Prise en charge de la grippe A / H1N1 17 septembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Investigation d ’une épidémie de syndromes grippaux dans un centre de long séjour, Pyrénées-Atlantiques, dec S. Coquet (1), C. Castor (1) , B. Placines.
Advertisements

Prenez l’influenza en grippe !
A(H1N1)v Programme de recherches Institut de Microbiologie et Maladies Infectieuses.
Véronique Servas – Cire Aquitaine
LA COQUELUCHE EN 2007 Dr MESBAH Smail EHS Maladies Infectieuses
Centre hospitalier de Lunéville - Med’Rec
Prise en charge des patients au CHU de Nice
10 ème Journées Nationales dInfectiologie – Lyon 2009 Soins primaires en cas de pandémie grippale Evaluation dun exercice de simulation dans un Centre.
La vaccination, la meilleure prévention Aujourdhui, la vaccination est le moyen le plus fiable pour assurer une prévention de la grippe pendant toute la.
Pourquoi se faire vacciner contre la grippe A (H1N1)v
PRECAUTIONS COMPLEMENTAIRES
GRIPPE A H1N1 CAMPAGNE DE VACCINATION réunion des professionnels de santé mercredi 02 septembre 2009 à 20h salle le Polygone à CHEVIGNY SAINT SAUVEUR.
Cliquez pour modifier le style des sous-titres du masque Place du SAMU – Centre 15 dans la gestion de la grippe A (H1N1) Rencontre des professionnels 2.
Surveillance des cas de rougeole dans 3 départements français à couverture vaccinale élevée Projet pilote de surveillance exhaustive Institut de.
Situation de la rougeole en France
Prise en charge de la grippe A / H1N1
Prise en charge de la grippe A / H1N1v 14 Septembre 2010 Pr J BEYTOUT Pr Ch. RABAUD.
Prise en charge de la grippe A / H1N1
Prise en charge de la grippe A / H1N1 27 Novembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT.
Prise en charge de la grippe A / H1N1 30 septembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT.
Prise en charge de la grippe A / H1N1 25 septembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT.
Prise en charge de la grippe A / H1N1
Prise en charge de la grippe A / H1N1 11 Décembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT.
Elisabeth BOUVET Hôpital Bichat Claude Bernard GERES
Les maladies nosocomiales Les maladies BMR
Médecine et prévention
PLAN DE PREVENTION ET DE LUTTE « PANDEMIE GRIPPALE »
Comment donner confiance aux soignants sur leurs pratiques ?
Aline HOUDARD (IDESP) - ARS de Picardie
Fédération Française d’Infectiologie
Grippe pandémique 2009 Mesures de prévention
Travailleurs de la santé : faites-vous vacciner !
Avertissement Cette présentation couvre de nombreux aspects de la problématique de la vaccination contre la grippe. Vous pouvez sélectionner les diapositives.
Réseau algérien de surveillance de
La grippe, c’est pas un cadeau !
Typologie des recours urgents ou non programmés en Médecine Générale
H1N1 aux soins intensifs: lexpérience australienne Marc-André Leclair, MD Département de médecine interne Soins intensifs 26 octobre 2009.
Cas clinique 2 Maladies à prévention vaccinale
GRIPPE A B.O n°31 du 27 août LA RENTREE SCOLAIRE La grippe H1N1 est de gravité modérée même si 60% des cas constatés concernent des jeunes de moins.
1 La campagne de vaccination grippe A (H1N1) v2009 Préfecture de Seine et Marne DDASS 77 Le 29 septembre 2009.
17 septembre 2009enfants < 6 mois grippés - CRN 59 - EV, CM, et CBB Prise en charge hospitalière des enfants présentant une grippe A Propositions suite.
Notion de contact étroit remontant à moins de 7 jours avec un cas suspect ou confirmé MH Grippe avec Signes de gravité (2) SIGNALEMENT Signalement à la.
Maladies Infectieuses et Réanimation Médicale
Grippe, syndrome grippal
4 novembre 2009 Pandémie de grippe A(H1N1) mise à jour 4 novembre 2009 OpenRome Open Rome Dr Jean Marie COHEN Directeur Open Rome, Coordinateur national.
CLAT Centre de Lutte Anti Tuberculeuse
La pandémie virale à influenza A/H1N1 chez la femme enceinte ou qui allaite J.M. FOIDART Département de Gynécologie – Obstétrique ULg.
S. Ollier DESC réanimation médicale, juin  Rétrospective  Dossiers  Janvier 1991  déc 98  Monocentrique  Hôpital urbain, universitaire, 528.
Mastertitelformat bearbeiten  Mastertextformat bearbeiten Zweite Ebene Dritte Ebene Vierte Ebene Fünfte Ebene 1.
14/09/09 Direction de la Communicatio Conférence du presse 1 Organisation HCL en cas de pandémie grippale Le plan HCL pandémie grippale est une actualisation.
Pandémie Grippale : Point de situation V1 (3/12/2006)
Stéphane Jauréguiberry Service des Maladies Infectieuses et Tropicales
Campagne de vaccination contre la grippe saisonnière
Evaluation du risque de pandémie grippale Journée DES 09/11/2009.
11/06/ LA GRIPPE Risque Infectieux Les virus Les signes cliniques Les moyens diagnostics Les traitements La prévention ORGANISATION I - Les Différentes.
Prise en charge de la grippe A / H1N1
1 Ministère de la Santé et des Solidarités La grippe aviaire Préparation à une éventuelle pandémie Mars 2006 Ce diaporama du Ministère de la Santé et des.
La grippe.
Grippe A(H1N1) Marie-Françoise Dumay Grippe A(H1N1)
Prise en charge de la grippe A / H1N1
GRIPPE A H1N1. La grippe A H1N1 est une grippe. Les symptômes sont ceux de la grippe saisonnière. À ce jour, elle n’est pas plus dangereuse que la grippe.
3 décembre 2009 CAT femme enceinte -grippe A - CRN NPdC- EV1 Prise en charge des patients en obstétrique et en néonatalogie (grippe A (H1N1) 2009) Documentation.
1 Dr Joana ROUVIER-29 septembre 2009 LES VIRUS GRIPPAUX.
22 octobre 2009 CAT femme enceinte -grippe A - CRN NPdC- EV1 Conduite à tenir pour les femmes enceintes en cas d’épidémie de grippe A (H1N1) 2009 Modifications.
Situation épidémiologique de la grippe A (H1N1)v en France au 20 octobre 2009 Dr Elisabeth VERITE CRN du Nord Pas de Calais 22 octobre 2009 À partir des.
1 Bilan de la surveillance des cas groupés d’IRA et de GEA en EHPAD en région Alsace Saison et Réunion régionale des EOH du 15 septembre.
LA GRIPPE A/H1N1 ORGANISATION EN VUE DU PLAN DE VACCINATION EN MORBIHAN ORGANISATION EN VUE DU PLAN DE VACCINATION EN MORBIHAN.
Institut Hélio Marin de Labenne 4 novembre  Établissement médico-social de gérontologie de la côte sud des Landes  192 lits répartis en trois.
Prise en charge de la grippe A / H1N1 23 Décembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT.
Estimer la couverture vaccinale en phase pandémique JP. Guthmann, A. Bone, D. Lévy-Bruhl Journées de Veille Sanitaire Paris, 28 avril 2011.
Transcription de la présentation:

Prise en charge de la grippe A / H1N1 17 septembre 2009 Pr Th. MAYPr Ch. RABAUD Dr L. LETRANCHANT

On avait prévu… Une grippe H5 avec des oiseaux On a une grippe H1 avec des cochons

On avait prévu… Une attaque venant dAsie Elle est arrivée par lOuest

On avait prévu une grippe tueuse "Cette grippe n'est pas dangereuse" (Pr Bernard Debré)

EPIDEMIOLOGIE

Cas confirmés dInfluenza A (H1N1) 2009 dans le monde (25/8/2009)

REUNION

Point de situation au 15 septembre 2009 (11h) Dynamique de lépidémie En métropole, la circulation du virus A (H1N1) 2009 sintensifie. Du 7 au 13 septembre 2009, lincidence des consultations pour grippe clinique estimée par le réseau Sentinelles est en augmentation à 164 cas pour habitants et se situe largement au-dessus du seuil épidémique (84 cas pour habitants). Par ailleurs, les réseaux SOS Médecins et Oscour montrent une très nette augmentation de lactivité grippale. Enfin, le nombre dépisodes de cas groupés confirmés a fortement augmenté (42 épisodes en semaine 37), notamment en milieu scolaire. La progression rapide et concordante de ces indicateurs pour la semaine 37 indique que lépidémie a débuté en France métropolitaine. Depuis le début de lépidémie en France 26 décès de malades porteurs du virus A (H1N1) 2009 (dont 5 en métropole, dont 5 en métropole, 1 décès en Guyane, 5 à la Réunion, 9 en Nouvelle Calédonie et 6 en Polynésie Française) 210 épisodes de cas groupés confirmés en France métropolitaine

CAS GROUPES

CLINIQUE

Symptômes des premiers cas SymptômesNb de cas% Toux29488 Fièvre > 38°C28686 Myalgies15848 Asthénie13140 Céphalées8627 Écoulement nasal8326 Maux de gorge7222 Frissons5718 Douleurs articulaires237 Conjonctivite186 Dyspnée206 Vomissements185 Diarrhée144 Nausées114

Données sur les pathologies associées aux décès Mortalité dans le monde au 16/07/ décès dont 16 femmes enceintes

La grippe en Australie Pays de 21 millions dhabitants Les pics durent environs 3 semaines / région cas hospitalisés (20 hospitalisations/ habitants) x 5 passages au SAU / grippe saisonnière x 2,5 hospitalisation nourrissons x 2 hosp adultes 170 décès (4 % des hospitalisations) Daprès D. DWYER – ICAAC 2009

Expérience australienne Durée moyenne de séjour : 3 jours 10 % > 7 jours Séjour en réa : 42 ans de moyenne dâge, 51 % femmes 2/3 comorbidité 5 pneumonies virales / 1 bactérienne ¾ sous ventilation mécanique Femmes enceintes: 4 % des hospitalisations 2,5 % des décès 30% prélèvements + pour influenza dont 75% H1N1v, 23% H3N2 et 1% H1N1

La grippe en hôpital pédiatrique canadien 80 enfants Moyenne âge : 6 ans (25 jours–18 ans) 66 % FDR Evolution simple : 31 % Complications : 64 % (n=55) –dont 32 pneumopathies, 9 aggravations tare, 4 convulsions, 2 TSS, 2 déshydratations Tamiflu : 49 % (39), antibiotiques 80 % (64) 13 séjours en réa (âge moyen 5.5 ans) –70 % : FDR –4 détresse respiratoire, 3 choc, 2 décompensation cardiaque, 2 convulsions –Durée séjour : 2j (1-12), 1 décès (10 ans, ATCD dencéphalopathie) Daprès E. LAUNAY – ICAAC 2009

PRISE EN CHARGE

Chronologie pandémie H1N1 Prise en charge en ville 23/07

Elargissement du dispositif de prise en charge - 23 juillet 2009 Prise en charge des patients par le secteur des soins de ville (médecin traitant) Dispositif hospitalier réservé pour les cas graves et les enfants < 1 an (+ signalement DDASS et INVS)

Recommandations pour les médecins

4 types de structures permettant de renforcer le dispositif de soins ambulatoires Des CCSS « pivots » du dispositif de soins ambulatoire (logistique) Des Centres de Consultations en suppléance des cabinets médicaux Des Structures dhébergement intermédiaires destinées aux personnes en situation précarité Des sites de mise à disposition de matériel pour les professionnels de santé Structures ex-nihilo sappuyant sur les établissements scolaires disponibles en phase pandémique, et sur les personnels de ces établissements

Définition des cas possibles Ne fait plus référence à un voyage en zone exposée ou contact avec un cas Syndrome respiratoire aigu à début brutal –Signes généraux : fièvre > 38°C ou courbature ou asthénie –Et signes respiratoires : toux ou dyspnée Enfant de moins dun an = fièvre > 39°C

Prise en charge Adulte ou enfant > 1 an Examen par médecin, en consultation ou visite –Pas de signes de gravité, ni facteur de risque de complications Ttt symptomatique SANS ttt antiviral systématique ni ATB Port de masques anti-projections Repos domicile Recommandations disolement jusquà fin symptômes –Si infection sévère, à début brutal ou Si facteur risque de complications (femme enceinte ; prélvt) Ttt symptomatique PLUS ttt antiviral Cas complexe : appel au centre 15 –Si signes de gravité Consultation hospitalière spécifique grippe via le 15

Indication du traitement antiviral Patient à risque de complications : âge > 65 ans, SSR, USLD surpoids morbide (BMI>40), diabète, alcoolisme insuffisants respiratoires et cardiaques, néphropathies, AVC immuno-déprimés, ttes femmes enceintes après cs hosp. et réalisation dun prlt tous les nourrissons < 6 mois après cs hosp. et réalisation dun prlt nourrissons 6 mois – 1 an avec FDR –mise en place traitt < 48h suivant apparition symptômes TAMIFLU 75 mg 1 cp matin et soir x 5/j + Fiche conduite à tenir pour patient et entourage

Indication du traitement antiviral Patient avec syndrome grippal caractérisé Et forme grave = hospitalisation –Situation clinique avec au moins 1 facteur de gravité T° 38.5 ° malgré antipyrétique, pulsations > 120, Fréq resp > 30, troubles vigilance, détresse respiratoire TAMIFLU 75 mg 1 cp matin et soir x 5/j + Fiche conduite à tenir pour patient et entourage

Cas particuliers nourrissons < 1 an grippés Age < 6mois et 6-12 mois avec FDR –Via centre 15 consultation hospitalière spécifique grippe –Prélèvement –Mise en route traitement antiviral par établissements de soins TAMIFLU 5 mg gélule en préparation hospitalière ou suspension buvable 2-3 mg/kg x 2/j pendant 5 jours

Contacts étroits Personnes partageant le même lieu de vie que le cas index : famille, même chambre dhôpital ou dinternat … Contact direct, en face à face, à moins d1 mètre du cas index au moment dune toux, dun éternuement ou lors dune discussion ; flirt ; amis intimes ; voisins de classe ou de bureau; voisins du cas index dans un avion ou un train Contage avéré > 48H + Facteur de risque => TAMIFLU 75 mg 1 cp/j x 10/j + Fiche conduite à tenir pour patient et entourage

Nourrissons : conduite à tenir

Femmes enceintes : conduite à tenir Le zanamivir (Relenza®) peut être prescrit, quel que soit le trimestre de grossesse et la présence ou non de facteurs de risque. Du fait de bronchospasmes, l'oseltamivir sera préféré au zanamivir chez les patients asthmatiques ou atteints de BPCO.

Quelques données sur le Tamiflu Sans Tamiflu, la médiane de lexcrétion virale est de 5 jours, 20 à 30 % des patients excrètent entre 8 à 10 jours Sous Tamiflu, le portage est réduit de 48 h en moyenne si le traitement a été débuté dans les 48 premières heures Résistance au Tamiflu : 21 cas rapportés (mutation H275Y) dont 13 après prophylaxie post exposition

Rôles des acteurs sanitaires Médecins libéraux –1ère ligne de prise en charge –Rappel des mesures dhygiène –Organisation du cabinet médical pour éviter contact entre grippés et non grippés –Distribution à lentrée du cabinet de masques anti-projections pour patients grippés

Fiche de recommandations pour les malades

Masque anti-projection (type chirurgical) Masque évitant la projection de sécrétions des voies aériennes supérieures ou de salive –Porté par le patient contagieux, dès 1er symptômes –A jeter dès mouillé ou souillé –Délivré par pharmacies dofficine gratuitement sur prescription médicale

Masque protection respiratoire individuelle (type FFP2) Masque filtrant protégeant le porteur contre risques dinhalation dagents infectieux transmissibles par voie aérienne et risque transmission par gouttelettes –Durée de protection : 3 à 8 h –Après mise en place : ne plus le toucher, ne pas réutiliser –Port recommandé pour professionnels de santé au contact des malades –Lieux de distribution diffusés par DDASS

Mesures dhygiène au cabinet

Couverture assurantielle et rémunération des professionnels de santé

Rôles des acteurs sanitaires Consultation hospitalière spécifique grippe –Consultation ou hospitalisation –Prise en charge des cas présentant des signes de gravité Réalisation prélèvement naso-pharyngé Prescription traitement antiviral –Prise en charge des enfants avec signe de gravité ou facteur de risque de complication, etb siège de SAMU uniquement

Qui prélever ? Le prélèvement naso-pharyngé en vue de la réalisation dun diagnostic virologique de confirmation doit être restreint : aux patients présentant des signes de gravité. le patient est adressé par son médecin vers une consultation hospitalière spécifique « grippe » après régulation par le SAMU– Centre 15. Le prélèvement naso-pharyngé sera réalisé à lhôpital. aux patients traités et présentant une aggravation clinique ; à trois patients au moins au sein dun foyer de cas groupés aux patients présentant les symptômes évocateurs de la grippe et consultant des médecins du Réseau GROG aux nourrissons et aux femmes enceintes aux soignants en contact avec des sujets à risque

Quel examen virologique réalisé ? Test antigénique de détection rapide : sensibilité 50 % pas dutilisation RT-PCR est le test diagnostique de référence

Rôles des acteurs sanitaires Pharmacies dofficine –Sur prescription médicale exclusivement –Boîte de masques anti-projections –± traitement antiviral selon évaluation du médecin –Oseltamivir (Tamiflu® 75 mg) pris en charge par assurance maladie (Rbst 35%)

LA VACCINATION

Vaccination contre le pneumocoque La grippe est un facteur de risque élevé de pneumopathie bactérienne Renforcer vaccination antipneumococcique chez sujets à risque PNEUMO 23 + rappel si délai > 5 ans –Insuffisant respiratoire et cardiaque –Syndrome néphrotique –Patient alcoolique avec hépatopathie chronique –Splénectomisé, drépanocytaire –VIH avec CD4 > 200/mm3 Pas de recommandations au-delà de ces sujets à risques, ni de recommandations pour le vaccin méningococcique

Vaccin H1N1 Les 1er vaccins pandémiques ont été développés à partir des souches H5N1 avec une AMM en 2008, les vaccins H1N1 seront enregistrés après modification du dossier Des adjuvants (MF059, ASO3) pour réduire la dose dantigène (3,75 ou 7,5 µg hémaglutinine vs 15), augmenter le nombre de doses vaccinales et procurer une immunité face à des souches mutées –MF059 : déjà utilisé dans vaccin saisonnier FLUAD ® ou GRIPGUARD ® -ASO3 : squalene ou émulsion lipidique proche de celui utilisé dans le vaccin CERVARIX ®

Recommandations de stratégie vaccinale (HCSP – sept 2009) ProfessionnelsPopulation 1ère priorité Personnels médico- sociaux et de secours en débutant par ceux en contact avec les patients grippés ou porteurs de FDR Puis par ordre de priorité : 1 – Femmes enceintes > 2ème trimestre Entourage des nourrissons < 6 mois * Nourrissons 6-23 mois avec FDR 2 – Sujets 2 à 64 ans avec FDR 3 – Nourrissons âgés de 6-23 mois sans FDR Sujets > 65 ans avec FDR 4 – Sujets âges 2-18 ans sans FDR 5 – Le reste de la population * Cette priorité pourra être revue si une absence de sur risque des nourrissons < 6 mois se confirme.

Recommandations du HCSP Septembre 2009 Réaliser le plus tôt possible le vaccin saisonnier, au moins 3 semaines avant la 1ère injection du vaccin pandémique Réaliser 2 doses de vaccins pandémiques avec un intervalle dau moins 21 jours (…)

Recommandations du HCSP Septembre 2009 Privilégier les vaccins ne contenant pas dadjuvant chez femmes enceintes, enfant de 6-23 mois, sujets atteints de maladie de système ou immunosuppression secondaire à une affection risquant dêtre réactivée par un vaccin avec adjuvant : allogreffés de moelle, autogreffe < 2 ans, hémopathies lymphoïdes, patients sous corticoïdes, Ac monoclonaux, Fludarabine, chimiothérapie, anti TNF, Interféron, maladies auto-immunes touchant des organes centraux

Vaccin grippal A (H1N1) en cours denregistrement auprès de lEMEA LaboratoireType vaccinAdjuvantDérivé des vaccins pandémiques H5N1 FOCETRIA (Novartis) Ag de surface Cultivé sur oeuf oui+ PANDEMRIX (GSK) Virion fragmenté Cultivé sur oeuf oui+ CELVAPAN (Baxter) Virion entier Cultivé sur cellules vero non+ Q-Pan H1N1 (GSK) Virion fragmenté Cultivé sur oeuf oui- HUMENZA (Sanofi Pasteur) Virion fragmenté Cultivé sur oeuf oui- PANENZA (Sanofi Pasteur) Virion fragmenté Cultivé sur oeuf non- CELTURA (Novartis) Virion entier Culture sur cellules oui-

Plan départemental de vaccination Création de 3 sites de vaccination/dept –1400 personnes/jr inj. au total Equipes mobiles de vaccination pour les étb scolaires et prisons : –300 enfants/jour Personnels de santé volontaires Traçabilité individuelle

Quelques défis de notre société face à la pandémie Comment et par qui décider des priorités vaccinales ? Comment gérer le rationnement des lits (réa, pédiatrie…) ? Comment créer un mouvement de solidarité inter- individuelle ? Comment trouver un équilibre entre sécurité et liberté ? Comment ne pas rejeter tous les tousseurs ?

Situation clinique 1 Mr et Mme DUP… et leurs 3 enfants, 5, 11 et 13 ans, partent en vacances sur la Côte Ouest des États-unis. Ils vous réclament du TAMIFLU Conduite à tenir ?

Situation clinique 2 Mr DUB…, 31 ans, présente un tableau de fièvre, toux et myalgie depuis 48 h Conduite à tenir ? Et si sa femme est enceinte ?

Situation clinique 3 Mlle Sophie MAR…, élève puéricultrice à la crèche, présente un tableau pseudo- grippal depuis 24h et vient vous consulter. Conduite à tenir pour elle et les enfants ?

Situation clinique 5 Mme Michèle LAR, 57 ans, cancer du sein sous chimiothérapie, sinquiète car elle a été acheté du pain chez sa boulangère dont elle a appris quelle avait la grippe. Conduite à tenir ?

Situation clinique 6 Mr Marc LAD, 23 ans, présente un tableau de grippe avec fièvre à 40°C et polypnée malgré le Paracétamol depuis 48h. Conduite à tenir ?

Situation clinique 8 Trois joueurs du Stade français, dont deux internationaux, ont contracté le virus de la grippe A (H1N1), et doivent donc observer une période de repos. Les noms des joueurs atteints n'ont pas encore été dévoilés Conduite à tenir pour les autres joueurs ?

Situation clinique 9 Une jeune femme, puéricultrice à la crèche, a présenté un syndrome grippal. Son employeur exige un certificat de non contagiosité pour la reprise du travail. Elle vient vous demander de le rédiger. Conduite à tenir ?