La concurrence imparfaite

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
La production, les coûts et la demande de facteurs
Advertisements

LA THEORIE DU PRODUCTEUR
2.1 Rappel des fondements de l’analyse microéconomique: les entreprises et la production Yves Flückiger.
LA CONCURRENCE IMPARFAITE
microéconomie - ch. 5 - Concurrence imparfaite - diapo 2
Ch. 5- La concurrence imparfaite - diapo 3
2- La théorie du producteur
L’offre de la firme en concurrence
David Bounie Thomas Houy
David Bounie Thomas Houy
L’offre de la firme en concurrence
David Bounie Thomas Houy
Chapitre 3 : L’OLIGOPOLE ET LES CARTELS
Q p T’ I I Q Q p Q Productivité et coût des facteurs variables Travail
Théorie et illustration des pratiques de fixation des prix
Introduction La concurrence : comment la mesurer ?
CAS AVEC Cm constant Monopole : cpp : Profit M Surplus cons.
Pour analyser les mécanismes de formation de prix, les économistes ont élaboré un modèle simplifié de la réalité. Ils ont ainsi poser les hypothèses suivantes.
L’échange naturel Le choix individuel de Robinson l’amène à déterminer les termes d’un contrat naturel d’échange, selon lequel, en échange des quantités.
LEA Licence 1 : Cours de M. LEMIALE et Mme MARTIN
I. La fonction d’offre La quantité offerte d’un bien ou d’un service représente le nombre d’unités de ce bien ou service produites par une entreprise (offre.
2.1 Rappel des fondements de l’analyse microéconomique: la demande
La concurrence imparfaite
Les modèles de marché 1. Concurrence pure et parfaite 2. Monopole
LA CONCURRENCE PURE ET PARFAITE
Détermination de la production optimale
Les structures de marché
LA DISCRIMINATION DE PRIX
Chapitre 5 : Concurrence Imparfaite et Commerce International.
Firmes et marchés concurrentiels
Concurrence imparfaite Le Monopole
Chap. 8: 7.Le monopole discriminant
2.2. La concurrence imparfaite
La concurrence pure et parfaite
2. Le Monopole Hypothèse de base du modèle:
L’OFFRE ET LA DEMANDE.
Cours schématique: Semaine #10
3. Théorie de la production (offre) (suite)
4. Equilibre des marchés: Equilibre concurrentiel partiel
Chapitre 8 : Le Dumping.
La concurrence monopolistique (Thème 4c)
La firme en situation de duopole
LE MARCHE IMPARFAIT.
07/21/09 1.
LA CONCURRENCE PURE ET PARFAITE
Rajaonson Rindra Tsiferana Hypothèses de bases: Plusieurs offreurs Mobilité des facteurs Produits différenciés Information parfaite Rajaonson.
Contrat pédagogique Durée : 24h Enseignant : Tanguy van Ypersele
Ch. 5- La concurrence imparfaite - diapo 3
Les fonctions de l’économie
Concurrence, firmes, innovations et politiques Sylvain Zini.
Mme. Rizlane GUATI Mr Amine ESSALHI. Le producteur…c’est qui?
Marielle MONTEILS ESIEA
1 Remplir les cases vides dans la table: 1 $50$105 $40$ n.a. $30 $20 $10 $0$100 RT = P x QPQ ∆RT ∆Q∆Q Rm = RT Q RM = $10 Notez que P = RM = Rm.
Chapitre 3 : La demande.
5. Le modèle IS – LM - BP  Construction à partir du modèle IS – LM avec prise en compte de l’ouverture des économies et des relations économiques internationales.
Le paradigme de l’économie industrielle. Introduction Structure, comportement et performance Déterminants et mesures de la concentration.
Le pouvoir de marché Document préparé par Benoît Pépin
La régulation de l’activité économique
Cours schématique: Semaine #11
L’EQUILIBRE GENERAL ET L’ÉCONOMIE DU BIEN ETRE
Cours schématique: Semaine #9
Théorie des marchés … et des prix
Rajaonson Rindra Tsiferana Quelques offreurs - Existence de barrière à l’entrée - forte interdépendance entre les firmes - Homogénéité ou.
Doc. k Equilibres du duopole par les quantités
Offre Globale – Demande Globale
Ch. 5 - Concurrence imparfaite - diapo 2
1 THÈME 1 : LA CONCURRENCE IMPARFAITE Les principes de la concurrence pure et parfaite (rappels) 1.1. Les conditions de la concurrence pure et parfaite.
La concurrence imparfaite Monopole Oligopole Concurrence monopolistique.
Transcription de la présentation:

La concurrence imparfaite Monopole Oligopole Concurrence monopolistique

La concurrence imparfaite Définition. Lorsqu'au moins une des 5 hypothèses de la CPP n'est pas vérifiée, le marché est en situation de concurrence imparfaite. Principales conséquences pour les firmes Leurs décisions ont une influence sur le prix de marché de leurs produits Leurs profits dépendent également des comportements de leurs concurrents

La concurrence imparfaite Pouvoir de marché des firmes Concurrence Monopolistique Nombre important d’entreprises avec différenciation produit Oligopole Quelques entreprises avec pouvoir de marché CPP Nombre important d’entreprises avec produit homogène Monopole pur Une entreprise

La concurrence imparfaite Le pouvoir de marché L’équilibre du marché de monopole Le bien-être du marché de monopole L’oligopole : le cas du duopole La concurrence monopolistique Rappel : les élasticités

Le pouvoir de marché p >Cm Le pouvoir de marché correspond à la capacité de la firme d’influencer le prix du marché On dit que les firmes sont faiseuses de prix (Price maker) par opposition au marché de CPP où les firmes sont preneuses de prix (Price taker) Quand les firmes ont un pouvoir de marché, elles élèvent le prix au dessus du prix de CPP. Autrement dit: p >Cm

Le pouvoir de marché Le profit de la firme s’écrit : π = RT – CT Le programme de maximisation du profit de la firme conduit à égaliser sa recette marginale avec le coût marginal : Rm = Cm Ce critère de décision est valide pour toutes les firmes, sur tous les types de marché Or quand une firme a un pouvoir de marché, la recette marginale dépend des quantités produites.

Le pouvoir de marché En situation de CPP, la firme est preneuse de prix et donc, le profit s’écrit : La recette marginale s’écrit: Recette totale Coût total

Le pouvoir de marché Quand la firme est faiseuse de prix, la firme sait que si elle augmente le prix, la demande diminuera. Donc le profit s’écrit : La recette marginale s’écrit: Recette totale Coût total

Le pouvoir de marché La recette marginale (le revenu apporté par une unité vendue supplémentaire) est donc le prix, moins l’effet négatif sur les prix de l’augmentation de la production : Effet négatif sur le prix de l’augmentation de la production Prix

Le pouvoir de marché En factorisant par le prix p, on peut ramener le terme entre parenthèse à l’élasticité de la demande par rapport au prix, une notion bien connue des économistes

Le pouvoir de marché La condition de maximisation demeure l’égalité entre le coût et la recette marginale (Rm=Cm) Plus la demande est élastique (ε est élevée en valeur absolue), plus le prix se rapproche du cout marginal. Puisque l’élasticité est négative, le coût marginal est bien inférieur au prix.

Le pouvoir de marché Le monopole fixe un prix supérieur au coût marginal. La différence en pourcentage entre le prix et le coût marginal s’appelle l’indice de Lerner Comme l’élasticité est négative, l’indice de Lerner est positif.

Le pouvoir de marché La tarification s’effectue en fixant un prix supérieur au coût marginal. Par exemple, si le coût marginal est de 9 euros et l’élasticité de la demande par rapport au prix est de -4, le prix sera de 12 euros.

Construction graphique de la recette marginale Le pouvoir de marché Construction graphique de la recette marginale P La pente de la droite de recette marginale est deux fois celle de la demande Demande Rm Q

La concurrence imparfaite Le pouvoir de marché L’équilibre du marché de monopole Le bien-être du monopole L’oligopole : le cas du duopole La concurrence monopolistique Rappel : les élasticités

L’équilibre de marché de Monopole Le monopole est un cas extrême. Il correspond à la structure de marché suivante : Un seul offreur sur le marché Parfaite homogénéité des produits Nouvelle entrée sur le marché impossible Information parfaite Parfaite mobilité des facteurs de production Comme il n’y a pas de concurrents, seul l’effet de la production sur le prix est pris en compte

L’équilibre de marché de Monopole Rappel: l’équilibre de marché de CPP Firme Marché P P Cm Profit positif CM O d2=Rm2 p2 d=Rm p D2 Coût Total D q q2 q Q Q2 Q

L’équilibre de marché de Monopole CM Cm 1. Cm=Rm donne q 2 p 2. Pour un q donné, la droite de demande donne p Demande 1 Rm q Q

L’équilibre de marché de Monopole Cm CM Demande Rm q p pq = RT CM q = CT Q

Le monopole discriminant A l’équilibre de monopole, il existe des consommateurs qui seraient prêt à payer plus cher… Mais, si le monopole augmente son prix, il perdra des consommateurs. Il lui faudrait parvenir à faire payer plus cher seulement les consommateurs qui sont disposés à payer plus cher. Une solution: la discrimination par les prix.

Le monopole discriminant Le monopole discriminant fait payer des prix différents à différents types de consommateur. Les consommateurs se distinguent par leur élasticité de la demande. Cette politique de prix n’est possible que si la revente est impossible. A la limite, si chaque consommateur paye son prix de réserve, le monopole récupère tout le surplus des consommateurs.

La concurrence imparfaite Le pouvoir de marché L’équilibre du marché de monopole Le bien-être du monopole L’oligopole : le cas du duopole La concurrence monopolistique Rappel : les élasticités

Le bien-être du monopole Par rapport au marché de CPP, l’équilibre de monopole est évidemment moins efficace Profits positifs à long terme Existence d’un taux de marge : P > Cm La production s’effectue au dessus du minimum du coût moyen

Le bien-être du monopole L’équilibre du monopole 1er élément p > Cm Le monopole pousse les prix au dessus du prix de CPP Les prix sont majorés par rapport au coût marginal Ponction sur le (réduction du) surplus du consommateur P Cm CM p Cm Demande Rm q Q

Le bien-être du monopole L’équilibre du monopole 2ème élément Le monopole fait des profits positifs à long terme Ceci est dû à l’existence de barrière à l’entrée Les concurrents ne peuvent donc pas entrer pour s’approprier une partie des profits du monopole P Cm CM p Demande Rm q Q

Le bien-être du monopole L’équilibre du monopole 3ème élément Le monopole ne produit pas au minimum du coût moyen Il existe donc des rendements croissants non exploités Le marché ne produit pas au point les plus efficient du point de vue des coûts. P Cm CM CM p Demande Rm q Q

Le bien-être du monopole Il existe donc des plusieurs sources d’inefficience L’existence d’un pouvoir de marché L’existence des barrières à l’entrée Rendements d’échelle non exploités Mesure de l’inefficacité du monopole Mesure du surplus (bien-être)

Le bien-être du monopole Surplus de consommateur P Cm CM Demande Rm Perte sèche q p Surplus du producteur Q

Le bien-être du monopole La politique de la concurrence tente de limiter le pouvoir de marché des entreprises ou encore de prévenir la formation de monopole Exemples : US Antitrust legislation Sherman Act (1890) Clayton Act (1914) US 1934 Airmail Act séparant United Aircraft and Transport Corporation en Boeing, United Aircraft (Pratt Whitney, Sikorsky) et United Airlines. EU vs. Microsoft sur Internet Explorer Le marché des téléphones portables

Le bien-être du monopole Plusieurs manière de réguler un monopole L’instrument typique : le prix maximal En régulant à p = CM Pro: Profits nuls. Le coût moyen est parfaitement connu Con: Création d’une perte sèche En régulant à p = Cm Pro: Régulation la plus efficace (pas de perte sèche) Con: Profits positifs. Difficulté de calcul de Cm !!

Le bien-être du monopole Surplus du consommateur P Cm CM Demande Rm Perte sèche q p Réguler à p= Cm Surplus du producteur p2 q2 Q

Le bien-être du monopole Surplus du consommateur P Cm CM Demande Rm Perte sèche q p Réguler à p= CM Surplus du producteur p2 q2 Q

Le bien-être du monopole L’argument “Schumpeterien” en faveur des monopoles Le profit de monopole est la rémunération du risque de l’entrepreneur Sans ces surprofits, les incitatiosn à l’innovation (ou la prise de risque) seraient nuls Aussi trop de régulation en faveur de la concurrence peut se faire au détriment de l’innovation Argument sur les brevets (Varian, chap 24)

La concurrence imparfaite Le pouvoir de marché L’équilibre du marché de monopole Le bien-être du monopole L’oligopole : le cas du duopole La concurrence monopolistique Rappel : les élasticités

Les oligopoles L’oligopole correspond à la structure de marché suivante : Quelques grands producteurs Parfaite homogénéité des produits Nouvelle entrée sur le marché impossible Information parfaite Parfaite mobilité des facteurs de production

Les oligopoles Les oligopoles sont le résultat de barrières à l’entrée. Elles peuvent avoir plusieurs causes: Les barrières institutionnelles (ministère de la défense, producteurs d’électricité) La technologie, avec présence de rendements d’échelle élevant la taille critique minimale (Industrie aéronautique) Différentiels absolus de coûts : intégration verticale, réseau efficace d’approvisionnement et de distribution, etc. (Industrie agroalimentaire) Différentiation des produits et stratégies des entreprises (gamme de produits, niches, etc.)

Les oligopoles Un marché est un oligopole lorsqu’il comprend un petit nombre de vendeurs. Situation fréquente dans l’automobile, agroalimentaire, électronique, ciment, etc. Par rapport au monopole, il faut prendre en compte un élément supplémentaire: le comportement des concurrents. Chaque entreprise doit en tenir compte. Elle adoptera un comportement stratégique, de nature coopérative ou conflictuelle.

Les oligopoles Quand les entreprises en situation d’oligopole s’entendent entre elles, on parle d’entente oligopolistique. Par exemple, un cartel est une organisation d’entreprise indépendantes, créant des produits similaires, qui collaborent pour augmenter les prix et limiter la production (pratique souvent illégale!!) Quand les entreprises d’un oligopole peuvent s’entendre pour maximiser leur profit collectif, elles pratiquent un prix et une production de monopole et obtiennent le profit d’un monopole.

L’équilibre coopératif Les oligopoles CmA L’équilibre coopératif P CMA Demande inverse de A RmA q p G q

Les oligopoles Quand les entreprises en situation d’oligopole ne s’entendent pas, il y a équilibre non-coopératif. Par rapport au monopole, Il devient difficile de caractériser l’équilibre de marché: Un changement de production de la part d’une entreprise modifie les profits de ses concurrents, qui vont réagir en conséquence. La stratégie optimale de l’entreprise dépend donc des stratégies des concurrents: il y a autant d’équilibres possibles que de combinaisons de stratégie.

Le duopole Le duopole est le cas le plus simple de concurrence oligopolistique. Il correspond à une situation avec deux producteurs et des barrières à l’entrée. Les principaux équilibres de duopole L’équilibre de Cournot : Concurrence en quantités L’équilibre de Bertrand : Concurrence en prix L’équilibre de Stackelberg : Entreprise dominante

Le duopole de Cournot C’est l’équilibre de duopole le plus simple. Chaque firme considère la production de son concurrent comme donnée. Les entreprises choisissent simultanément ce qu’elles vont produire en prenant le niveau de production de l’autre comme acquis.

Le duopole de Cournot Le profit des deux firmes s’écrit Simplifions en réécrivant comme suit: Le coût de production dépend seulement de la quantité produite Le prix de marché dépend de la quantité totale produite q1 + q2

Le duopole de Cournot La condition de maximisation du profit s’écrit : On peut réécrire ces conditions en définissant la production de chaque firme comme une fonction de celle de la firme concurrente. C’est la fonction de réaction La fonction de réaction stipule que la quantité q1 maximise le profit de 1 étant donnée la quantité q2 produite par la firme 2

Le duopole de Cournot q2 Fonction de réaction de l’entreprise 1

Le duopole de Cournot L’existence et la stabilité d’un équilibre de marché en oligopole dépend des anticipations que font les entreprises sur les stratégies de leur compétiteurs. Plusieurs équilibres sont possibles en fonction des situations et des stratégies possibles. Le plus souvent les outils de l’économie classique ne permettent pas de déterminer les solutions d’équilibre. C’est en réponse à ce problème que s’est développée la théorie des jeux. Voir séance suivante

La concurrence imparfaite Le pouvoir de marché L’équilibre du marché de monopole Le bien-être du monopole L’oligopole : le cas du duopole La concurrence monopolistique Rappel : les élasticités

La concurrence monopolistique Le monopole est un cas extrême. Il correspond à la structure de marché suivante : Atomicité Différenciation de produits Entrée libre sur le marche Information parfaite Parfaite mobilité des facteurs de production La production de chaque firme est particulière ⇒ existence de produits variés (marques)

La concurrence monopolistique Comme chaque entreprise produit un bien légèrement différent, elle détient un certain pouvoir de marché. L’élasticité prix n’est pas infinie. La courbe de demande est donc décroissante. Il existe donc un taux de marge, et le prix du marché est supérieur au cout marginal. Cependant, comme l’entrée sur le marché est libre, les profits sont nuls dans le long terme.

La concurrence monopolistique Les principales caractéristiques L’ajustement de court terme Au niveau de la firme, la firme se comporte en tant que monopoleur et génère des profits à court de terme L’ajustement de long terme : Les profits attirent de nouvelles firmes La demande de chaque firme décroit jusqu’à nullité des profits

La concurrence monopolistique L’équilibre de la firme et du marché Firme Marché P P Cm Profits positifs à CT O CM p d Rm D q q Q Q

La concurrence monopolistique L’équilibre de la firme et du marché Firme Marché P P Les profits positifs attirent de nouvelles firmes Cm Profits nuls à LT O CM O d Rm p p2 D q2 q q Q Q2 q

La concurrence monopolistique Implications sur le bien-être P Cm CM CT=RT à long terme Similaire au marché de CPP Demande Rm p = CM p q Q

La concurrence monopolistique Implications sur le bien-être P Cm CM A long terme, il y a pourtant un taux de marge : p > mC Surplus du cons. Demande Rm Perte sèche q p Surplus du prod. Q

La concurrence monopolistique Implications sur le bien-être P Cm CM Les firmes ne produisent pas au minimum du coût moyen. Il y a des capacités de production excédentaires Demande Rm q* p q Q

La concurrence monopolistique Le cas limite de de la concurrence monopolistique n’est autre que le marché de CPP Plus les préférences pour la variété sont faibles Moins le consommateur sont loyaux Plus la demande est élastique Plus la courbe de demande est plate La perte sèche est réduite

La concurrence monopolistique Le marché de CPP comme cas limite de la concurrence monopolistique Cas 1 Cas 2 P P Cm Cm CM CM p q q p d d Rm Rm q q

La concurrence imparfaite Le pouvoir de marché L’équilibre du marché de monopole Le bien-être du marché de monopole L’oligopole : le cas du duopole La concurrence monopolistique Rappel : les élasticités

Que pouvez-vous dire des élasticités des demandes D1et D2 ? Rappel : élasticités Que pouvez-vous dire des élasticités des demandes D1et D2 ? P QD 10 8 70 60 P QD 10 8 140 60 D1 D2

Rappel : élasticités L’ élasticité – prix de la demande se définit comme la variation en pourcentage de la quantité demandée divisée par la variation en pourcentage du prix

Rappel : élasticités Sur la droite de demande, la pente est une constante. Donc ce qui va déterminer l’élasticité est le rapport entre le prix p et les quantités q.

Rappel : élasticités P ε = - 3 ε = -1 K L ε = -1/3 M QD 15 10 100 50 150 5 20 200 K L M ε = - 3 Pente = - (1/10) K : P=15, Q=50 15/50 x -10/1 = -3 L : P=10, Q=100 10/100 x -10/1 = -1 M : P=5, Q=150 5/150 x -10/1 = -1/3 ε = -1 ε = -1/3

Rappel : élasticités - P -3 -1 K -1/3 L M QD Quand le prix augmente, la demande devient de plus en plus élastique Quand le prix baisse, la demande devient de moins en moins élastique -3 20 -1 15 K -1/3 10 L 5 M QD 50 100 150 200