée de documents anglais similaires Ses buts: : -Nommer le soin -Reconnaître l’épreuve subie -Gratifier l’enfant -Permettre un autre rapport soignant-enfant « Chaque enfant fait de son mieux » IM983
L’information donnée aux enfants et aux parents (1) Ce qui est imaginé est souvent pire que la réalité Chez les enfants : peurs fantasmatiques (faute-culpabilité-punition) Chez les parents : mécanisme de la rumeur (« on m’a dit que…, j’ai entendu…)
L’information donnée aux enfants et parents (2) Précise, honnête, complète, adaptée à l’interlocuteur (enfant et parent), attrayante Ni banalisante ni dramatisante Orientée sur le concret et sur le ressenti Proactive : possibilité de reformulation Utilisant plusieurs canaux (livrets, fiches, films, affiches, marionnettes, jeu…) Mettant l’accent sur les solutions et les ressources
Préparation empathique ou directive à un soin douloureux ? Préparation de type directif: « Je vais te faire une piqûre , ça ne fait pas mal, tu es grand; tu ne vas pas pleurer » Préparation de type empathique: « Je vais te faire une piqûre ça va sans doute te faire mal mais pas longtemps, tu as le droit de pleurer si tu en as envie. Moi la première fois qu’on m’a fait une piqûre, j’ai pleuré aussi » Moins de pleurs après une préparation empathique (Fernald et Corry 1985)
La distraction, le jeu Toute technique visant à diriger l’attention de l’enfant vers un événement ou un stimulus non agressif de l’environnement Mettre la douleur « à la périphérie de la conscience » en focalisant l’attention de l’enfant sur le distracteur (≠ déni) Son efficacité dépend de la capacité du ou des agents distracteurs à mobiliser fortement les capacités d’attention de l’enfant.
Techniques de distraction -Dessin à deux -Jeu libre ou dirigé, jouets ou objets attrayants (kaléidoscope) -Livres, histoires, scénarios imaginaires (gant magique), imagerie mentale, métaphore thérapeutique -Musique, chanson, comptine, berceuse, sauteuse… -Dessin animé, jeu vidéo, aquarium, mobile, réalité virtuelle -Respiration, jeux ou jouets à souffle, bulles de savon, souffler la douleur ou la peur Liste non limitative… La focalisation de l’attention sur le distracteur (bulles de savon) modifie la perception douloureuse
Avantages des moyens non médicamenteux A court terme : Sécurité, absence d’effet secondaire et d’interaction médicamenteuse. Réduction de l’anxiété :enfants, parents, entourage Meilleure coopération au soin Meilleure récupération après le soin
Avantages des moyens non médicamenteux A moyen et long terme : Meilleur ajustement aux situations de soins Prévention des phobies et des conduites d’évitement Attitude plus positive vis-à-vis du système de santé Les stratégies apprises par l’enfant pourront être réutilisées dans d’autres situations Sentiment de contrôle et de maîtrise, « auto efficacité » : l’enfant découvre qu’il peut s’aider lui-même Lien de confiance, alliance thérapeutique enfants-parents-professionnels
Inconvénients, limites des moyens non médicamenteux Difficulté ou impossibilité avec des enfants présentant un déficit sensoriel, un retard de développement, ou déjà traumatisés par les soins Incapacité avant six-sept ans à créer les images mentales nécessaires ou à se concentrer suffisamment Nécessité d’une formation, d’une participation de professionnels qualifiés, pas toujours disponibles. Investissement humain parfois important Efficacité variable, limitée, échec possible si le niveau de douleur et/ou de détresse est excessif L’efficacité dépend grandement des aptitudes particulières du soignant