L’analyse néoclassique du marché du travail Salaire réel (w) E O Q de travail D Q* w* Sur le marché du travail, plus le salaire (réel) est élevé, …… l’incitation à travailler est ……. et ……. le travailleur renonce au loisir. Sur le marché du travail, moins le salaire (réel) est élevé, …… l’incitation à travailler est ……. et ……. le travailleur renonce au loisir.

Marché du travail néoclassique Sur le marché des biens et services Sur le marché du travail Atomicité Homogénéité Transparence Libre entrée et sortie Mobilité des facteurs de production Quantité très grande d’offreurs et de demandeurs Beaucoup d’employeurs et beaucoup de salariés, dans tous les métiers. Le travail fourni par quiconque est strictement le même, donc tous les travailleurs ont les mêmes qualifications et compétences. Produit unique et uniforme Tous les agents savent tout sur les quantités offertes et à quels prix, et sur la qualité des produits. Tous les emplois proposés sont connus de tous. Les candidats, les salariés savent tout des conditions d’emploi, et les employeurs savent tout de leurs salariés. N’importe quel agent peut entrer et sortir du marché. Chaque offreur est libre de choisir de proposer ou non son travail, chaque demandeur peut (ou pas) demander du travail. Les facteurs qui permettent la production du bien ou service considéré doivent être librement disponibles et pouvoir se déplacer facilement d’une production à une autre. Mobilité du facteur travail

Coût salarial unitaire = coût salarial total / quantité produites Coût total employeur Salaire brut Coûts d’embauche, de formation, de licenciement Salaire net Cotis. Salariales CSG et CRDS Cotis. patronales Salaire direct (ce que « touche » le salarié) Salaire indirect (versé aux organismes de protection sociale et reversé ensuite aux salariés sous forme de prestations) Coût salarial unitaire = coût salarial total / quantité produites

La segmentation du marché du travail Marché primaire = marché interne Salaires élevés Avantages sociaux (CE, participation…) Emplois stables : sécurité de l’emploi : CDI Perspectives de carrière importantes Emplois vacants pourvus surtout par promotion interne (pour limiter les coûts dus au turn-over et rentabiliser les coûts de formation) Concerne surtout les grandes entreprises industrielles Surreprésentation des hommes Les règles sont négociées collectivement, progression à l’ancienneté Marché secondaire = marché externe Salaires faibles Peu ou pas d’avantages sociaux Emplois instables : précarité de l’emploi, chômage, CDD Faibles perspectives de carrière Fort turn-over   Surreprésentation des femmes Mise en concurrence des salariés, peu de règles organisent la coordination

L’institutionnalisation du travail

Le halo du chômage (Freyssinet)

Note de lecture : * Activité réduite = activité réduite courte (moins de 78 heures par mois) ou longue (plus de 78 heures par mois). Champ : France métropolitaine. Sources :Insee, données CVS - Dares-Pôle emploi, STMT, données CVS-CJO.

CDI et CDD

Les emplois atypiques

La féminisation de l’emploi Champ : actifs ayant un emploi, France métropolitaine, contingent exclu. Source : Recensements de la population. INSEE

EVOLUTION DU CHOMAGE

Qui sont les chômeurs ?

Taux de chômage par département

Politiques de l’emploi Mesures actives – objectif : remettre les chômeurs en emploi et augmenter le niveau d’emploi Mesures passives - objectif : atténuer les conséquences du chômage pour les chômeurs et réduire la PAO Exonérations de cotisations sociales Subvention à l’embauche Indemnisation du chômage partiel Contrats aidés Prise en charge des préretraites Réduire le temps de travail Formation professionnelle Indemnisation du chômage Abaisser l’âge de la retraite (de 65 à 60 ans par ex) Politique de suivi des chômeurs

Mesures actives – objectif : remettre les chômeurs en emploi et augmenter le niveau d’emploi Mesures passives - objectif : atténuer les conséquences du chômage pour les chômeurs et réduire la PAO Exonérations de cotisations sociales x Subvention à l’embauche Indemnisation du chômage partiel Contrats aidés Prise en charge des préretraites Réduire le temps de travail Formation professionnelle Indemnisation du chômage Abaisser l’âge de la retraite (de 65 à 60 ans par ex) Politique de suivi des chômeurs

POLITIQUES DE RELANCE (SOUTIEN DE LA DEMANDE) POLITIQUE BUDGETAIRE ET FISCALE Rééquilibrage du budget ex post + déficit public ex ante + rentrées fiscales + dépenses publiques - impôts + Revenus distribués par l’État (salaires des fonctionnaires, revenus sociaux …) + investissements publics (grands travaux) - Impôts payés par les entreprises - Impôts payés par les ménages (TVA …) + consommation + Investissement + production (CROISSANCE) + demande globale + emploi - chômage - Coût du crédit + assiette fiscale + consommation + revenus - Taux d’intérêt + importations - Excédent ou + déficit du commerce extérieur POLITIQUE MONETAIRE + prix (inflation) - compétitivité - exportations POLITIQUES DE RELANCE (SOUTIEN DE LA DEMANDE)

Flexibilité quantitative Flexibilité qualitative La flexibilité Flexibilité quantitative Flexibilité qualitative Flexibilité externe Adapter les effectifs aux besoins par le recours à des contrats de courte durée (CDD) Facilités d’embauches et de licenciement Remplacer le contrat de travail par un contrat plus facile à rompre : sous-traitance pour des activités annexes à la production ; intérim Flexibilité interne Ajustement de la quantité de travail aux besoins, au cours d’une année (heures sup., temps partiel, annualisation du temps de travail, chômage partiel, etc.) Flexibilité fonctionnelle : réallocation du travailleur dans l’entreprise, polyvalence.

Les conséquences du chômage et de la précarité Proportion d’individus déclarant avoir souffert, au cours des 4 dernières semaines, des maux suivants : Chômeurs Emploi précaire Emploi stable Nervosité 53 52 45 Insomnies 39 30 29 Etat dépressif 22 16 11 Source : CREDOC, enquête « Conditions de vie et Aspirations des Français », 2003-2005.

Les travailleurs pauvres (Eurostat)

CHÔMAGE : explications et solutions Type d’analyse Type de chômage Causes du chômage Mesures à mettre en place Limites Libérale Chômage classique Coût du travail > salaire d’équilibre Baisse des salaires (nominaux : difficile, mais baisse des salaires réels : possible) Baisse des cotisations sociales Risque de freiner la demande. Risque de diminuer la possibilité de financement de la protection sociale Rigidités sur le marché du travail (intervention de l’Etat et/ou des syndicats) Flexibiliser le marché du travail Fragilise la capacité intégratrice du travail. Chômage frictionnel (temporaire) Problèmes d’appariement temporaire entre offre et demande de travail : temps d’adaptation Politiques d’activation : formation et suivi individualisée des chômeurs (par le Pôle Emploi par exemple) Si échec, si rigidités=> chômage frictionnel devient structurel Chômage volontaire Trappes à chômage et préférence pour le loisir Contrôle des chômeurs. Incitations à la reprise d’activité (RSA) Stigmatisation des chômeurs. Keynésienne Chômage keynésien (chômage involontaire) Insuffisance de la demande anticipée Politiques de relance (soutien à la demande globale) Politiques passives (soutien aux chômeurs) Contrainte extérieure. Contrainte de financement. Inflation Analyses récentes (pas de courant théorique particulier) Chômage structurel : résulte de changements de longue durée dans les structures démographiques, économiques, institutionnelles de la société Déséquilibre quantitatif entre O et D car modification structures démographiques , rigidités du marché, déclin de certaines activités…) Déséquilibre qualitatif sur le marché du travail = inadéquation = problème d’appariement : O d’emploi non satisfaites et D d’emploi inadaptées à l’O (car destruction créatrice, pb de localisation, de qualification…) Développer les services de l’emploi (aide au retour à l’emploi) Améliorer la formation Améliorer la mobilité des travailleurs (= une certaine flexibilité) Assouplir le droit du travail Précarisation des travailleurs Stress, incertitude Renforce la dualisation de la société