ED Physiologie Endocrino Expliquez les situations cliniques suivantes avec vos connaissances physiologiques
Une jeune femme de 25 ans consulte pour aménorrhée depuis l'arrêt de la pilule il y a 3 mois. A l'examen, aucun signe particulier si ce n'est l'existence d'une galactorrhée provoquée. On ne retrouve aucune prise médicamenteuse particulière, le test de grossesse est négatif. On demande un dosage de la prolactine dans le sang qui est à 550 ng/ml (N<25). On demande une imagerie hypophysaire :
Une jeune femme de 25 ans consulte pour aménorrhée depuis l'arrêt de la pilule il y a 3 mois. A l'examen, aucun signe particulier si ce n'est l'existence d'une galactorrhée provoquée. On ne retrouve aucune prise médicamenteuse particulière, le test de grossesse est négatif. En reprenant l'interrogatoire on retrouve une notion de fatigue depuis 1 an qui avait été mise en rapport avec un deuil récent. En fait, la patiente dit aussi mal dormir, être réveillée par des maux de tête et devoir se relever pour uriner 3 à 4 fois la nuit. Vous demandez un dosage de prolactine qui est à 65 ng/ml, vous demandez une imagerie hypophysaire :
Les hyperthyroïdies sont des maladies fréquentes. Certaines étiologies sont connues. Dans la maladie de Basedow, maladie auto-immune, les patients fabriquent des anticorps capables de se fixer sur le récepteur de la TSH et de l'activer. Dans les adénomes toxiques, tumeurs thyroïdiennes bénignes, on a retrouvé des mutations somatiques activatrices du récepteur de la TSH ou de Gs. Imaginer les conséquences sur l'organisme de ces anomalies.
Un patient de 22 ans, étudiant, vient en consultation. Il se plaint d'une grande fatigue qui le handicape dans sa vie quotidienne, il ne peut plus pratiquer aucun sport, a du mal à suivre ses études, notamment à travailler le soir. A l'examen clinique : T 182 cm, P69 kgs, II a perdu 6 kgs en 15 j, il se plaint d'une soif intense et urine fréquemment des volumes importants. On retrouve un pli cutané, sa PA est à 9/5 cm Hg. Vous remarquez l'odeur acétonique de son haleine. Vous pratiquez une glycémie capillaire immédiatement qui retrouve une valeur à 3,8 g/l. L'analyse d'urines retrouve une glycosurie +++ et une acétonurie +++. Vous portez le diagnostic de diabète insulinodépendant et vous l'hospitalisez pour cette urgence métabolique. Expliquez chacun des signes que présente ce patient avec vos connaissances physiologiques
On réalise chez un patient un test d'hypoglycémie insulinique (injection de 0,15 UI/kg dinsuline) Les résultats sont les suivants : T 0 à jeun Glc 0,8 g/l, T 30 mn Glc 0,42 g/l, quelques sueurs T 45 mn Glc 0,35 g/l, sueurs, accélération cardiaque modérée T 60 mn Glc 0,65 g/l, patient fatigué, disparition des sueurs, T 90 mn Glc 0,85 g/l, fin de l'épreuve Expliquer cette évolution glycémique