Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre 2007 1 C.C.A.S de REIMS Vendredi 5 octobre 2007 Formation « La Toxicomanie » VI.

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Transcription de la présentation:

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre C.C.A.S de REIMS Vendredi 5 octobre 2007 Formation « La Toxicomanie » VI

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre Lintervention sociale Sa place dans le suivi des toxicomanes fréquentant les divers services du C.C.A.S

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre DISPOSITIF DE RÉDUCTION DES RISQUES La politique de réduction des risques a pour but : de faciliter l'accès des usagers de drogues par voie intraveineuse à l'ensemble du matériel d'injection stérile afin de limiter les risques infectieux et de favoriser la diffusion de conseils de prévention en proposant des structures d'accueil propres à cette population. Le dispositif de réduction des risques repose sur : –la mise en place de programmes d'échanges de seringues (fixe ou mobile), – l'implantation d'automates de distribution et/ou d'échangeurs de seringues, – l'ouverture de lieux d'accueil de proximité (boutiques), –la mise sur le marché de trousses de prévention pour les usagers de drogues par voie intraveineuse.

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre Il existe des « boutiques » qui sont des dispensaires de vie permettant le contact avec les personnes toxicomanes les plus marginalisées ne fréquentant pas le dispositif spécialisé et qui, du fait de leurs conditions sociales précaires, ont le plus de difficultés à prendre soin de leur santé. Ce sont des lieux ouverts : –petites restaurations, –petits soins infirmiers, douches, laveries où peut s'établir un premier dialogue, amorce possible d'une démarche de soins.

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre La réduction des risques: peau de chagrin des politiques sociales Aujourdhui on voit se développer les poly toxicomanies: le tabac, lalcool et les médicaments retrouvent leur place parmi les substances addictives. Lage des usagers est de plus en plus jeune. Ces deux facteurs de risques représentent des dangers majeurs, cest pourquoi la M.I.L.D.T est chargée de mettre en place une politique gouvernementale pour la prévention et la prise en charge des toxicomanies. La prise en charge globale des usagers de drogues est encore loin d'être efficiente alors quelle devrait être une priorité. La partie sociale doit être développé car la marginalisation est de plus en plus importante

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre La réduction des risques C'est une politique qui privilégie des stratégies de soin et de prévention afin de limiter les risques sanitaires et sociaux liés à l'usage de psychotrope. Elle est d'abord apparue dans des pays ayant une forte tradition de santé publique comme les Pays-Bas puis la Grande-Bretagne pour se répandre dans les pays occidentaux mais elle reste absente dans le reste du monde. L'essor des politiques de réduction des risques liés à toxicomanie est principalement dû à l'apparition du SIDA dans les années 1980 et elle y reste fortement assimilée même si son objectif est plus large. Son but initial était de limiter la transmission d'infections type hépatites ou VIH chez les usagers-injecteurs de drogues. Elle s'est ensuite élargie à la prise en charge globale de la santé des usagers, prenant en compte les différents risques sanitaires en fonction des produits, des personnes et de leur environnement.

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre Outre un fort message de prévention et d'information, elle se base aussi sur différentes actions comme : –les programmes visant à l'échange des seringues, –la mise en place de traitement de substitution, –l'hébergement même temporaire, –la mise en place de sites d'injection, –la mise en place de groupes d'auto support (un injecteur ou un ex-injecteur sera plus convainquant pour ses paires) et le testing. –Les résultats les plus visibles de la réduction des risques liés à la toxicomanie se mesurent principalement dans la réduction des décès par overdose et la baisse de transmission du VIH et de l'hépatite C. Mais au-delà des résultats visibles, il s'agit surtout d'une meilleure prise en charge sanitaire et sociale des toxicomanes.

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre illustrations Cas cliniques et questions sur les cas difficiles…

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre Plan gouvernemental de lutte contre les drogues illicites, le tabac et lalcool ( ) Ce plan fait de lécole un acteur de premier plan dans la politique de prévention. Il prévoit que tous les élèves bénéficient à chaque niveau de leur scolarité, dans le cadre de leur emploi du temps, dune éducation à la prévention des pratiques addictives portant sur le tabac, lalcool, le cannabis et dautres substances licites ou illicites. Le code de léducation, en conformité avec la loi de santé publique n° du 9août 2004, prévoit, dans son article L , quune information établissant les conséquences de la consommation de drogues sur la santé, notamment les effets neuropsychiques et comportementaux du cannabis, soit délivrée dans les collèges et les lycées, à raison au moins dune intervention par an, par groupes dâge homogène.

Jean-Pierre VOUCHE C.C.A.S de REIMS Octobre Lobjectif de ce guide dintervention est de définir les conditions propices à la mise en œuvre dune action de prévention en classe, dapporter des éléments de démarche et de contenus pour ces interventions et dassurer un apport dinformations scientifiquement validées. La démarche de prévention ainsi définie offre un espace de réflexion, qui permet aux élèves dabor der les problèmes posés par leur exposition (éventuelle) aux produits psycho-actifs.