REPUBLIQUE DE GUINEE ----------- MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ----------- POLITIQUE SUR LES SCIENCES, LA TECHNOLOGIE.

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Transcription de la présentation:

REPUBLIQUE DE GUINEE ----------- MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ----------- POLITIQUE SUR LES SCIENCES, LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION (STI) ET INDICATEURS DE STI.

I/ POLITIQUE SUR LES SCIENCES, LA TECHNOLOGIE ET L’INNOVATION (STI) A/ STRUCTURE DU SYSTÈME SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE Au plan administratif 1. Le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Mission : Conception, élaboration et mise en œuvre de la politique du Gouvernement dans les domaines de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de la Documentation. 2. Le Conseil Supérieur de la Recherche Scientifique et Technique, composé de représentants de ministères, de la communauté scientifique, et des

utilisateurs des produits de la recherche scientifique et technologique. Mission : Consultation et orientation des activités de recherche scientifique et technique Au plan exécutif 3. La Direction Nationale de la Recherche Scientifique et Technique (DNRST), et les Institutions de Recherche

Une Division chargée de la stratégie et de la programmation Mission de la DNRST: Conception, élaboration, coordination et suivi- évaluation de la politique nationale en Science et Technologie. Structure de la DNRST Une Division chargée de la stratégie et de la programmation Une Division chargée de la valorisation et de l’information scientifique et technique

Un Service de Statistiques sur la Science et la Une Division Chargée de la coopération scientifique et technique. Un Service de Statistiques sur la Science et la Technologie de création récente. L’exécution de la R-D est réalisée par 38 institutions du secteur de l’Etat, et 15 de l’enseignement supérieur. Nombre d’institutions de R-D au niveau des Entreprises, en 2006 : une dizaine.

En plus des institutions de R- D, il existe 11 Services Scientifiques et Techniques et 15 établissements d’enseignement supérieur.

B/ ORGANES DE PROMOTION DES INNOVATIONS ET BENEFICIAIRES Division chargée de la valorisation et de l’information scientifique et technique Centre de Recherche et de Valorisation des Innovations et des Résultats de Recherche Service de la Propriété Intellectuelle (SPI) du Département de l’Industrie. Secteurs bénéficiaires des innovations : agriculture, élevage, santé et énergie.

C/ CADRE LEGAL DES ACTIVITES DE R&D Le développement des activités de R-D est régi par la Loi d’Orientation de la Recherche Scientifique et Technique (L/2005/011/AN) du 4 Juillet 2005. Cette Loi n’a pas été mise à jour depuis cette date, et n’a connu ni un début d’application, ni de révision.

D/ CONTRAINTES MAJEURES : Méconnaissance et la méfiance des décideurs et des entrepreneurs nationaux à l’égard des compétences locales ; Recours abusif à l’expertise étrangère avec une tendance de substitution à l’expertise nationale. A ces contraintes, s’ajoutent d’autres telles que : La vétusté des infrastructures scientifiques et des équipements ; L’insuffisance de formation, et de spécialisation des personnels scientifiques et d’encadrement ;

La faible motivation des chercheurs à la créativité et à l’innovation technologique ; Le manque d’eau et d’électricité dans les institutions de recherche. Ce qui explique que les chercheurs sont confrontés aux défis posés par leurs conditions de vie et de travail difficiles. En 2006, le nombre de chercheurs, nationaux et étrangers, était de 3711.

E/ CARRIERE DES CHERCHEURS La carrière des chercheurs, est réglementée par le Décret N°176/PRG/SGG/89 du 21 Septembre 1989 régissant les emplois de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le statut spécifique de leurs titulaires. Un mécanisme permettant de suivre les carrières des détenteurs de doctorat est prévu dans ce Décret.

F/ SOURCES DE FINANCEMENT Le financement de la R-D provient de deux sources : L’Etat à travers le Budget National de Développement (BND); La coopération internationale : la France, (Fonds d’Aide à la Coopération et Fonds de Solidarité Prioritaire), le Japon, la Belgique, le Canada, la Banque Mondiale (Programme Education Pour Tous), le PNUD, l’UNESCO, l’ISESCO, etc.

CONCLUSION L’ Atelier sur le renforcement des capacités du personnel des Instituts de Recherche , organisé à Conakry, du 8 au 10 Mars 2010 avec le soutien de l’ISESCO, a singulièrement mis l’accent sur la nécessité d'élaborer un document consensuel de planification stratégique dans lequel la politique nationale sur les STI déclarée , devra prendre en compte les préoccupations suivantes:

L’état des lieux du potentiel scientifique et technique national ; La définition des priorités nationales en matière de R-D et de vulgarisation; i La détermination des besoins en renforcement des capacités institutionnelles; L’identification des mécanismes de financement susceptibles de supporter les efforts de R-D. i

II/ STATISTIQUES ET INDICATEURS DE S-T A/ Etat actuel de collecte des données statistiques Faible couverture institutionnelle Collecte irrégulière Les statistiques ou indicateurs sur l’innovation ne sont pas recueillies Non utilisation de méthodes d’estimation des données

Non utilisation de sources secondaires comme principales sources de données. B/ Résultats de collecte 2009 Secteur: enseignement supérieur (31 institutions) Domaines S-T couverts : cinq domaines y compris les sciences sociales et humaines Manuels utilisés : Manuels de l’UNESCO, de Frascati et d’instructions de l’ISU

Appui Financier : UNESCO (Programme de participation 2008-2009) Méthode utilisée dans le calcul de l’équivalent temps plein (ETP) : N’i = Ni x ci dans laquelle, N’i = Nombre de personnes ETP Ni = Nombre de personnes physiques (PP) ci = Quotient du nombre de mois de travail divisé par les 12 mois de l’année; i pouvant prendre les valeurs de 1 à 12.

Résumé des résultats An Réf/ (Répondants) Nbre Projets R & D Chercheurs (PP) Chercheurs (ETP) 2008 (10 /31) 22 84 64,11 2007 (8/31) 6 24 16 2006 (2/31) 4 10 7,1

C/ DIFFICULTES RENCONTREES i) manque de moyens logistiques et de communication ; ii) réticence ou retard dans la fourniture des données ; iii) manque de ressources financières ; iv) manque d’organisation des données dans les institutions. D/ PERPECTIVES Extension de la couverture statistique et mise en place d’un système national de collecte.