Résistance génétique aux maladies chez le mouton Becker Valérie Bemelmans Ingrid Benmansour Perrine Knapp Emilie Clinique gestion d’exploitation agricole 2005-2006
Introduction Nématodes Objectifs : décrire Principales pertes économiques Nombreuses résistances aux antiparasitaires Principales études réalisées Objectifs : décrire Variation génétique dans la résistance Gènes associés à la résistance Procédures de sélection
Introduction Concrètement : obtenir un critère de sélection (bonne héritabilité) Facilement identifiable et utilisable Augmentant significativement la résistance (bonne corrélation) Ne diminuant pas les performances zootechniques Économiquement justifiable
Introduction 3 approches pour étudier la résistance : Résistance au sens strict : pas de signes cliniques → charge parasitaire minimale Résilience : pas de chute de productivité pendant l’infestation Besoins et coût des traitements Application pour toutes les maladies mais la résistance a une héritabilité plus élevée
Résistance génétique aux nématodes gastro-intestinaux OPG = seul critère phénotypiquement objectivement quantifiable Amélioration de la résistance = diminution de l’OPG Intérêts : Réduire l’impact des vers sur la production Réduire la chimioprophylaxie Réduire la charge parasitaire des pâtures
Résistance génétique aux nématodes gastro-intestinaux Fiabilité de l’OPG : 0,11<h²<0,55 Exemples : - Haemonchus contortus chez le Romanov entre 6 et 10 mois : h² = 0,55 - Trichostrongylus colubriformis chez le Mérinos entre 4 et 5 mois : h² = 0,41 - Ostertagia circumcincta chez le Scottish Blackface entre 3 et 6 mois : h² = 0,33
Résistance génétique aux nématodes gastro-intestinaux Répétabilité : point faible de la technique Effet de l’environnement Intervalle de temps entre 2 mesures Différences entre individus Résistance différente entre générations de parasites (du simple au double!) RQ: pas de preuves de résistance croisée
Résistance génétique aux nématodes gastro-intestinaux Sélection indirecte. Réponse immune : corrélation positive entre réponse immune et résistance.(T.Colubriformis) Globules blancs : plus élevés chez les résistants, mais peu fiable (1997). IgE : pool circulant plus élevé chez les résistants (2006)
Résistance génétique aux nématodes gastro-intestinaux Marqueurs génétiques : Groupe sanguin : Type AA plus résistant ? (H. Contortus) CMH : éventuellement associé à la résistance ? (ostertagia, T. colubriformis) Marqueurs ADN : 1997 ; outil puissant mais à l’état de recherche. 2005 ;
Résistance génétique aux autres maladies Maladies intégrées dans les programmes de sélection : Fly strike : 0,1<h²<0,58 Fleece rot : 0,05<h²<0,8 Dermatophilosis : 0,05<h²<0,44 Foot rot : 0,15<h²<0,29 (Mérinos) Facial eczema : h² = 0,45
Résistance génétique aux autres maladies Résistance croisée entre fleece rot et fly strike chez le Mérinos Par extension : Sélection d’animaux multi-résistants mais corrélation faible Variation de résistance entre Mérinos purs et croisés différentes stratégies de remplacement vitesse d’amélioration de la résistance variable mais…
Résistance génétique aux autres maladies Sélection indirecte : Recherche de corrélation entre résistance au fleece-rot + au fly strike et : Couleur de la laine Diamètre de la fibre Réponse inflammatoire de la peau aux antigènes de lucilia cuprina. Mais inutile (rentabilité ?)
Application :performances et/ou résistance ? trait Nématode resistance Fleece-rot/fly strike Foot-rot Poids de la laine Légèrement défavorable Diamètre des fibres neutre Légèrement favorable poids inconnu Intérêt économique d’inclure la résistance aux maladies dans les programmes de sélection ? rapport coût/bénéfice influence sur les performances zootechniques Solution : sélection en 2 étapes sélection sur les performances zootechniques sélection sur la résistance.
Contrôle génétique de la réponse à la vaccination Problème : manque d’efficacité des vaccins bactériens et parasitaires Observation : variation génétique entre les réponses aux vaccins chez le Mérinos. Recherche : héritabilité ? D. Nodosus : 0.24<h²<0.58 Cl. Tetani : h² = 0.12 Cl. Chauvoei : h² =0.24 Foot rot : corrélation faible entre réponse au vaccin et la résistance innée.
Critiques Contrôle et processus des maladies sont polygéniques avec une faible héritabilité : Difficulté de faire la part entre le génétique et le non génétique (Ne pas exclure la possibilité de contrôle par un gène majeur.) Critique de l’étude : Pas d’information sur les méthodes et les modèles mathématiques utilisés. Pas d’information sur l’importance des populations étudiées et la fiabilité des résultats. Article obsolète (1997)
Conclusion Il existe une variation génétique de la résistance aux maladies et pouvoir l’intégrer dans des programmes de sélection permettrait de réduire les coûts de traitements et donc de production. OPG : seul critère pratique et rentable Mais ne pas oublier : l’influence des facteurs d’environnement dans l’expression de la résistance D’intégrer les facteurs d’environnement et les paramètres zootechniques dans les calculs de rentabilité de la sélection.
Conclusion En pratique génétique et résistance la tremblante du mouton : Génotypage du prion et découverte d’une version résistante et sensible à la tremblante (ARR et VRQ) Loi europénne 2003/100/CE : obligation d’élimination des béliers VRQ et interdiction de faire reproduire les femelles VRQ.
Bibliographie Genetics of disease resistance and vaccine response ; H.W. Raadsma, G.D.Gray and R.R.Woolaston.The Genetics of Sheep,1997, p199-223. Quantitative trait loci for internal nematode resistance in sheep: a review, S.Dominik, Genet. Sel. Evol.37 (suppl.1),2005, S83-S96 Loi 2003/100/CE Cours Parasitologie 2005-2006 Pr B.Losson
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