Le nombre d’or et la peinture
Le nombre d'or, bien qu'étant une grandeur purement arithmétique, est aussi une mystérieuse expression, à laquelle on attribue certaines propriétés esthétiques. Cette expression est fréquemment utilisée dans les propos des artistes : architectes, peintres... Puisque ce nombre est considéré comme particulièrement esthétique, certains croient que le nombre d'or est la clé de la connaissance et même que ce nombre tient sous sa dépendance toute œuvre d'art digne de ce nom. La peinture est un des domaines d'étude les plus vastes du Nombre d'Or. En effet des centaines d'artistes l'ont utilisé mais ce qui paraît étrange est que dans certains cas, ces artistes ne l'avaient pas fait exprès. En peinture, le Nombre d'Or est plus une philosophie que le peintre applique qu'un procédé mathématique compliqué et fastidieux à mettre en œuvre.
La naissance de Vénus
. Le format du tableau correspond à un Rectangle d'Or. Le groupe des Vents, à gauche du tableau, le personnage de la Grâce à droite, s'inscrivent dans des Rectangles d'Or et plus précisément le long des diagonales de ces rectangles d'or. Il est possible également de tracer deux cercles dont le diamètre correspond au côté de ces Rectangles d'Or. Le cercle de gauche renferme le groupe des Vents et Vénus, le cercle de droite Vénus et le personnage de la Grâce. Le Nombre d'Or apporte donc une clef à la composition de ce tableau. On pense généralement que le peintre a voulu représenter la naissance de l'humanité. Ses tableaux évoquent souvent un monde idéal.
La Léda et le Cygne
Cette toile de Léonard de Vinci fut peinte 10 ans après la Joconde, en 1513. La géométrie n’est pas apparente directement mais en traçant plusieurs droites passant par les points « stratégiques » de la peinture, le nombre d’or refait son apparition, là encore sous forme de proportion. Notons que ces proportions sont récurrentes chez de Vinci. Le nombre d'or, ou les Divines Proportions selon Léonard de Vinci, est égal à = 1,618034. Cette valeur est aussi directement liée avec les nombres de la suite de Fibonacci. Les peintres de la Renaissance utilisaient aussi le nombre d'or en créant leurs œuvres. Par exemple, Léonard de Vinci a inscrit " Léda et son cygne " dans deux rectangles d'or superposés.