PRISE EN CHARGE ET SUIVI DES ACCIDENTS D’EXPOSITION AUX VIRUS (AEV) AU S.A.U. L. Orsolini, N. Attard, JC Reynier, L. Glaser, Poisot-Martin*, M. Alazia S.A.U. des Hôpitaux Sud – Marseille * CISIH - Marseille
RESULTATS 216 malades ont été admis au S.A.U. pour AEV sur une durée d’un an 61 % F – 39 % H ; 47 % ont moins de 30 ans 53 % des consultations ont lieu aux heures ouvrables 71 % consultent pour un accident professionnel, 20 % pour un accident d’exposition sexuel, 9 % pour un accident non professionnel
Les piqûres restent majoritaires : 53 % des AEV La répartition des différents types est représentée sur la figure 1
73 % des patients se sont présentés dans les 4 heures qui suivent l’accident 54 % des prophylaxies ont pu débuter dans les 4 premieres H
Un traitement a été proposé à 55 % des patients après évaluation du risque et résultat de la sérologie minute pour le VIH 97 % ont accepté le traitement La trithérapie comprenait : zidovudine + lamivudine (Combivir ) et didanosine (Videx ) Aucune sérovaccination de l’hépatite B n’a été prescrite
Au total, 22 % des patients reçus pour un AEV aux urgences ont bénéficié d’un traitement prophylactique complet Plus de la moitié l’ont bien toléré
LES ACCIDENTS DU TRAVAIL Concernant ces accidents du travail au sein de l’hôpital, le délai de consultation est de 4 heures (91,5 %) et le traitement prophylactique est administré dans 79 % des cas dans les mêmes délais. 74 % des patients ont arrêté le traitement dans la 1ère semaine suite aux résultats des sérologies des patients source. Seuls 31 % des patients ont été traités pendant 4 semaines.
LES ACCIDENTS D’EXPOSITION SEXUELLE Concernent 43 patients, majoritairement hommes (58 %) de moins de 50 ans dus à l’absence de protection. 75 % des cas concernent des rapports hétérosexuels et les délais entre l’accident et le recours aux soins est plus long qu’avec les AT.
Malgré la charge de travail induite par ces AEV pris en compte dans l’activité du S.A.U., quel que soit l’heure, le jour de la semaine, une information plus large diffusée au public et aux professionnels de santé permettrait une meilleure connaissance de cette prévention secondaire.