Les procaryotes particulaires cours 4

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Les procaryotes particulaires cours 4

Les procaryotes particulaires Mycoplasma Chlamydia Rickettsia

Mycoplasmes Les mycoplasmes appartiennent à la classe des Mollicutes (de mollis cutis : peau molle) Définition = sont dépourvus de paroi, d’où l’aspect polymorphe et une insensibilité totale aux β-lactamines Ce sont de petit procaryotes capable de multiplication autonome (300-800 nm). Le génome de M. genitalium est le plus petit génome connu Les mycoplasmes rencontrés chez l’homme sont polymorphes, cocoïde ou filamenteux; et ne sont pas colorable par le Gram Le cycle de multiplication : élongation et fragmentation des formes filamenteuse dans des formes cocoïde et puis leur division

Taxonomie La classe de Mollicutes comprend 4 ordres: Mycoplasmatales Entomoplasmatales Acholeleasmatales Anaeroplasmatales Sont sépares après leur habitat naturel, leur exigence en stérols et un certain nombre d’autre propriétés. La famille Mycoplasmataceae inclue les 16 espèces rencontrées chez l’homme: Mycoplasma – 14 espèces Ureaplasma – 2 espèces Ils utilisent comme source principale d’énergie le métabolisme du glucose ou de l’arginine (Mycoplasma) ou de l’urée (Ureaplasma).

Caractères généraux Anaérobies facultatifs, ils exigent des milieux complexes, renfermant des stérols. Leur croissance est difficile et lente pour certaines espèces (allant de 24H pour Ureaplasma spp. , de 6 à 20 jours pour M. pneumoniae et beaucoup plus pour M. genitalium ). Leur virage en milieux liquide se traduit par le virage d’un indicateur coloré. Sur gélose ils donnent de petit colonies (50-300μm) visible a la loupe, prenant pour certains un aspect «d’œuf au plat», en raison de la pénétration des mycoplasmes dans la gélose. La culture dans les milieux de culture acellulaire est inhibé par des anticorps spécifiques

Caractères généraux Largement répandus dans la nature Colonisent chez l’homme les muqueuses respiratoires et génitales Certaines espèces sont pathogènes, présentent une forte affinité pour les cellules, ce sont des intracellulaires facultatifs Infections respiratoires – M. pneumoniae Infections génitales – M. genitalium, M. hominis et Ureaplasma spp (urétrite non- gonococcique non chlamydiennes aigues et chroniques, cervicites) Infection systémiques – chez des immunodéprimés Ce sont des contaminants fréquents de cultures cellulaires

Les procaryotes particulaires Mycoplasma Chlamydia Rickettsia

Chlamydia Définition= sont des eubactéries à développement intracellulaire obligatoire formant une inclusion intra-cyptoplasmique caractéristique. Taxonomie: Famille des Chlamydiaceae – 2 genres - Chlamydia - C. trachomatis : responsable d’infections oculaires et génitales Chlamydophila – C pneumoniae, C.psittaci : responsable d’infections respiratoires

Caractères généraux Le cycle de développement: Le cycle : la forme infectieuse et le corps élémentaire (CE),taille 200-400 nm, limite par une membrane cytoplasmique et par une paroi proche de celle des bactéries a gram - (il manque le peptidoglycane) Le cycle : - CE pénètre par phagocytose a l ’intérieur de la cellule hôte - CE se transforme en corps réticulé (CR), qui est une forme non infectieuse, métaboliquement active - multiplication des CR - il se forme ainsi une inclusion cytoplasmique dont la composition d’abord produit uniquement des CR qui vont se diversifier par transformation de CR en CE - Relargage des CE par lyse de la cellule.

Le cycle de développement

Le cycle de développement (CR – rouge CE – vert)

Conséquences de la multiplication intracellulaire obligatoire : Physiopathologique : des phénomènes d’hypersensibilité de type retardé Diagnostic : la nécessité d’utiliser des cultures cellulaires pour cultiver les chlamydia Thérapeutique : utilisation des antibiotiques pénétrant a l’intérieur des cellules (tétracyclines, fluoroquinolones, macrolides)

Les procaryotes particulaires Mycoplasma Chlamydia Rickettsia

Rickettsies Définition : Ce sont des bactéries à développement intracellulaire obligatoire, transmises a l’homme par des vecteurs (pou de corps, puce de rat, tique ) Taxonomie: Famille des Rickettsiaceae - 2 genres Rickettsia – espèces pathogènes pour l’homme – 2 groupes: - Groupe typhus – R. prowazeckii (typhus exanthemique), R. typhy (typhus murin) - Groupe des fièvres boutonneuses – R. rickettsii, R. conorii (fièvres boutonneuses méditerranéenne) Orientia – O. tsutsugamushi - le typhus des broussailles

Caractères généraux Sont des petits bacilles intracellulaires, la composition de leur paroi est proche de celle des bactéries a gram - Prend mal la coloration de Gram, elles sont colorées par la coloration de Gimenes ou Giemsa La culture de Rickettsies constitue la technique de référence doit être faite en laboratoire de sécurisé de niveau 3, sous hôte a flux laminaire Sur œuf d’embryon ou sur culture de cellules eucaryotes (endothéliale, HEL, VERO) produisent un effet cytopathique Traitement : antibiotique a pénétration intracellulaire (tétracyclines, fluoroquinolones, macrolides)

Coxiella burnetii Bactérie intracellulaire obligatoire Maintenant est classe a part de Rickettsia étant donne ses propriétés particulières Est un petit bacille ne pouvant pas être mis en évidence par la coloration de Gram, qui vit et se multiplie dans le phagolysosome des macrophages Présente une forme pseudo-sporulée responsable de sa très grande résistance dans le milieu extérieur et de son caractère très infectieux Responsable de la fièvre Q (query fever – fièvre d’origine inconnue) Traitement : (tétracyclines, fluoroquinolones, macrolides)