La cartographie Formation continue / académie de Poitou-Charentes Mercredi 2 avril 2008
1. La cartographie au collège. 2. La cartographie au lycée. 3. Cartes, croquis, schémas : définitions Nous aborderons la cartographie au collège et au lycée : dans les programmes, nous aborderons également les usages, les manuels scolaires et les épreuves. Nous irons vite car ce sont des choses que vous connaissez, l’intérêt étant peut-être de faire un point sur le collège pour ceux qui sont en lycée et vice-versa.
1. La cartographie au collège. Enseigner au collège, histoire, géographie, éducation civique, programmes et accompagnements, CNDP, juillet 2002. 1.1. Étudier une carte. 1.2. Réaliser un croquis.
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1. 1 1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 1/5 1.1. Etudier une carte Programme du cycle d’adaptation, classe de 6ème « La carte et l’image sont les deux outils pédagogiques du programme de géographie de sixième. (…) Dans un premier temps, les élèves se familiarisent avec un petit nombre de cartes montrant les grandes distributions. » 21 : cela peut sembler beaucoup mais si l’on rapporte cela aux 105 heures de cours, ce n’est pas énorme. Peut-être en faisons-nous « étudier » davantage. C’est surtout beaucoup moins que le nombre de cartes que l’on trouve dans les manuels. Les grandes distributions : population, États, ensembles de relief, domaines climatiques Au moins 21 cartes à étudier en histoire (en général, une par chapitre) et en géographie.
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1. 1 1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 2/5 Programme du cycle central, 5ème et de 4ème « (…) Les programmes indiquent un certain nombre de cartes à partir desquelles seront mémorisées les principaux repères spatiaux ». « (…) L’étude croisée des cartes et des paysages permet de reconnaître et de connaître le monde. » Croisement des cartes et des paysages et approche multiscalaire. « L’observation d’un même phénomène à différentes échelles sera privilégiée » 24 cartes en 5ème et 19 en 4ème à étudier.
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1. 1 1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 3/5 Classe de 3ème « En 3ème (…) les mises en relation sont plus complexes : les élèves confrontent et classent les données rassemblées. Ainsi apprennent-ils la construction critique du savoir historique et géographique. » Au moins 18 cartes en 3ème à étudier.
Une progression vers la complexité à mettre en œuvre. 1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.1. Étudier une carte 4/5 Une progression vers la complexité à mettre en œuvre. Un lien fort entre la carte et l’image (notamment le paysage). Deux objectifs prépondérants : développer l’esprit critique et croiser les langages. Dans les manuels : beaucoup de cartes, environ une dizaine par chapitre de géographie, en général une par double page. Quasiment plus de chorêmes, peu de cartes topographiques / Principalement des cartes dans le corps du chapitre (analytiques, thématiques, quantitatives) et un croquis de synthèse à la fin bien souvent. « Données » : historiques, naturelles, culturelles, démographiques et économiques observées. « Lien fort » : Y compris dans Qu'apprend-on au collège préfacé par Jack Lang, CNDP XO Editions, 2002, gros succès de librairie auprès des parents.
1. La cartographie dans les programmes du collège / 1. 2 1. La cartographie dans les programmes du collège / 1.2. Réaliser un croquis 5/5 1.2. Réaliser un croquis Classe de 6ème « Le langage de la carte est essentiel en géographie. On évitera dans ce domaine la simple reproduction et on exercera les élèves à l’élaboration de croquis élémentaires (localisation, mises en relation) » Simple reproduction : nous le faisons et c’est nécessaire ne serait-ce que pour faire localiser. Elaboration de croquis élémentaires : le faisons-nous assez ? Échos des professeurs de lycée : les élèves ne semblent pas avoir fait beaucoup de croquis au collège… Sans doute en faisons-nous mais peut-être pas assez, peut-être ne l’inscrivons-nous pas suffisamment dans une progression impliquant à la fois une répétition importante et une difficulté croissante et sans doute, cette progression est-elle discontinue de la 6ème à la 3ème par manque d’harmonisation au sein des équipes et d’élaboration d’une progression commune. Ainsi, les pratiques étant différentes d’un collègue à l’autre, les élèves n’intègrent-ils pas cela comme un élément essentiel et oublient qu’ils l’ont fait. Peut-être également guidons-nous trop nos élèves et ne laissons-nous pas assez la part de choix qui est nécessaire à la constitution de connaissances métacognitives (en faisant procéder les élèves par essais-erreurs, en leur laissant emprunter des voies qu’ils devront peut-être abandonner…). Il me semble qu’on peut avoir une réflexion sur l’outil à ce niveau : des essais-erreurs sous forme de gommage, « re » coloriage, « e » traçage sur une feuille papier entraîne vite une illisibilité tandis que les TIC permettent à volonté de faire, de refaire, de se tromper, d’ajuster sans grever la qualité du résultat final. Bien évidemment, faire des croquis à la main demeure essentiel en soi (très beaux croquis à la mains faits par des professionnels dans l’atlas du monde diplomatique) et parce que cela correspond à l’épreuve du bac. 3ème « Ils [les élèves] apprennent à construire, à partir d’un fond de carte, un croquis explicatif et sa légende ». Prêts pour le lycée…
2. La cartographie au lycée. 2.1. La carte : un outil d’analyse 2.2. Le croquis : un mode d’expression 2.3. cartographie et TICE 2.4. L’épreuve du Bac
« L’analyse de cartes … et 2. La cartographie dans les programmes du lycée 1/7 Les textes officiels (N°référencés dans le diaporama) 1. BO Hors Série N°6 - 31 août 2000 (2nde) 2. Circulaire de l'inspection générale / Géographie de Seconde 3. BO Hors Série n°7 – 3 octobre 2002 (1ère et Tle ES–L / S) 4. Documents d’accompagnement (CNDP juillet 2003 et juin 2004) 5. BO N°12 – 29 juin 1995 (1ère et Tle STG et 1ère STI–STL–SMS) La carte et le croquis « des outils majeurs » 1. p 3/ Mise en œuvre du programme de géographie - 3 - L'utilisation des outils géographiques) De la Seconde à la Terminale il s’agit de confirmer et de consolider deux apprentissages « qui sont déjà au collège les fondements pédagogiques de l'approche des documents. » (4. p 6/ – la maîtrise de méthodes d’analyse et de modes d’expression) « L’analyse de cartes … et la réalisation de croquis » (1. p 2)
2.1. La carte : un outil d’analyse - lycée 2/7 En Seconde : En géographie … « Une place privilégiée est accordée à l'analyse de cartes et à la réalisation de croquis. » (1. p 2/ ) La carte un outil majeur (1. p 3/) pour … « privilégier le repérage, la lecture critique et la mise en relation des informations » (1. p 3/) En géographie : « l’étude de chaque thème s’appuie donc sur des cartes à différentes échelles… (1. p 3/) « … il est nécessaire [que…] les études de cas s’appuient prioritairement sur des cartes » (2. /2.2 mettre en perspective les études de cas) En histoire : Les commentaires des thèmes 3, 4 et 6 indiquent de s’appuyer sur des cartes (1. p 7 et 8)
« De la carte au croquis »… (4. (p 6 /) 2.1. La carte : un outil d’analyse - lycée 3/7 En cycle terminal : « … L’approche multiscalaire… privilégie la carte, … pour former les élèves au raisonnement géographique. » (3. introduction / géographie ligne 9 en ES et L – ligne 7 en S) Un outil « d’analyse » « Un document à privilégier par rapport aux textes car davantage porteur d’une véritable information géographique » (4. (p 7/ – des modalités de mise en œuvre – la place du document) … pour « former les élèves à la maîtrise d’outils pratiques d’analyse de l’espace : savoir lire une carte, y compris une simple carte routière, savoir interpréter[…], un croquis, … » (4. (p 10 / orientations pour la géographie – cohérence d’ensemble du cycle terminal) Et… « apprendre à interpréter de manière critique différents types de cartes, croquis, schémas… » ; « objectif commun avec l’enseignement de l’histoire » (4. (p 10 /) p 11) « De la carte au croquis »… (4. (p 6 /)
2.2. Le croquis : un mode d’expression - lycée 4/7 En cycle terminal : « … L’approche multiscalaire… privilégie … le croquis, le schéma, l’image pour former les élèves au raisonnement géographique. » (3. introduction) « Un mode d’expression » d’ « un discours d’histoire ou de géographie » (4. p 6 – la maîtrise de méthodes d’analyse et de modes d’expression) …pour « permettre à l’élève de produire un raisonnement géographique… de produire lui-même des croquis ou des schémas » (4. p 11 / Cartes, croquis, schémas) « comprendre une carte » c’est avoir la… « maîtrise des grandes règles de ce langage (symboles, couleurs, proportionnalité » … qui peut être acquis en 2nde » (4. p 6/) « apprendre à construire des croquis, éventuellement des schémas » (4. p 11 /) « Cet apprentissage doit particulièrement trouver sa place en 1ère »
2.3. cartographie et TICE - lycée 5/7 « Les TICE peuvent trouver là une application particulière (construction de cartes assistée par ordinateur…) » (3. introduction / ) ; par exemple « avec un logiciel de traitement statistique » ; « La carte quantitative … peut nourrir la construction d’un croquis à la main » (4.) En séries technologiques, la carte est un outil de repérage et d’analyse en histoire géographie, mentionné dans plusieurs thèmes des programmes.
lycée 6/7 Synthèse : (4. p 11) « La cartographie exerce 3 fonctions dans l’enseignement au lycée : Aider au repérage et à la mémorisation des noms de lieux Faciliter l’appropriation de connaissances sur l’organisation des espaces par son caractère visuel et synthétique Permettre à l’élève d’exprimer un raisonnement géographique lorsqu’il est placé en situation de produire lui-même des croquis ou des schémas. » L’apprentissage est progressif depuis le collège. Approfondi au lycée, il débouche sur la possibilité d’une épreuve au baccalauréat …
2.4. L’épreuve du Bac - lycée 7 / 7 BO n° 7 - 12 février 2004 « Exercices de la deuxième partie Réalisation d’un croquis de géographie À partir de ses connaissances et en réponse à un sujet donné, le candidat réalise un croquis de géographie accompagné d’une légende organisée. Le sujet porte sur l’un des thèmes ou ensembles géographiques définis par le programme. Il ne comporte pas de document si ce n’est, éventuellement, quelques brèves données statistiques. Il est accompagné d’un fond de carte. » Le commentaire n’est plus exigé.
3. Cartes, croquis, schémas La carte : « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif) » Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)
Le croquis : « – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ;» Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)
Le schéma : « – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» Exemple « – la carte, sous différentes formes, permet de repérer des lieux (carte d’un atlas), de représenter de manière la plus neutre et la plus exhaustive possible une portion d’espace (la carte IGN), de figurer l’extension d’un phénomène géographique quantifiable (carte de densités de population construite à l’aide d’un ordinateur à partir d’un fond administratif); – le croquis, appuyé sur un fond de carte, qui répond à une question que se pose l’auteur. Il est toujours une représentation personnelle donc discutable. Il implique des choix, une capacité à classer, à hiérarchiser des informations. La légende est l’expression de cette construction intellectuelle qui n’est jamais neutre. Le croquis est très présent dans les manuels ; il constitue aussi un exercice au baccalauréat ; – le schéma, représentation simplifiée qui cherche à aller à l’essentiel en s’affranchissant du fond de carte et de l’échelle. Il relève d’une démarche conceptuelle spontanée (le dessin au tableau qui appuie la démonstration du professeur) ou revendiquée (les productions de géographes universitaires).» (4)
Fin