Syndrome Métabolique Service de médecine interne et nutrition Pr Jean-Paul RENARD Service de médecine interne et nutrition CHU de Tours
Le syndrome plurimétabolique, c’est avant tout: Un état pathologique à haut risque cardiovasculaire étude NHANES* Sujets de + de 50 ans, Prévalence des maladies coronaires Ni SPM, ni D : 8.7% SPM seul : 13.9% (++++) D seul : 7,5% SPM + D : 19,2% * National heealth and Nutrition Examination Survey
Prévalence de la maladie coronarienne 20 % 15 % 10 % 5 % SM sans D D sans SM SM + D Prévalence de la maladie coronarienne chez les hommes de plus de 50 ans aux USA (Alexander, diabetes., 2003)
ATP III : le syndrome métabolique (SM). DÉFINITION Slide 1 ATP III : le syndrome métabolique (SM). Le diagnostic est établi lorsqu’au moins trois de ces facteurs de risque sont présents : Expert panel on detection, Evaluation andTtreatment of Hight Blood cholesterol in Adults. JAMA 2001 ; 285 : 2486-97.
Commentaires Slide 1 Le syndrome métabolique (SM) est une entité physiopathologique maintenant bien définie qui répond à des critères précis, même s’ils sont appelés à évoluer dans le temps. La définition la plus communément admise est celle du NCEP ATP III, paru dans le JAMA en 2001. Le diagnostic de syndrome métabolique est établi lorsque le patient présente au moins trois des cinq facteurs suivants : • pression artérielle ≥ 130/85 mmHg ; • adiposité abdominale avec un tour de taille > 102 cm chez l’homme, et > 88 cm chez la femme ; • élévation des triglycérides ≥ 150 mg/dl ; • diminution du HDL-C < 40 mg/dl chez l’homme et < 50 mg/dl chez la femme ; • glycémie à jeun > 1,10 mmol/l.
UN RISQUE MULTIPLIÉ PAR 2 Slide 3 NHANES II. (Second National Health and Nutrition Examination Survey II) Odds ratio par patients sains DM- et SM- (suivi : 13 ans). En moyenne, le risque cardiovasculaire est donc multiplié par 2 en présence d’un syndrome métabolique (SM).
SYNDROME MÉTABOLIQUE : UN GRADIENT NORD-SUD Slide 5 Hommes Femmes 26,5 % Lille 22 % 25,7 % Strasbourg 23,9 % Identique à l’Europe du nord aux États-Unis Identique NCEP III OMS 16 % Toulouse 13,3 % Hommes 22,5 % Femmes 18,5 %
Commentaires Slide 5 En France, la prévalence du syndrome métabolique, selon les critères du NCEP ATP III, montre un gradient nord-sud que l’on retrouve dans toutes les études de cohortes sur les maladies cardiovasculaires. Cette prévalence est plus importante à Lille qu’à Toulouse. En France, 22,5 % des hommes présentent un syndrome métabolique contre 18,5 % de femmes en moyenne.
ÉPIDÉMIOLOGIE DU SYNDROME MÉTABOLIQUE AUX ÉTATS-UNIS Slide 6 Prévalence des événements cardiaques par SM et/ou diabète dans une population NHANES (âge > 50 ans). Alexander GM, et al. Diabetes 2003 ; 52 : 1210-14.
Slide 7 POUR AUTANT, CETTE DÉFINITION DU SYNDROME MÉTABOLIQUE EST-ELLE VALABLE DANS TOUS LES PAYS ?
UNE NOUVELLE DÉFINITION DU SYNDROME MÉTABOLIQUE Slide 11 Pour qu’un sujet puisse être défini comme ayant un syndrome métabolique, il faut : Fédération internationale de diabétologie ; septembre 2006.
Commentaires Slide 11 Pour qu’un sujet puisse être défini comme ayant un syndrome métabolique, il faut : • qu’il soit porteur d’une obésité abdominale centrale, définie comme une circonférence abdominale > 94 cm chez l’homme, et > 80 cm chez la femme de type européen, avec quelques ajustements pour d’autres groupes ou spécificités ethniques ; • et qu’il ait au moins deux autres des facteurs prédisposant : - TG élevés >150 mg/dl ou un traitement spécifique de cette anomalie lipidique ; - un HDL C <40 mg/dl chez l’homme, ou < 50 mg/dl chez la femme, ou un traitement spécifique de cette anomalie lipidique ; - une élévation de la pression artérielle systolique > 130 mmHg ou une PAD > 85 mmHg, ou un traitement de cette hypertension ; - une élévation de la glycémie > 1 g/l ou un diagnostic de diabète de type II.
La prévention primaire du syndrome métabolique Slide 12 Il suffit de maigrir : n Il suffit de ne plus manger de choses sucrées : - enrichir votre alimentation en céréales ; - faire attention en permanence à ce que vous mangez : pain ou pâtes, il faut choisir. n Il suffit de faire de l’exercice physique : 1 heure de marche par jour.
LES RECOMMANDATIONS THÉRAPEUTIQUES Slide 13 Les recommandations thérapeutiques passent d’abord par une prise en charge hygiéno-diététique avec des recommandations qui paraissent évidentes, mais qui sont rarement suivies avec rigueur. Plus l’intervention thérapeutique est précoce et importante, plus le risque cardiovasculaire diminue.
Slide 14 QUELLES SONT LES RÉPONSES DU DIABÉTOLOGUE CONFRONTÉ AU SYNDROME MÉTABOLIQUE ? Les cibles thérapeutiques du syndrome métabolique sont, d’une part, de prévenir la survenue d’un diabète de type II, mais aussi et surtout de prévenir la survenue d’un événement cardiovasculaire. En effet, si l’on se réfère à la définition du syndrome métabolique du NCEP ATP III, on remarque que l’incidence des cas de nouveaux diabètes à 5 ans atteint 17,9 %, lorsque le patient présente de quatre à cinq facteurs du syndrome métabolique.
ÉPIDÉMIOLOGIE DU SYNDROME MÉTABOLIQUE AUX ÉTATS-UNIS Slide 15 Étude épidémiologique menée, en 2002, sur 4 423 Américains sans diabète à l’entrée dans l’étude. Klein B, et al. Diabetes Care 2002 ; 25 : 1790-4.
Nakanishi K, et al. Diab Res Clin Pract 2004 ; 63 : 158-94. … ET AU JAPON Slide 16 Étude épidémiologique menée sur 3 298 Japonais sans diabète à l’entrée dans l’étude (suivi de 7 ans). Nakanishi K, et al. Diab Res Clin Pract 2004 ; 63 : 158-94.
Commentaires Slide 16 On retrouve ces mêmes données, dans une étude japonaise, où l’on observe un risque multiplié par plus de 5 de développer un diabète en cas de présence d’un syndrome métabolique.
Slide 17 L’IMPORTANT EST DE SAVOIR QUEL EST LE FACTEUR LE PLUS SIGNIFICATIF DU SYNDROME MÉTABOLIQUE DANS L’APPARITION D’UN DIABÈTE DE TYPE II 1. Klein B, et al. Diabetes Care 2002. 2. Boyoko E, et al. Diabetes Care 2000. 3. Hanson R, et al. Diabetes 2002.
Commentaires Slide 16 On retrouve ces mêmes données, dans une étude japonaise, où l’on observe un risque multiplié par plus de 5 de développer un diabète en cas de présence d’un syndrome métabolique.
Slide 18 LE RÔLE DE L’ADIPOCYTE EST MAJEUR CHEZ CES PATIENTS AYANT UNE OBÉSITÉ ABDOMINALE : IL CONTRIBUE GRANDEMENT À L’APPARITION DU SYNDROME MÉTABOLIQUE
Commentaires Slide 16 On retrouve ces mêmes données, dans une étude japonaise, où l’on observe un risque multiplié par plus de 5 de développer un diabète en cas de présence d’un syndrome métabolique.
Sécrétion angiotensinogène LE RÔLE DE L’ADIPOCYTE EST EN EFFET EXTRÊMEMENT IMPORTANT DANS L’APPARITION D’UN SYNDROME MÉTABOLIQUE Slide 19 Adipocyte Sécrétion angiotensinogène Adipocytose Cytokine inflammatoire Insulinorésistance
LE FACTEUR GÉNÉTIQUE JOUE AUSSI UN RÔLE DANS L’APPARITION DU SYNDROME MÉTABOLIQUE Slide 20 Contrôle du poids Activité physique ++ Gènes pour l’insulinorésistance Poids Sédentarité ++ Insulinorésistance + Pas d’insulinorésistance Production d’insuline (hyperinsulinémie) Glycémie normale Glycémie Diabète OK Pas de diabète Production d’insuline
Commentaires Slide 20 Il s’agit de la présence du gène de l’insulinorésistance qui prédispose à la survenue d’un diabète. L’activité physique et le contrôle du poids permettent d’éviter l’apparition d’un diabète même chez un porteur du gène de l’insulinorésistance. Dans le cas contraire, en l’absence d’activité physique ou en cas de prise de poids, l’insulinorésistance entraîne une augmentation de la production d’insuline et une hyperinsulinémie qui va contrer l’hyperglycémie. Cependant, après quelques années, l’épuisement du pancréas entraîne une diminution de la production d’insuline et un diabète apparaît.
Slide 21 L’ADIPOCYTE, DONT LA QUANTITÉ AUGMENTE AUSSI BIEN DANS LES MUSCLES QUE DANS LE CŒUR OU LE FOIE, EST BIEN UN ÉLÉMENT MAJEUR SUR LES CONSÉQUENCES PHYSIOPATHOLOGIQUES DE CE SYNDROME MÉTABOLIQUE
Graisse dans les muscles Slide 22 Syndrome métabolique. Obésité abdominale TNF, IL-1 RA … adiponectin Graisse viscérale + Graisse dans les muscles Graisse dans le foie Graisse dans le cœur Insulinorésistance Hyperglycémie Diabète Hyper TG HDL-C bas
COMMENT RÉDUIRE LE RISQUE D’APPARITION D’UN DIABÈTE DE TYPE II CHEZ LES PATIENTS PORTEURS D’UN SYNDROME MÉTABOLIQUE ? Slide 23 Activité physique Perte de poids Traitement médical
Le taux de conversion en nouveaux cas de diabète est de 4,8 % par an Slide 24 L’ÉTUDE DPP PERMET DE DÉMONTRER LE RÔLE PRÉPONDÉRANT DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE ET DE LA PERTE DE POIDS Incidence du diabète à 2,8 ans. N Engl J Med 2002 ; 346 : 393. Le taux de conversion en nouveaux cas de diabète est de 4,8 % par an dans le bras « style de vie » contre 7 % dans le bras metformine, et 11 % dans le bras témoin, où les patients recevaient cependant des conseils diététiques, mais sans être suivis régulièrement comme dans le bras « style de vie ».
LES AGONISTES DES PPAR- Slide 26 Les agonistes des PPAR- (Peroxisome Proliferator-Activated Receptors) : les glitazones. n la sensibilité à l’insuline ; n modifient les paramètres lipidiques (ex : augmentation du HDL-C) ; n l’inflammation ; n démontrent aussi, in vitro, une diminution de l’apoptose au niveau des cellules -pancréatiques.
LE RIMONABANT : UN NOUVEAU TRAITEMENT Slide 27 Le rimonabant est un antagoniste récepteur cannabinoïde (CB1). nNombre de cigarettes fumées. nPoids. nHyperglycémie. nTriglycérides. nHDL-C.
D’AUTRES SUBSTANCES ONT ÉTÉ TESTÉES Slide 29 Orlistat L’orlistat est une drogue inhibant l’absorption intestinale des graisses. Dans une étude prospective (XENDOX) sur 4 ans, l’orlistat a démontré : n du poids ; n de la circonférence abdominale.
Slide 30 LES SARTANS ET LES IEC SONT IMPORTANTS DANS LE TRAITEMENT DU SYNDROME MÉTABOLIQUE ESSENTIELLEMENT PAR LA RÉDUCTION DE SURVENUE D’UN DIABÈTE CHEZ LES PATIENTS À HAUT RISQUE CARDIOVASCULAIRE
RÉDUCTION DE 25 % DE LA SURVENUE D’UN DIABÈTE Slide 31 Les hypothèses : • amélioration de la vascularisation musculaire et/ou pancréatique ; • réduction de l’angiotensine II circulante qui entraînerait une différenciation des préadypocytes en adipocytes matures. Une métaanalyse réalisée à partir de 12 essais contrôlés impliquant un inhibiteur de l’enzyme de conversion ou un AAII montre que ces deux classes thérapeutiques diminuent en moyenne de 25 % la survenue d’un diabète.
Capacité des différents sartans à activer les PPAR- Slide 33 Capacité des différents sartans à activer les PPAR- Benson SC, et al. Hypertension 2004 ; 43 : 993-1002.
ACTION DU TELMISARTAN SUR LES PPAR- Comparaison de deux sartans. Slide 34 Comparaison de deux sartans. Vitale C, et al. Cardiovascular Diabetology 2005.
Définitions 1923 : Kylin : HTA + hyperglycémie + goutte 1950 : J.Vague: obésité abdominale + diabète 1988 : Reaven : Syndrome X Syndrome plurimétabolique Syndrome dysmétabolique Syndrome d’insulino-résistance Deadly quartet Plusieurs définitions : - OMS - NCEP* : ATPIII (2001) - EGIR (2002) - IDF (2005) * National Cholesterol Education Program – Adult treatment Panel III
Hypertension artérielle Facteurs de risque Critères Hypertension artérielle Dyslipidémie Obésité centrale ou générale Microalbuminurie PA > 140/90 mm de Hg ou Traitement antihypertenseur Hypertriglycéridémie > 1,5 g/l ou HDL-c < 0,35 g/l chez l’homme < 0,40 g/l chez la femme TT/TH > 0,9O chez l’homme > 0,85 chez la femme ou IMC > 30 kg/m2 > 30 mg/24h Définition du syndrome métabolique selon O.M.S.,1999 Intolérance au glucose ou diabète avec au moins 2 critères du tableau
Le diagnostic est établi lorsque plus de 3 critères sont réunis Facteurs de risque Seuil de définition Obésité abdominale (tour de taille) Hommes Femmes Triglycéridémie HDL-c Pression artérielle Glycémie à jeun >102 cm > 88 cm >1,5 g/l < 0,40 g/l < 0,50 g/l < 130/8O mm Hg > 1,10 g/l Critères du NCEP (National Cholestérol Education Program – J.A.M.A.,2001) Le diagnostic est établi lorsque plus de 3 critères sont réunis
Obésité abdominale (tour de taille) Hommes Femmes Triglycéridémie Facteurs de risque Seuil de définition Obésité abdominale (tour de taille) Hommes Femmes Triglycéridémie HDL-c (ou traitement hypolipémiant) Pression artérielle (ou traitement) Glycémie à jeun (ou traitement hypoglycémiant) >94 cm > 80 cm >1,35 g/l < 0,40 g/l < 0,50 g/l < 130/8O mm Hg > 1,10 g/l Critères de l’IDF(International Diabetes Federation -2005) Le diagnostic est établi lorsque plus de 3 critères sont réunis
Obésité abdominale (tour de taille) Hommes Femmes Triglycéridémie Facteurs de risque IDF EGIR Obésité abdominale (tour de taille) Hommes Femmes Triglycéridémie HDL-c (ou traitement hypolipémiant) Pression artérielle (ou traitement) Glycémie à jeun (ou traitement hypoglycémiant) > 94 cm > 94 cm > 80 cm > 80 cm >1,35 g/l > 1,80 g/l < 0,40 g/l < 0,40 g/l < 0,50 g/l < 0,40 g/l < 130/8O > 140/90 > 1,10 g/l > 1,10 g/l Critères de l’IDF(International Diabetes Federation -2005) et de l’EGIR (Groupe Européen d’Etude de l’Insulinorésistance – 2002)
Une approche simplifiée* Association TG 2 mmol/L et tour de taille 90 cm Forte corrélation avec : hyperinsulinémie apoB LDL petites et denses *Desprès JP et al. Circulation 2000
Epidémiologie Etude US multiethnique : 3305 noirs, 3477 mexicains, 5581 blancs, âge > 20 ans Prévalence : 22,8% des H, 22,6% des F Selon poids : Poids normal : 4,6% H, 6,2% F Surpoids : 22,4% H , 28,1% F Obésité : 59,6% H, 50% F Ethnie : blancs noirs mexicains Hommes : 24,3% 13,9% 20,8% Femmes : 22,9% 20,9% 27,2 % HTA ++ Park et al, Arch Intern Med, 2003
Prévalence su syndrome métabolique dans les centres MONICA (1995-98) Hommes (%) Femmes (%) Lille 26,5 25,7 Strasbourg 22,0 23,9 Toulouse 16,0 13,3 Tous les centres 22,5 18,5 Prévalence su syndrome métabolique dans les centres MONICA (1995-98)
Thomas et coll: ESH. Juin 2005 ♂ 66 220 ♀ 35 495 SPM* (+HTA) 19,1% 14,9% SPM* (- HTA) 4,7% 2,3% Thomas et coll: ESH. Juin 2005 * 3 critères du NCEP 2001
Les Composants du syndrome métabolique La masse grasse augmentée Une dyslipidémie Une utilisation glucidique altérée Une augmentation des résistances périphériques
Les anomalies Anthropométriques L’obésité viscérale/abdominale Évaluée par le tour de taille Bonne corrélation avec la graisse abdominale, viscérale Obésité dite « androïde » BMI : moins bonne corrélation Corrélation positive avec l’insulinémie AJ et apoB + simple et – coûteux que TDM ou IRM Permet un suivi simple
Comparison of Metabolic Variables in Men with Low (<102 cm) Versus High (>102 cm) Waist Circumference Values Normal Weight Overweight Class I Obese Low WC High WC Low WC High WC Low WC High WC ( n = 3113) ( n = 30) ( n = 2230) ( n = 851) ( n = 177) ( n = 984) Systolic BP, mm Hg 125 ± 18 139 ± 18* 125 ± 15 133 ± 18* 125 ± 12 132 ± 17* Diastolic BP, mm Hg 74 ± 12 80 ± 11* 77 ± 11 80 ± 10* 77 ± 11 81 ± 10* Fasting glucose, mg/ dL 95 ± 27 103 ± 23* 96 ± 23 102 ± 40* 97 ± 14 107 ± 39* Total cholesterol, mg/ dL 191 ± 120 218 ± 30* 203 ± 40 214 ± 43* 206 ± 36 212 ± 39* LDL-cholesterol, mg/ dL 120 ± 37 140 ± 36 130 ± 35 138 ± 36* 147 ± 41 135 ± 35* HDL-cholesterol, mg/ dL 52 ± 15 52 ± 14 45 ± 13 42 ± 11* 44 ± 13 40 ± 11* Triglycerides, mg/ dL 115 ± 90 130 ± 47 155 ± 108 194 ± 125* 195 ± 188 230 ± 288* Data are presented as groups means ± SD Data are presented as groups means ± SD * significantly different than low WC group within the same Janssen et al. Arch Intern Med 162(18): 2017, 2002.
Mesure de la circonférence abdominale Mesure:Entre l’épine illiaque supérieure et les dernières côtes, après expiration normale. Risque bas augmenté majeur < 93 cm 94 – 101 cm > 102 cm < 79 cm 80- 87 cm > 88 cm ♂ ♀ Obesity Research Vol 6: S2, 1998.
Mesures de la graisse viscérale Upper body obesity, specifically visceral obesity, is associated with adverse health consequences and elevated plasma free fatty acid (FFA) concentrations. It has been proposed that excess release of FFA from visceral fat is a significant contributor to these adverse health consequences, because the FFA enter into the portal circulation to affect the liver and from there enter the systemic circulation via the hepatic vein. KW: obesity, fatty acids Graisse sous cutanée Graisse Viscerale
Les anomalies lipidiques Une dyslipidémie Quantitative : TG (surproduction) HDL lipémie post-prandiale (chylomicrons) LDL-C (pas toujours) Qualitative : nombre LDL petites et denses (phénotype B) taille des Lp riches en TG
Les Anomalies Glucidiques Une utilisation glucidique altérée : Hyperglycémie modérée à jeun : Glycémie AJ 1,10 g/l (6,1 mM) et 1,26 g/l (7 mM) Intolérance aux hydrates de carbone : HGPO (75 g glucose) : G à 2H 1,40 g/l et 2 g/l Diabète
Les Anomalies Artérielles HTA PAS 130 mmHg PAD 85 mmHg Une augmentation des résistances périphériques Dysfonction endothéliale
Anomalies associées Hyperuricémie Microalbuminurie insulinémie Etat prothrombotique : PAI-1 fibrinogène Etat inflammatoire : CRP us IL6 Stéatose hépatique (NASH) SAS SOPK
Les agents du syndrome métabolique Lipides Triglycérides Acides gras Glucides Glucose Glycogène Protides Néoglucogénèse
Les organes du syndrome métabolique Adipocyte Intestin Foie Muscle
Physiopathologie : insulinorésistance Insulinorésistance tissu adipeux lipolyse AG libres plasmatiques Insulinorésistance musculaire captation glucose Insulinorésistance hépatique néoglucogénèse glucose plasmatique synthèse VLDL insulinosécrétion (si déficiente = diabète)
Les conditions du syndrome métabolique Surcharge calorique chronique non adaptation de la dépense energétique stockage incomplet déstockage viscéral Insulinorésistance entrée glucose entrée acides gras glycémie Acides gras libres néoglucogénèse hépatique lipolyse
Conséquences du syndrome métabolique glycémie Acides gras libres synthèse VLDL par le foie Triglycérides entrée glucose musculaire insulinosecrétion produits de la glycation inflammation thrombose activité SRA LDL petites et denses HDL-C remnants
Traitement du SPM Il faut avant-tout chercher à réduire l’adiposité viscérale : réduire l’apport énergétique - augmenter les dépenses (activité physique)
~10% Weight loss Reduced obese Abdominally obese High CHD Risk Low Subcutaneous AT Diet Physical activity ~10% Weight loss ~ 30 Visceral AT loss Improved Reduced obese Low waist Visceral adipose tissue Deteriorated Impaired Lipid profile Insulin sensitivity Insulinemia Glycemia Susceptibility to thrombosis Inflammation markers Endothelial function Abdominally obese High waist High CHD Risk Low Adapted from Després et al. BMJ (2001) 322:716-720
Modification du style de vie Reconditionnement alimentaire graisses totales 30% énergie totale graisses saturées 10% énergie totale AG mono insaturés oméga 3 fibres 15 g / 1000 Kcal Éviter régime riche en hydrates de carbone car : Afflux hépatique HdC hép. AG, et LPL TG HDL LDL petites et denses Glycation de protéines prématurée de la capacité insulinosécrétrice cellule
Le poids des aliments pour 600 kcal 695 g 265 g Cette figure illustre la densité énergétique d’un déjeuner copieux en regard de 3 petits morceaux de fromage… Pour un apport énergétique comparable de 600 kcal. Nom de Poids de Energie Glucides Lipides Protides % de l ’apport l’aliment la portion (kcal) (g) (g) (g) énergétique (g) total Tomates 107,25 84 3,5 7,54 0,8 14,3 + 1 c. à soupe d’huile Filet de cabillaud 100 97 0 1 22 16,5 Sauce crème fraîche 30 49 0,9 4,5 0,6 8,4 (15% MG)+ ciboulette Riz blanc 150 178,5 39,5 0,3 3,5 30,5 Haricots verts 150 36 7 0,3 3,5 6,2 1 cuillère à soupe 7,25 65 0 7,24 0 11,1 de matière grasse Salade de fruits frais 150 77,2 16 0,8 1,5 13 Total 694,5 586,7 66,9 21,7 31,9 100 "J’ai bien mangé …" Nom de Poids de Energie Glucides Lipides Protides % de l ’apport l’aliment la portion (kcal) (g) (g) (g) énergétique (g) total Pain blanc 50 135 28 0,5 4 21,6 (2 tartines) Emmenthal 30 113 0 8,5 9 18 Roquefort 30 111 0 10 5,5 17,8 Camembert 30 85 0 6,5 6,5 13,6 Crème au chocolat 125 181 26 6 6 29 Total 265 625 54 31,5 31 100 "Je n’ai pas beaucoup mangé …" 11
Effets de l’ activité physique et de la perte de poids transporteurs du glucose (GLUT) au niveau du muscle captation du glucose médiée par l’insuline oxydation des AG surcharge en graisses, en particulier hépatique Effets positifs sur les métabolismes : Glucidique Lipidique la PA
Traitement du SPM Double objectif: Prévention de l’apparition d’un diabète de type 2 Prévention des maladies cardio vasculaires
Traitement du SPM Médicaments de l’insulinorésistance? - Biguanides - Glitazones Traitement de l’HTA Aspirine? Traitement de la dyslipidémie
Forte dose de statine comparée à faible dose de statine + Ezetimibe (LDL) Moyenne % de baisse du LDL-C Prava Prava10 + EZE Simva Simva10 + EZE Atorva Ator10 + EZE 40mg 80mg 80mg -10 Moyenne de variation de LDL-C (%) -20 -30 -29 -34 -40 -44 -44 -50 -54 -53 -60 Davidson, JACC, 2002;40:2125 Ballantyne, Circulation, 2003;107:2409 Melani, EHJ 2003 24.717-728 n = 65 / groupe de traitement
RCP INEGY Présentation INEGY® 10 mg/20 mg, comprimé Ezétimibe 10 mg Simvastatine 20 mg INEGY® 10 mg/40 mg, comprimé Simvastatine 40 mg Il existe 2 présentations d’Inegy. Pour information, les dosages d'Inegy 10/10 et 10/80 mg ne sont pas disponibles en France. ► RCP (pdf)
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