Recherche clinique systématique :

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
EQUILIBRE ACIDE-BASE ET SES TROUBLES
Advertisements

LA DESHYDRATATION CHEZ LA PERSONNE AGEE
Insuffisance rénale aiguë
Les troubles de l’hydratation et les dysnatrémies
ENVENIMATIONS PAR MORSURE DE VIPERE ET PICURE DE SCORPION
FEUILLE DE REANIMATION & BILAN ENTREES SORTIES
Sémiologie DCEM1 Protéinurie/ Hématurie
CAS CLINIQUE SUR L’HYPODERMOCLYSE
Traitement des carcinoses péritonéales
LES TROUBLES HYDRO-ELECTROLYTIQUES
Prévention et prise en charge de la déshydratation de la personne âgée
LE TRAUMATISME CRANIEN de la PCI au Trauma Grave
Équilibre hydro-minéral
Dysnatrémies Dr M Tubéry
INSUFFISANCE RENALE AIGUE
Déshydratation aiguës du Nourrisson
Ce cours est disponible sur le site web du département de pédiatrie
Dysnatrémies et Dyskaliémies
Traitement par Liquides intraveineux
Complications métaboliques aiguës du diabète
La déshydratation chez l’enfant
Equilibre de part et d’autre d’une membrane. Compartiments liquidiens.
CAT DEVANT UNE HYPONATREMIE
Remplissage vasculaire
Troubles ioniques.
Vous êtes le médecin de garde à l' hôpital de circonscription de kalaa kebira. Un homme de 60 ans est amené par ses enfants à 23h pour sensation d’étouffement.
EQUILIBRE HYDRO ELECTROLYTIQUE
BRIMIOULE ET AL., INTENSIVE CARE MED 2008 DESC RÉANIMATION MÉDICALE NICE 2010 DAO EMMANUEL.
Equilibre hydro-sodé 1. CONTRÔLE DE L’EQUILIBRE HYDRO-SODE
Equilibre hydro-sodé 2. TROUBLES DE L’EQUILIBRE HYDRO-SODE
Pratique médicale 2 Dr Gribaa Rym.
Insuffisance rénale aigue
Insuffisance hépatique
SEPTICEMIE Melle JIAR Nasséra.
TROUBLES HYDRO-ELECTROLYTIQUES
RAPPELS molécules.
Anomalies de l’équilibre hydrosodé
Hydratation et déshydratation
Déhydratation extracellulaire
Céto-acidose diabétique
Troubles Hydroélectrolytiques et Gestion des Apports
Céline GIL / Arnaud de Waroquier HIA Laveran
HTA ET GROSSESSE I – Définitions II - Les facteurs de risque
LA MER MORTE OU LA MER A BOIRE ARCO 09 Novembre 2005 Dr PICHON (Limoges)
Diabète chez l’enfant (1)
ANOMALIES DES IONS Pierre Bétrémieux Janvier 2006.
PROCESSUS INFLAMMATOIRES ET INFECTIEUX
REGULATEURS DE L’HUMEUR
DIABETE INSIPIDE QUELQUES BASES
Le rein du sujet agé I Viellissement physiologique du rein
CEI Diurétiques Dr Fournier
Dr STRUB Pierre Réanimation JM Picard
Question 1 - Signe de déshydratation extracellulaire 2 - pli cutané
CAS CLINIQUE IC / OAP Diurétiques de l’Anse de Henlé: LASILIX
Syndrome néphrotique.
LA DESHYDRATATION AIGUE
Conduite à tenir devant un état de choc hémodynamique
Troubles de la natrémie et de l’hydratation
Présentation cas clinique
Anomalies du bilan de l’eau et du sodium
Troubles de l’hydratation
L’acidocétose diabétique
Troubles hydro-electrolytiques
Les Affections de la fonction digestive Déshydratation aiguë o Définition o Étiologie o Observation clinique o Évolution o Traitement o Sources Objectifs.
Cas Clinique 2 Femme de 53 ans amenée par son mari aux urgences pour troubles de la conscience. L’interrogatoire de celui-ci révèle que la patiente est.
Cas clinique Homme de 53 ans, aucun antécédent. Altération de l’état général depuis 3 semaines, douleurs abdominales, vomissements, constipation, douleurs.
Conduite A Tenir devant un sepsis grave
Sémiologie Néphrologique
TROUBLES DE LA NATREMIE Riou Christophe SMA Croix Rousse Cours aux externes janvier 2007.
Désordres hydro-électrolytiques
Transcription de la présentation:

Recherche clinique systématique : LA DESHYDRATATION Recherche clinique systématique : . Pour tout malade grave . En cas de choc, trouble de la conscience, fièvre, infection. . Chez les sujets de plus de 75 ans et chez les enfants.

L’eau constitue 60 % du poids corporel. Répartition : Secteur intra-cellulaire 2/3 Secteur extra-cellulaire(plasma+milieu interstitiel) 1/3

L’équilibre est maintenu par des mouvements d’eau. Membrane imperméable aux ions Cellule Na K Na K Secteur extra-cellulaire L’équilibre est maintenu par des mouvements d’eau.

Osmolarité   = ( Na + K) x 2 + Glycémie + Urée Normale proche de 310 mmol/l.

Natrémie  140 mmol/l Cette natrémie est constante Natrémie  140 mmol/l Cette natrémie est constante. Régulation par des systèmes d’entrées et de sorties d’eau.  du contenu total en Na =  proportionnelle de la Qté d’eau et inversement. But : maintenir une natrémie constante.

Exemple de l’insuffisant cardiaque et de son régime…

Bilan de Na chez le sujet sain dépend de 2 variables : Entrées alimentaires et Sorties rénales. Alimentation : .salière de table .pain .conserves .charcuterie .produits laitiers Urines : 99% Pertes sudorales < 1% Pertes digestives < 1%

Les troubles de l’hydratation sont de plusieurs types : Déshydratation intra et extra-cellulaire. DIC et DEC. Hyper hydratation intra et extra-cellulaire. HIC et HEC.

Déshydratation extra-cellulaire  Perte isotonique d’eau et d’osmoles

Signes cliniques .signes cutanés : . Persistance du pli cutané . Peau sèche . Cernes .signes vasculaires : . Veines plates. . hta voire collapsus. . Hypotension orthostatique. .Tachycardie modérée. .perte de poids modérée .soif modérée .muqueuses humides ( sèches : déshyd. Intra-cel.)

Signes biologiques :. Hémoconcentration ( augmentation Ht, protidémie) Signes biologiques : .Hémoconcentration ( augmentation Ht, protidémie). .Insuffisance rénale fonctionnelle. Noter que l’existence d’une hypotension artérielle est un signe de gravité avec menace du pronostic vital => thérapeutique d’urgence.

Circonstances d’apparition Pertes gastro-intestinales : vomissements, drainage gastrique, fistules digestives, diarrhées, occlusion intestinale; Pertes rénales : néphropathies, polyurie osmotique (diabète…), diurétiques… Pertes cutanées : brûlures, grandes dermatoses suintantes.

Traitement Étiologique et symptomatique Correction du déficit hydro-sodé en apportant de l’eau et du sel. En l’absence de trouble digestif, les déshydratations modérées peuvent être corrigées par voie orale. En cas de déshydratation plus sévère ou vomissements réhydratation par voie intra-veineuse de sérum physiologique à 9 g/litre de NaCl (ou Ringer). Quantité à perfuser dépend du degré de déshydratation apprécié par la perte de poids, on en apportera 30 à 50 % pendant les 24 premières heures. En cas de choc hypovolémique : remplissage avec des macromolécules ( HEA, Gélofusine)

Surveillance La diurèse ( bocal, Pénilex, sonde U si choc hypovolémique) Le poids Le pouls, PA, température… Fréquence respiratoire, présence ou non d’une dyspnée, crépitants. Bilan des entrées et des sorties Ne pas oublier l’état de la peau : pli cutané

Déshydratation intra-cellulaire Déshydratation intra-cellulaire  Perte d’eau plus importante que perte de sodium

Signes cliniques :. Soif;. Perte de poids;. Sécheresse des muqueuses; Signes cliniques : . Soif; . Perte de poids; . Sécheresse des muqueuses; . Fièvre; . Troubles neurologiques : troubles de la conscience et de la vigilance : agitation, délire, obnubilation, coma; . Altération du rythme respiratoire. .

Signes biologiques Hyperosmolalité plasmatique ( > 300 mOsmol/l) en rapport avec une hyper natrémie.

Déshydratation intra-cellulaire Complications neurologiques : Déshydratation intra-cellulaire Complications neurologiques : . Convulsions ; . Hématome sous-dural voire intra parenchymateux ; . Thrombophlébite cérébrale.

Circonstances d’apparition Pertes rénales : Diabète insipide central, néphrogénique, polyurie osmotique (coma diabétique hyperosmolaire, diurétiques) Pertes extra rénales : sudorales, pulmonaires (ventilation artificielle), digestives. Correction insuffisante des pertes anormales chez des sujets ne pouvant boire (nourrissons, personnes âgées, comateux…)

Traitement :. Administration d’eau Traitement : .Administration d’eau .Déficit hydrique = poids habituel x 0,6 ((natrémie/140)-1) .Administrer 1/3 à ½ du déficit + les besoins journaliers pendant les 24 premières heures. .Besoins journaliers = 1500 ml + compensation des pertes en cours.

. Dans les formes graves et notamment si troubles neurologiques : voie intra veineuse. . Si diabète : G 2,5% + protocole insuline. . Si diabète insipide néphrogénique médicamenteux : arrêt du médicament en cause. . Si diabète insipide hypothalamo-hypophysaire : Minirin sous cutané ou nasal. Surveillance idem DEC

Hyperhydratations

Hyperhydratation extra-cellulaire HEC Mots clés : Rétention hydro-sodée (de manière isotonique au plasma). Œdèmes.

Augmentation du contenu de l’organisme en eau et en sodium Augmentation du contenu de l’organisme en eau et en sodium. Augmentation du secteur interstitiel. OEDEMES ++++

Symptômes : 1. Oedèmes. - Interstitiels : bilatéraux, symétriques, Symptômes : 1.Oedèmes - Interstitiels : bilatéraux, symétriques, déclives ( migrateurs selon la position…), blancs, mous, indolores et prenant le godet. - Oedèmes des séreuses : Plèvre, péritoine, péricarde et hydrocèle. - Viscéraux : poumons => OAP cerveau => Convulsion. - Anasarque, quand la prise de poids est > 10 kg. 2. Prise de poids. 3. Hypertension artérielle inconstante. 4. Signes d’insuffisance cardiaque congestive.

Signes biologiques :. Diminution de l’hématocrite et de l’albumine Signes biologiques : . Diminution de l’hématocrite et de l’albumine. . Natrémie : - normale si HEC pure.

Étiologies : Origine rénale : atteintes glomérulaire Insuffisance rénale aiguë ou chronique. Origine cardiaque : poussée d’insuffisance cardiaque. Origine hépatique : cirrhose décompensée œdémato-ascitique. Origine médicamenteuse : corticoïdes, AINS, contraceptifs oraux. Toxémie gravidique : HTA + oedèmes + protéinurie au 3 ème trimestre.

Traitement : 3 étapes - Déplétion hydro-sodée grâce aux diurétiques - Repos au lit et restriction hydrique - Traitement étiologique ( insuffisance cardiaque …etc.)

Surveillance : Pouls Pression artérielle Poids Diurèse Fréquence respiratoire, gêne respiratoire Oedèmes État neurologique : conscience… Bilan des entrées et des sorties.

HYPERHYDRATATION. INTRA-CELLULAIRE HYPERHYDRATATION INTRA-CELLULAIRE HIC Conséquence d’une hypo-osmolarité plasmatique (<300 mmol/l) entraînant un transfert d’eau dans le secteur intra-cellulaire.

Deux catégories physiopathologiques : Hyponatrémie de déplétion : Perte de Na > perte d’eau donc on a HIC + DEC. Hyponatrémie de dilution

1 Na K Na K 2 : Entrée d’eau dans la cellule pour équilibrer la concentration intra et extra cellulaire en Na. D’où DEC + HIC.

Clinique Prise de poids si hyperhydratation globale Perte de poids si DEC Signes digestifs : anorexie, nausées, vomissements, dégoût de l’eau. Crampes, céphalées. Troubles neuro-psychiatriques : somnolence, confusion, convulsions, coma. Empreintes dentaires au niveau de la langue.

BIOLOGIE Hyponatrémie < 135 mmol/l Hypo-osmolarité plasmatique < 300 mmol/l Natriurèse utile pour déterminer l’origine rénale ou extra-rénale. Augmentée si DEC d’origine rénale associée ( fuite rénale)

ETIOLOGIES Hyponatrémie de déplétion Hyponatrémie de dilution Diurétiques de l’anse : Furosémide ou Lasilix Insuffisance surrénale. HIC pure : Potomanie Perfusions hypotoniques Syndrome de Schwartz Bartter (SIADH) Origine hypothalamo-hypophysaire : tumeur, hémorragie… Médicaments : AINS, TEGRETOL, HALDOL, MOPRAL. HIC + HEC : insuffisance rénale aiguë et chronique ( par rétention d’eau) Hypovolémie relative : insuffisance cardiaque, cirrhose.

Traitement Restriction hydrique, sauf si DEC majeure 500 cc à 1 litre Si hyperhydratation globale ( donc hypoNa de dilution) : Restriction hydrique + Régime peu salé + diurétique de l’anse. Hémodialyse

SURVEILLANCE Poids Pouls Pression artérielle Fréquence respiratoire Diurèse État neurologique : conscience Bilan des entrées et des sorties.