Service Observation et Analyses Territoriales CG 34 Le contrat d’objectif 2008/2012 de l’association de prévention spécialisée APS 34 Benjamin THEOBALD
Le Conseil Général de l’Hérault
De la collectivité gestionnaire au territoire stratège L’invention de l’avenir et la déclinaison des spécificités Pour élaborer une stratégie local, éclairer la décision du politique, un risque la subjectivité du technicien. Du commentaire aux « préconisations » en passant par l’analyse. Compétences-diagnostic un rapport dialectique. L’irruption d’un nouvel acteur local dans le diagnostic territorial: la population !
La demande d’études La commande est un processus De l’interrogation vague à la question précise La reformulation par le commanditaire L’accompagnement interne (comité de pilotage etc..) L’ appropriation et la coproduction des constats et des propositions
Une association départementale de prévention spécialisée : Une commande publique : l’élaboration d’un contrat d’objectifs dans une démarche de coproduction. Une association départementale de prévention spécialisée : L’APS 34. Un bureau d’études publiques : Le SOAT. Un institut de formation: L’IFOCAS/IRTS.
Des données Resituer l’étude dans la compétence ou dans les missions concernées. La pertinence du territoire d’analyse (le rapport à son environnement, au regard des questions posées, etc…) Le choix des indicateurs qui serviront à décrire le phénomène étudié (taux, progression, un effectif…) comparaison dans l’espace ou le temps, un chiffre employé seul ne permet pas de qualifier le phénomène étudié. Les valeurs extrêmes, l’analyse d’indicateurs secondaires (1chômage 1.1 des femmes, 1.2 des jeunes, etc…)
Le quartier du Petit Bard
Un « état des lieux » des territoires
Un travail « classique » d’analyse socio-économique Le petit Bard Les logements sont en majorité de type privé (copropriété) et construits depuis plus de 40 ans pour 70% d’entre eux. L’habitat et le matériel urbain sont dégradés, voire insalubres. Les familles qui y habitent sont issues de l’immigration (plus de 59%, 29% à Montpellier) et sont constituées de 4 enfants et plus (27% de ménages). Les familles monoparentales 17% sont moins nombreuses que sur le territoire montpelliérain 21%. Les jeunes de moins de 25 ans représentent 52% de la population 18% pour Montpellier. Ce quartier est surtout le lieu où les jeunes de moins de 17 ans sont les plus nombreux aussi bien en nombre (1211) qu’en pourcentage de la population : 34%, alors qu’ils ne sont que 15.6% en moyenne sur l’ensemble de la ville etc.. etc.. C’est la zone d’intervention de l’APS34, la plus dense pour le moment sur la ville de Montpellier, avec plus de 3500 habitants. Elle représente 50% de la population du territoire de l’équipe (Petit-Bard, Pergola, résidence des Cévennes) elle représentera 50% de son temps de travail.
Un travail de rue
Des entretiens
Une démarche itérative et participative Une prise de contact et un travail d’analyse qui a permis aux éducateurs une insertion progressive du quartier. Comprendre l’histoire, l’évolution du territoire, de ses habitants depuis leur arrivée jusqu’à aujourd’hui. Les relations entre les populations vivant sur le quartier, avec et entre les partenaires associatifs ou institutionnels dans le quartier ceci tant au niveau de la réalité quotidienne que des sentiments, qu’ils soient fondés ou pas. Quelles attentes, quelle place, quelles fonctions, quel rôle pour les éducateurs de prévention spécialisée ? C’est la dimension participative de la méthode. La confrontation lors des séances de travail entre: les entretiens , la subjectivité des intervenants, la prise en compte des données objectives à permis l’émergence d’un diagnostic véritablement partagé.
Les problématiques sociales prioritaires « Le quartier est aussi le lieu de nombreuses incivilités (manque de respect et insultes vis à vis des adultes et partenaires) et de dégradations (petits incendies, bris de verres) commises par une minorité de pré adolescents (10/16 ans). « Les relations sociales sont difficiles pour les femmes : « elles se disent jugées par le voisinage et la famille ». « Déconstruire « l’effet miroir » : chacun (les habitants et les partenaires) rendant l’autre responsable de son impuissance à résoudre des difficultés comportementales posées par les jeunes ».
Des objectifs forts et différenciés Prévention années collège Petit Bard Femmes et espaces collectifs au Petit Bard Parents, acteurs sociaux et éducation Jeunes adultes et addictions Lien social et communauté Une redynamisation des jeunes adultes Habitants et vie associative Accompagnement à la parentalité Représentation de la sexualité dans la population adolescente Prévention et scolarité
Des fiches actions: > Resituer l’action > Clarifier le contenu de l’action > Détailler les indicateurs de résultats
Des fiches théoriques: > Une délimitation de l’action > Un éclairage conceptuel > L’appropriation par l’ensemble
Une Fiche évaluation Portant sur : Le déroulement de l’action Les moyens humains et matériel mis en œuvre La nature et le degré du partenariat Le point de vue des habitants et des partenaires Et éclairant les suites à donner pour le « conseil territorial »
Un Référentiel d’évaluation Des indicateurs de ressources et de réalisation. Une manière d’évaluer les actions et leurs impacts sur les territoires. Une manière d’évaluer avec les habitants et les partenaires. Une manière de produire de la connaissance. Une manière de décider.
Le schéma d’intervention de la Prévention Spécialisée
http://www.la27eregion.fr/ http://sig.ville.gouv.fr/ http://www.geoportail.fr/index.do http://www.inegalites.fr/index.php http://www.statistiques-locales.insee.fr/esl/accueil.asp http://www.geoclip.net/fr/p24_atlas.php http://www.ladocumentationfrancaise.fr/ http://www.futuribles.com/default.htm
Merci de votre attention btheobald@cg34.fr