Http://www.oernst.org/fac/ O. ERNST Stratégies en Imagerie Pathologie digestive http://www.oernst.org/fac/ O. ERNST 1.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
SEMEIOLOGIE DES TUMEURS DU FOIE
Advertisements

Localisation grêle de la maladie de Crohn : indication chirurgicale
A. Daghfous, S. Felah, R. Ben Khélifa, M. Maarouf, L
LYMPHOME HODGKINIEN PULMONAIRE PRIMITIF
d’exploration digestive
Définition, traitement
Principes de base de l’imagerie du tube digestif
Sémiologie radiologique de l’abdomen
Abcès du foie Diagnostic et conduite à tenir
Opacités et Masses intra-thoraciques
INVAGINATION INTESTINALE AIGUE (IIA)
Cas clinique Oncologie pédiatrique
SIGMOIDITE DIVERTICULAIRE: QUAND OPERER?
PATHOLOGIES PANCREATIQUES
Cancer colorectal 1 Epidemiologie Problème majeur de santé publique
SÉMIOLOGIE RADIOLOGIQUE du rétropéritoine Barrucand Corinne Hôpital Jean VERDIER.
LA LITHIASE BILIAIRE.
Polypes recto-coliques
Sémiologie Radiologique Abdominale: Tube digestif
Soins palliatifs Cas cliniques Cours DUSP Lille le 16 février 2012
16ème journée GHIF, Abbaye des Vaux de Cernay, 16 juin 2007
Lithiase biliaire.
Cas clinique pancréatite chronique
Occlusions intestinales
LA MALADIE DE CROHN.
Imagerie abdominale Yves Gandon.
Pancréatite aiguë Facteurs de pronostic
Hypoglycémie.
*Service carcinologie medicale CHU Habib Bourguiba Sfax
Cas clinique Masse abdominale.
Lithiase biliaire compliquée : LA CHOLECYSTITE AIGUE
MASSES ABDOMINALES.
LITHIASE CHOLEDOCIENNE
Anevrisme de l’aorte abdominale
Pathologie de l’estomac
Chirurgie Digestive (hors cancer)
Corrigé (1) Mr X, 35 ans, présente depuis quelques heures une douleur épigastrique transfixiante isolée, sans fièvre. Nausées. Pas de contracture. Sur.
Suspicion d’appendicite aigue: quand faut-il passer au scanner?
Ariane MALLAT Hépatologie – Hôpital Henri Mondor octobre 2006
CAS CLINIQUES CHIRURGIE DIGESTIVE
IMAGERIE DES DOULEURS AIGUES DE LA FOSSE ILIAQUE GAUCHE
Cas clinique MICI (002).
OCCLUSION DU GRÊLE OCCLUSION DU COLON
FARA Régis Service de chirurgie viscérale Pr Y.P. LE TREUT IFSI 2008 Syndrome occlusif FARA Régis Service de chirurgie viscérale Pr Y.P. LE TREUT.
M. Sabiri, L. Benzaouia, N. Touil, O. Kacimi, N. Chikhaoui
Les occlusions intestinales
Les polypes vésiculaires Julie PERINEL Lyon, HCL, UCBL1
Anémie microcytaire Correspondance internat:
Un homme de 58 ans a fait l’objet d’une coloscopie systématique en raison d’un antécédent personnel direct de cancer du côlon. Son père, a en effet été.
FARA Régis Service de chirurgie viscérale Pr Y.P. LE TREUT IFSI 2008
CAS CLINIQUE Pr MERVIEL ECN n° points
URGENCES ABDOMINALES DE L ADULTE
Tumeurs du foie - cas cliniques - Pr. JP. ZARSKI - Septembre 2002
ça chauffe où ça pique EPU SFR HN
Exploration du foie et des voies biliaires
MALADIE DE CROHN RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE
sémiologie radiologique de l’appareil digestif
DOULEURS ABDOMINALES DE L ’ENFANT.
Cas clin 6 D Djeddi. Arthur 4 ans, est amené aux urgences car il a « très mal au ventre ». D’après sa maman, il a commencé à se plaindre il y a environ.
Hémangiome géant du foie : À propos de deux cas et revue littérature BERRADA A.E.A, SAIDI.Y Narjis.Y, Rabbani.K, Louzi.A, Benelkhayat.R, Finech.B. Service.
Trichobézoard A Propos De Trois Cas HAMRI.A,KACHKACH.H, NARJIS.Y, RABBANI.K, LOUZI.A,BENELKHAIAT.R, FINECH.B SERVICE DE CHIRURGIE DIGESTIVE MARRAKECH CONGRÈS.
Imagerie des voies biliaires
Les fistules entéro cutanée sur maladie diverticulaire à propos d’un cas et revue de littérature. A. NOURI, M BOUALI, FZ BENSARDI, K. ELHATTABI R. LEFRIYEKH,
Imagerie de la rate DCEM 1.
Congrès National de Chirurgie
LYMPHANGIOME KYSTIQUE APPENDICULAIRE (A PROPOS D’UN CAS)
LEIOMYOSARCOME RETROPERITONEALE
Transcription de la présentation:

http://www.oernst.org/fac/ O. ERNST Stratégies en Imagerie Pathologie digestive http://www.oernst.org/fac/ O. ERNST 1

Le but du certificat : Intégrer les demandes d'examens d'imagerie (radiologique) dans la stratégie diagnostique et thérapeutique Comprendre ce que peuvent apporter les examens et leurs limites Ne pas rester à la radiologie du XXème siècle => Enseignement basé en partie sur des dossiers Mis sur le site internet

- Jeudi 23 février 2012 9 heures  : Présentation générale Digestif Professeur ERNST - Jeudi 23 février 2012 14 heures  : Neuroradiologie Professeur PRUVO (CCA) - Jeudi 15 mars 2012 9 heures  : Neuroradiologie Professeur LECLERC (CCA) - Jeudi 15 mars 2012 14 heures  : Urinaire Professeur LEMAITRE - Jeudi 22 mars 2012 9 heures  : Vasculaire Professeur REMY (Docteur DEHAENE) - Jeudi 22 mars 2012 14 heures  : Thoracique Professeur REMY (Docteur FAIVRE) - Jeudi 29 mars 2012 9 heures  : Ostéo-articulaire Professeur COTTEN (CCA)

Examen Écrit, sous forme de dossiers (3?) Correction avec grille Sauf session < 10 étudiants (DCEM4) Oral 1 dossier

Dossier 1 5

Vous êtes de garde aux urgences pour la cinquième fois ce mois-ci. Arrive une patiente Mme Z. accompagnée de sa fille. Cette femme de 67 ans, retraitée depuis 10 ans, vous explique que son état s’altère de jour en jour. Elle a perdu 15 kg en 2 mois, Son poids est maintenant de 42 Kg pour 1m68. A l’interrogatoire, elle se plaint d’asthénie, de diarrhée et de douleurs abdominales. Sa fille s’est décidée à accompagner sa mère à l’hôpital car sa mère est jaune depuis une semaine. 6

1) Quelle est votre hypothèse diagnostique principale? 2) Quel est votre bilan? 7

1) Probable tumeur (adénocarcinome) de la tête du pancréas Quelles autres étiologies ???. 2) Bilan clinique: Ictère nu Recherche d’un terrain et de facteurs de risque: PCC, tabac, hérédité Recherche de complications: métastases, recherche déficit neurologique, recherche de douleurs abdominales, etc. 8

Imagerie: échographie abdominale car ictère Bilan paraclinique Biologie: BHC, bilirubine totale et conjuguée, Ca 19-9, NFS plaquette, glycémie, lipase, iono, urée , créat Imagerie: échographie abdominale car ictère Décrivez les anomalies 9

ÉCHOGRAPHIE ABDOMINALE 1 2 3 10

Ictère obstructif => scanner (obligatoire) ÉCHOGRAPHIE ABDOMINALE Ictère obstructif => scanner (obligatoire) 11

TDM ABDOMINALE (tps portal) 12

TDM ABDOMINALE 13 13

TDM ABDOMINALE 10 Masse tête pancréas 14

Masse de la tête du pancréas => probable adénocarcinome 15

6) Vous annoncez à votre patiente son diagnostic. Précisez le déroulement de cette consultation. 16

Chambre seule ou bureau Avec empathie Le moins possible un vendredi Dans le calme En prenant son temps Chambre seule ou bureau Avec empathie Le moins possible un vendredi Après confirmation anato-pathologique Après RCP Annonce de la maladie, information de la patiente Adaptée à la patiente, possibilité de dérogation à l’annonce de la maladie Annonce du schéma thérapeutique ou palliatif Accompagnement du patient Réponse aux questions Proposer soutien psychologique Proposer de revenir si nécessaire 17

Dossier 2 Mr B., 72 ans, se présente aux urgences pour douleurs abdominales diffuses évoluant depuis environ 48 heures.« Ça fait déjà presque deux mois que j’ai mal au ventre, vous dit-il, mais là ce n’est plus supportable ». A l’interrogatoire, vous apprenez qu’il présente un arrêt des matières et des gaz depuis la veille. Il a perdu 4 kilos en 2 mois. Ses antécédents sont marqués par une hypertension artérielle, un diabète de type II. A l’examen vous retrouvez des douleurs abdominales diffuses, un ventre distendu météorisé. Le TR ne retrouve pas de fécalome ni de masse mais montre du sang sur le doigtier. TA: 135/95 mmHg, pouls = 105 bpm. Dextro = 1.1 g /l, T° = 37.9°C Absence de marbrures. Discret pli cutané Biologie: Hb = 9.5 g / dL VGM =70 fl, 11500 leucocytes/mm3 dont 8000 PNN, CRP =25mg/L 1°/ Quel est votre diagnostic? Quel en est le mécanisme selon vous, et quelle est votre première hypothèse diagnostic? Sur quels arguments? 18

Arrêt matières gaz + douleur / déshydratation 1°/ Quel est votre diagnostic? Quel en est le mécanisme selon vous, et quelle est votre première hypothèse diagnostic? Sur quels arguments? Occlusion Arrêt matières gaz + douleur / déshydratation Depuis 2 mois => chronique => tumeur colique ??? (sang) 19

Vous apprenez par la famille que Mr B Vous apprenez par la famille que Mr B. présente des rectorragies depuis plusieurs mois mais que celui-ci ne voulait pas être pris en charge. 2°/ Quel examen aurait du être proposé à Mr B.? Quels en sont les modalités principales? 20

Hémostase (antécédents, traitement) Vous apprenez par la famille que Mr B. présente des rectorragies depuis plusieurs mois mais que celui-ci ne voulait pas être pris en charge. 2°/ Quel examen aurait du être proposé à Mr B.? Quels en sont les modalités principales? Coloscopie Préparation Anesthésie Hémostase (antécédents, traitement) 3°) Aujourd'hui, quelle imagerie réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? 21

NON ==> faut-il l'ASP ????? Quelle imagerie réalisez-vous pour confirmer votre diagnostic ? ASP 2 possibilités - Niveaux hydroaériques => occlusion => scanner pour étudier localisation et cause - Normal => pas de diagnostic => scanner ==> faut-il l'ASP ????? NON 22

23

Quelle est votre interprétation? 24

Distension d'anses grêles => K Caecum Masse en FID Distension d'anses grêles => K Caecum 25

4°/ Que recherchez-vous également sur cet examen ? 26

4°/ Que recherchez-vous également sur cet examen ? Complications de l'occlusion Ischémie / péritonite / perforation Bilan d'extension Thorax + abdomen pelvis Adénopathies foie péritoine poumons 27

5°) Interprétez ces images/ Quelles sont les conséquences ? 28

Nodules hépatiques hypovascularisés => probables métastases Mauvais pronostic 6°) Quels sont les principes du traitement ? 29

Principes du traitement : 1 traiter occlusion Aspiration / antalgiques ........stomie 2 Traiter la tumeur Chimiothérapie / Colectomie droite / +- résection chirurgicale des métastases dans un second temps Réunion de concertation pluridisciplinaire 30

Appendicectomie à l’âge de 20 ans Dossier 3 Melle M. 21 ans Appendicectomie à l’âge de 20 ans ATCD familiaux: maladie de Crohn chez son frère Traitement : aucun 31

Histoire de la maladie Douleur brutale en fosse iliaque droite, avec fièvre à 38.7°C. Taille=1.65m, poids actuel= 48kgs À l’interrogatoire, on retrouve la notion d’une perte pondérale de 4 kgs en 2 mois, ainsi que l’apparition de troubles du transit à type de diarrhée glaireuse depuis 3 mois. 32

À l’arrivée aux Urgences… Examen clinique: défense en fosse iliaque droite, transit conservé, pas de vomissement Biologie: bandelette urinaire négative, leucocytes 17500/mm3, CRP= 200mg/L, bilan hépatique et pancréatique normal. 33

1°) Quel examen d’imagerie proposez- vous? 2°) Quelles contre-indications avez- vous recherchées avant de demander cet examen? 3°) Formulez la demande que vous allez adresser au radiologue. 34

1°) Quel examen d’imagerie proposez-vous? Une échographie de la FID mais antécédent d'appendicectomie => Probablement insuffisante => Un scanner abdomino - pelvien avec injection de produit de contraste iodé 35

2°) Quelles contre-indications avez-vous recherchées avant de demander cet examen? Allergie à « l’iode » (en fait aux produits de contraste iodés) Grossesse en cours suspectée : βHCG Insuffisance rénale: dosage urée et créatinine sanguines Arrêt des Antidiabétiques oraux type biguanides 48 h après l’injection de produit de contraste 36

3°) Formulez la demande que vous allez adresser au radiologue. 37

3°) Formulez la demande que vous allez adresser au radiologue. Demande de TDM abdomino-pelvien à la recherche d’argument en faveur d’une maladie de Crohn et d’une collection intra- abdominale ou d'une autre pathologie ATCD personnel d’appendicectomie et de maladie de Crohn dans la famille Perte pondérale et diarrhée depuis 3 mois Défense en FID, fièvre et syndrome inflammatoire biologique Absence de contre-indication à l’injection, pas de grossesse suspectée 38

4°) Interprétez l’iconographie suivante, centrée sur la dernière anse intestinale. Cliché 2 Cliché 1 39

Clichés 3 et 4 40

4°) Interprétez l’iconographie suivante. Cliché 1: scanner sans injection, avec épaississement de la dernière anse iléale. Cliché 2: scanner avec injection, rehaussement de la paroi de la dernière anse intestinale. Clichés 3 et 4: scanner avec injection, collection hydroaérique, située dans le pelvis, en fosse iliaque droite, évoquant un abcès. 41

Suite de l’observation de Melle M. Finalement, la patiente est opérée après refroidissement par nutrition parentérale et antibiothérapie: elle bénéficie d’une iléocolectomie droite avec remise en continuité en un temps. Sur la pièce anatomo-pathologique, on met en évidence plusieurs granulomes épithélioïdes giganto-cellulaires, sans nécrose caséeuse. 5°) Quel est votre diagnostic nosologique? Justifiez votre réponse. 42

5°) Quel est votre diagnostic nosologique? Justifiez votre réponse. Il s’agit d’une maladie de Crohn (granulomes). Absence de nécrose caséeuse (diagnostic différentiel avec une tuberculose iléo-caecale) Contexte clinique: diarrhée glaireuse, perte pondérale TDM: iléite terminale ATCD de maladie de Crohn chez son frère 43

Suite de l’observation de Melle M. 4 ans plus tard, Melle M vient vous voir en consultation: elle signale l’apparition de douleurs en fosse iliaque droite, post- prandiales, soulagées par l’émission de gaz et de selles. L’état général est conservé. L’examen clinique met en évidence des borborygmes en fosse iliaque droite. Absence de syndrome inflammatoire. 6°) Quelle complication suspectez-vous? Quel examen allez-vous proposer pour étayer votre diagnostic? 44

7°) Quels signes radiologiques recherchez-vous? 8°) Si Melle M. vous apprenait qu’elle était enceinte, quel autre examen pourriez-vous lui proposer? 45

6°) Quelle complication suspectez-vous 6°) Quelle complication suspectez-vous? Quels examens pouvez-vous proposer pour étayer votre diagnostic? On suspecte un syndrome de Koenig. On peut demander un entéroscanner ou mieux une enteroIRM. 46

7°) Quels signes radiologiques recherchez-vous? Sténose de l’anastomose iléo-colique, avec chambre de dilatation du grêle en amont. 47

8°) Si Melle M. vous apprenait qu’elle était enceinte, quel autre examen pourriez-vous lui proposer ? Une entéro-IRM: acquisition IRM après ingestion de mannitol (ou autre produit hyperosmolaire) 48

Synthèses 49

Tumeurs du foie La base du raisonnement radiologique : Hypervasculaires Hépatocarcinome / HNF / adénome (métas rein, tumeurs endocrines)‏ Hypovasculaires Métastases 50

Douleurs abdominales atypiques Femme 39 ans Antécédent = 0 Douleurs abdominales atypiques 51

Échographie : angiome typique image hyperéchogène - homogène < 4 cm pas de cancer connu ou d ’hépatopathie chronique CDAT : Rien Échographie abdominale (ou pelvienne): 56,70 € 52

Hypo T1, Hyper T2 liquidien, rehaussement tardif et ou en motte IRM : Angiomes +++ Hypo T1, Hyper T2 liquidien, rehaussement tardif et ou en motte IRM : Ce qu ’il ne fallait pas faire ! IRM : 269 € (variable) + contraste 67 € 53

Douleurs abdominales atypiques Femme 39 ans Antécédent = 0 Douleurs abdominales atypiques Échographie : découverte d'un nodule hépatique qui ne ressemble pas à un angiome CDAT Bio hépatique , AFP Scanner ou IRM ? 54

Sans injection 20 s = artériel Tumeur hypervasculaire => méta peu probable 5 mn = tardif 80 s = portal

Lésion iso T1 => Hépatocytaire Hypervascularisée + hile centra T1 Sans injection T1 30 secondes après inj Lésion iso T1 => Hépatocytaire Hypervascularisée + hile centra = Hyperplasie Nodulaire Focaletumeur bénigne T1 tadif (5mn) T1 2 mn après inj

Patient cirrhotique scanner Sans inj artériel veineux CHC (hépatocarcinome) = hypervascularisé 57

Hépatocarcinome en imagerie Diagnostic en imagerie si : 1 Patient cirrhotique 2 Tumeur > 1 cm 3 Tumeur visible sur 1 imagerie scanner ou IRM Hypervascularisée (= hyper en phase artérielle) Avec wash out (= hypo en phase portale ou tardive) AFP (> 200) n'est plus un critère‏ Autres cas biopsie { 58

Hépatocarcinome en imagerie 1 Patient cirrhotique 2 Tumeur < 1 cm => suivi 59

Surveillance Systématique Patient Cirrhotique 60

61

Cancer du rectum antécédent = 0 HOMME 60 ans Cancer du rectum antécédent = 0 62

Bilan d’extension : Rien ? Échographie ? (56 €) sensibilité 45 % (foie)‏ Scanner ?107 € (variable) + contraste 60 € Sensibilité 75 % (foie)‏ Échographie + scanner ? (165 €) = scanner seul IRM ? 269 € (variable) + contraste 67 € = mieux que le scanner ??? TEP ? Foie = scanner 63

64

65

66

En pratique : scanner + + + 67

Sans injection Phase artérielle Phase portale Métastases = hypovascularisation Comparez avec le CHC hypervascularisé Phase portale 68

Arguments en faveur de métastases 1 Lésion hypovascularisée 2 Antécédent de tumeur maligne 3 Apparition de la ou des lésion(s) 4 IRM : hypointensité T1 (toujours)

HOMME 65 ans Ictère Antécédents = 0 70

Échographie en 1ère intention : dilatation des voies biliaires intrahépatiques et de la VBP sus pancréatique +++ Étude du pancréas Recherche de Métastases hépatiques Ascite / Carcinose péritonéale Interprétation : Ictère obstructif car dilatation Obstacle siégeant au niveau du pancréas Probable tumeur Examen suivant : scanner 71

72

Atteinte veineuse 73

Que rechercher en scanner ? 1 Le diagnostic de tumeur Masse ( tumeur ) du pancréas, Hypovasculaire ++++++ Dilatation bicanalaire (Voies biliaires Wirsung) +++ Atrophie du parenchyme pancréatique d’amont 2 Les contre-indications opératoires Métastases Envahissement vasculaire (artériel et ou veineux) Adénopathies

1 Biologie (transaminases) + échographie ICTÈRE 1 Biologie (transaminases) + échographie Ictère obstructif : transa < 10 N et dilatation des voies biliaires en écho 2 Etiologies ictère obstructif : Tumeur : 75 % (K pancréas+++, cholangiocarcinome…) Calculs VBP : 25 % 3 Si tumeur probable (Âge > 60, pas de douleurs, AEG, pas fièvre) Scanner (diagnostic + extension) puis Échoendoscopie 4 Si doute diagnostic IRM (ou scanner) Et Échoendoscopie 75

DOULEURS ABDOMINALES AIGUES TECHNIQUES: A-Radiographies standards : ASP (abdomen sans préparation) couché de face debout de face pneumopéritoine, Niveaux Hydro Aériques Coupoles (debout) B-Echographie  Abdominale ou pelvienne *sus-pubienne ou endocavitaire *sonde haute (superficiel) ou basse fréquence (profondeur) *réplétion vésicale ou vésiculaire C-Scanner sans et/ou avec injection de produit de contraste Problèmes :  Irradiation  Injection d’iode (allergie, fonction rénale) ATTENTION : enfants, femmes jeunes 76

Donc ASP intérêt A quoi sert l'ASP en pathologie digestive en 2012 A rien (ou presque)... Pour y répondre : Que voyons nous à l'ASP Air => intérêt occlusions / pneumopéritoine Calcifications : intérêt très restreint (calcul biliaire rarement calcifié) Tissus mous Donc ASP intérêt Recherche de pneumopéritoine (perforation) mais scanner plus sensible Recherche d'occlusion mais scanner plus sensible et plus performant. 77

78

79

80

81

Et en pédiatrie ???? 82

83

84

1-douleur de l’HCD Clinique et biologie +++ Apyrexie : colique hépatique Fébrile : angiocholite, cholécystite aiguë a)ASP : examen inutile aujourd’hui b)Échographie abdominale : la vésicule biliaire ++++ : *paroi : épaisseur *calcul (formation hyperéchogène avec cône d’ombre postérieur) écho> TDM Étude des voies biliaires : dilatation des VBIH et de la VBP +++++, calcul VBP mauvais Étude hépatique : taille, échostructure, parenchyme homogène ou lésion focale (ex:métastase…) TDM>écho Calcul vésiculaire : échographie seulement Cholécystite aiguë, angiocholite: écho et TDM si nécessaire

86

87

Cholécystite aiguë 88

Douleur hypochondre droit en urgence Échographie excellent pour la vésicule moyen pour la voie biliaire principale Si échographie insuffisante : scanner 89

2-douleur épigastrique : brutale : ULCÈRE (perforé) gastrique ou duodénal URGENCE a)ASP : *face debout : recherche un pneumopéritoine *Coupoles  Ne détecte pas les pneumopéritoines de faible abondance, debout parfois impossible à réaliser b)Echographie : inutile c)TDM : 1ère intention +++  si doute : sans injection : pneumopéritoine (même minime), épanchement intrapéritonéal localisé ou non  Injection à discuter PANCRÉAS (biologie+++) : PANCRÉATITE AIGUË +++, tumeur a)Échographie : peu performante sur le pancréas surtout si pancréatite (iléus) b)TDM : *sans injection : calcification, calcul *Avec injection : dilatation du Wirsung, coulées de nécrose, tumeur, voies biliaires TDM>écho Au mieux à J3 (48 - 72 H) 90

91

PANCRÉATITE AIGUË ET IMAGERIE Pourquoi réaliser une imagerie ? Diagnostic. Étiologie (calcul) Pronostic extension 92

L’imagerie (écho ou scanner) peut être normale… Diagnostic L’imagerie (écho ou scanner) peut être normale… Meilleure sensibilité de l’amylase et la lipase… Consensus : Clinique compatible (douleur) + Lipase > 3 N = Pancréatite (HAS 2009) Imagerie diagnostique alors inutile Intérêt du scanner en cas de symptomatologie atypique 93

Étiologie biliaire Calcul VBP : Échographie : sensibilité ~ 30% Scanner : mauvais Scores clinico biologiques : 70% Calcul vésiculaire ANAES 2001 La présence ou l’absence d’un calcul vésiculaire est insuffisant pour présumer de l’étiologie biliaire ou non biliaire d’une pancréatite aiguë. 94

âge > 50 ans, sexe féminin, amylasémie > 13 N, Score de Blamey âge > 50 ans, sexe féminin, amylasémie > 13 N, ALAT > 2 N et PAL > 2,5 N. La présence de 3 signes est hautement prédictive de pancréatite biliaire (efficacité diagnostique 70%). Remarque L’ANAES rappelle qu’une simple élévation à plus de 3 fois la normale des ALAT (TGP) à une valeur prédictive positive de 95% pour une étiologie biliaire. 95

Pronostic extension Recherche des coulées de nécrose Scanner réalisé au mieux à 48 72 H pour laisser le temps à la nécrose de s’installer Doit être réalisé pour toute pancréatite… 96

Pancréatite stratégie des examens Douleur compatible + biologie (lipase > 3N) Scanner à J2-3 Échographie vésiculaire hors urgence pour indiquer une cholécystectomie en cas de pancréatite aiguë biliaire et calcul vésiculaire Symptomatologie atypique n’évoquant pas une pancréatite : abdomen aigu inexpliqué = scanner 97

J3 SCORE DE BALTHAZAR : Grade A : pancréas normal (0 point) Grade B : élargissement du pancréas (1 point) Grade C : pancréas hétérogène avec densification de la graisse (2 points) Grade D : coulée péri-pancréatique unique (3 points) Grade E : coulées de nécrose multiples ou présence de bulles d’air au sein d’une coulée (4 points) POURCENTAGE DE NÉCROSE : Pas de nécrose : 0 point Nécrose inférieure à 30 % du volume : 2 points Nécrose entre 30 et 50 % du volume : 4 points Nécrose supérieure à 50 % du volume : 6 points SCORE SCANOGRAPHIQUE : 0 à 3 : mortalité 3 % 4 à 6 : mortalité 6 % 7 à 10 : mortalité 17 % 98

Pancréatite aiguë stade D 99

Pancréatite aiguë stade E 100

Pancréatite Rôle de l’échographie Uniquement rechercher un calcul vésiculaire en cas de pancréatite biliaire pour une éventuelle cholécystectomie 101

Perforation digestive Cliché des coupoles diaphragmatique : pneumopéritoine 102

Pneumopéritoine Normal 103

Le scanner est plus performant que l ’ASP REMARQUES Le scanner est plus performant que l ’ASP pour les petits pneumopéritoines 104

Pneumopéritoine sur perforation ulcère 105

Attention au réglage de la fenêtre Il faut distinguer l'air de la graisse 106

3-douleur de la FID Syndrome appendiculaire, iléite (crohn…) a)ASP : non b)Échographie : +++ visualisation de l’appendice, de la dernière anse iléale et du caecum  enfant HAS, sujet sans surcharge pondérale  appendice normal ≤ 6 mm, compressible c)TDM : avec injection : appendice, foyer infectieux (abcès), épaississement pariétal grêle ou colique, tumeur 107

108

109

Appendicite : quelle imagerie ? Enfant : échographie ou rien Adulte : selon les habitudes locales A Lille Echographie + scanner si nécessaire Et l ’asp ? aucun intérêt (HAS2009 sur l'ASP) 110

4-douleur FIG + fièvre après 40 ans : sigmoïdite diverticulaire TDM : avec injection recherche :  Infiltration de la graisse péri-sigmoïdienne +++ (obligatoire)  Diverticule  Epaississement paroi sigmoïde Complications : abcès, pneumopéritoine...

HAS décembre 2006 112

Sigmoïdite aiguë diverticulaire 113

Diagnostic d’une sigmoïdite en urgence Scanner Attention, spécificité moyenne (# cancer). 114

Imagerie et maladie de crohn 1 Étude de l'intestin grêle, recherche de fistule - Le plus souvent entéroscanner - Mieux entéroIRM car non irradiant mais non disponible partout intérêt chez femme enceinte +++ - Obsolète : transit du grêle 2 Recherche de complication aigues à type d'abcès : scanner 3 Étude du trajet des fistules périnéales : IRM 115

Entéroscanner Crohn typique : Épaississement pariétal Lipomatose du mésenter Hyperhémie du mésenter +- dilatations anses grêles d'amont 116

117

118

119

Entéro IRM = pas d'irradiation 120

Périné normal Plan frontal Releveurs Sphincters T1 T2 121

Fistule suprasphinctérienne 122

Scanner / femme enceinte / irradiation Ne pas faire de scanner ou de radiographie standard, sauf impératif médical absolu. 2 cas : l'examen ne passe pas par l'utérus / l'examen passe par l'utérus Remarque : irradiation naturelle 2,4 mSv/an Cas 1 : l'examen ne passe par l'abdomen et le pelvis exemple scanner thoracique Risque négligeable : irradiation inférieure à l'irradiation naturelle pendant la grossesse Cas 2 : l'examen passe par l'abdomen et le pelvis 123

La femme enceinte Pour des doses foetales inférieures à 100 mGy, il n'y a pas de justification à une interruption de grossesse : Il n'y a pas de risque de malformation en dessous de 100 mGy Annals of the ICRP, Volume 30, Number 1, January 2000 124

GROSSESSE ET SCANNER En pratique 1 scanner même biphasique pelvien ne doit pas dépasser 100 mGy Une IMG n’est donc pas indiquée Ne pas oublier - de calculer au mieux la dose (simulation sur fantôme sur le même appareil si nécessaire)‏ - de discuter, rassurer et informer Attention : un 2 phases peut exceptionnellement dépasser 100 mGy 125

GROSSESSE ET SCANNER En dessous de 100 mGy 1 le risque de malformation n'est pas augmenté Attention, il n'est pas nul (2 à 3 %) 2 La probabilité de ne pas avoir de tumeur dans l'enfance diminue de 997,5/1000 à 991,6/1000 à 100 mGy de 997,5/1000 à 996,0/1000 à 25 mGy => Ne faire que les examens INDISPENSABLES 126

Comment est indiquée la dose de rayons X dans les comptes rendus ???? 2 unités : Dose vraie de rayons X : Gray Gy Dose équivalente d'irradiation : Sievert Sv En rayons X 1 Sv = irradiation corps entier par 1 Gy Les appareils mesurent le Grays En radiologie conventionnelle l'irradiation dépend de la surface explorée => cGy X cm2 (produit dose surface) En scanner l'irradiation dépend de la longueur => mGy X cm (produit dose longueur) 127

Niveaux de références en radiologie conventionnelle 128

Niveaux de références en scanner 129

Dose efficace en scanner Très facilement calculée E = PDS x facteur de conversion 130

http://www.oernst.org/fac/ 131