Par Anaïs JEANNINI et Anaïs BEAUMONI Lycée de la Plaine de l’Ain ALEXANDRIUM ET PSP Par Anaïs JEANNINI et Anaïs BEAUMONI Lycée de la Plaine de l’Ain
PSP : Paralytic Shellfish Poisoning Action paralysante. Intoxication chez le consommateur de coquillages contaminés. Paralysies et troubles respiratoires pouvant etre mortels. La cuisson des coquillages ne diminue pas leur toxicité (stable à la chaleur).
La toxicité varie selon l’espèce du coquillage. Plusieurs coquillages contaminés ces 10 dernières années : moules, huîtres, palourdes, coques.
Zones affectées de façon récurrente par des épisodes toxiques PSP : en Bretagne, la Rance, la baie de Morlaix et les Abers en Languedoc-Roussillon, l'étang de Thau.
Durées cumulées de phytotoxicité dans les coquillages du littoral français (tous sites confondus) par année.
ALEXANDRIUM Le phytoplancton est le principal aliment des coquillages filtreurs. Sur les milliers d'espèces répertoriées, quelques unes sont indésirables et responsables de toxicité des coquillages : c'est le cas d'Alexandrium. Le genre Alexandrium appartient à la classe des dinoflagellés. Il absorbe ce phytoplancton et concentre cette toxine dans sa chair. Cette toxine n'est pas dangereuse pour le coquillage mais pour l'homme qui les consomme. Le PSP (Paralytic Shellfish Poisoning) fait partie des 5 toxines produites par des espèces de phytoplancton.
Alexandrium peut proliférer à des concentrations très importantes, formant alors des eaux rouges. Les cellules d'Alexandrium peuvent se transformer en kystes, qui sont des formes de résistance leur permettant de passer l'hiver en s'enfouissant dans le sédiment. Il est possible que les espèces toxiques d'Alexandrium aient été introduites dans les eaux françaises assez récemment, puisque qu'elles ne semblent pas avoir été décrites avant les années 1980.
Plusieurs zones sont actuellement touchées par des développements d'espèces toxiques d'Alexandrium. Dans les zones de Bretagne nord et en Provence-Côte d'Azur, il s'agit d'Alexandrium minutum. Dans le Languedoc-Roussillon, il s'agit d'Alexandrium tamarense / catenella.
Recherches : « gaver les coquillages pour éliminer les toxines ». Présence de toxines dans des coquillages, procédés de détoxification envisageables. Projet européen « shellfish » : décontamination d’huitres et de palourdes pour abaisser leur contenu toxique. Principe : nourrir les coquillages avec des cultures d’algues en circuit fermé. Etudes en cours sur des coquillages touchés par de plus fortes toxicités.
BIBLIOGRAPHIE http://www.ifremer.fr/envlit/documentation/dossiers/toxines10ans/rephy-c3.htm http://www.ifremer.fr/francais/produits/thau/page1.htm www.aret.asso.fr/images/extraitlettre52.pdf http://www.infomer.fr/cultures_marines/pdf/CM196_ACTUALITE_ENQUETE.pdf
THE END Merci de votre attention Production et réalisation : Anaïs’Berg