Théorie de la croissance endogène MACROÉCONOMIE, CONFÉRENCE DE M. BITTNER 18 MARS 2009 BENOÎT MULLER & FLORIAN CAHAGNE
Les insuffisances de la théorie de Solow La première théorie de Solow n’arrive pas à expliquer la croissance à long terme La seconde théorie de Solow considère le progrès technique comme « une manne tombée du ciel ».
Un nouveau paradigme, l’économie des idées Passage d’une économie du capital à une économie des idées (« nouvelles économie ») Les idées sont des biens publics La concurrence n’est plus parfaite
La microfondation du progrès Les agents ont intérêt au progrès : Brevets Espoirs d’une rente monopolistique Mais l’Etat doit également éviter le cloisonnement… Ex, le modèle de Romer : Secteur de la recherche Secteur des biens intermédiaires Secteur des biens de consommation R&D permet gains de productivité, repose également sur une concurrence monopolistique
Conséquences macroéconomiques Croissance directement égale à celle de la connaissance (ou du capital humain, de l’éducation…) Effets d’inertie, d’auto-entraînement, d’émulation/compétition… Ex, modèle de Romer :
Des implications théoriques… Production (étatique) des externalités positives => Rendements d’échelle croissants La connaissance : entre produit dérivé (Arrow) et production (Romer) L’intervention publique repose sur un effet d’offre (≠ intervention keynésienne)
Quel degré d’intervention pour l’Etat ? Barro et Sala-i-Marin : le taux d’imposition optimal Financement par la fiscalité des investisements publics = baisse de la rentabilité des investissements privés => Prise en compte du risque de distorsion
Conclusion Limite théorique du modèle néoclassique : pas d’explication de la croissance à long terme D’où une endogénéisation du progrès technique Dès lors, comment stimuler la croissance ? > Production d’externalités positives => rendements d’échelles croissants => nécessité de déterminer un niveau optimal d’intervention étatique