EPIDEMIOLOGIE DES NOUVEAUX SEROPOSITIFS Cohorte « Grand Est » S HENARD, Pr Ch RABAUD 11 décembre 2009
Matériel et méthode Étude rétrospective observationnelle déclarative, centres hospitaliers volontaires Étude rétrospective observationnelle déclarative, centres hospitaliers volontaires 2 Questionnaires : 2 Questionnaires : Un envoyé tous les ans en mars, recueil de données pour les nouveaux séropositifs diagnostiqués lannée précédente (données générales, sur le stade, le ttt, les co-infections) Un envoyé tous les ans en mars, recueil de données pour les nouveaux séropositifs diagnostiqués lannée précédente (données générales, sur le stade, le ttt, les co-infections) Un envoyé en 2003 et 2007 pour le suivi des séropositifs diagnostiqués les années précédentes (ttt de 2 ième ligne, observance) Un envoyé en 2003 et 2007 pour le suivi des séropositifs diagnostiqués les années précédentes (ttt de 2 ième ligne, observance) 6 Corevih du Nord et de lEst de la France 6 Corevih du Nord et de lEst de la France
Effectifs (n=3499) BEH Web 2009(2) 27/11/2009
Corevih LCA BEH Web 2009(2) 27/11/2009
Sexe En 2000 : 69,9 % dhommes et 30,1 % de femmes En 2008 : 75,1 % dhommes et 24,9 % de femmes BEH Web 2009(2) 27/11/2009 : en 2008, 67% dhommes en constante progression ----> proportion dhommes plus élevée quau niveau national En 2000 : 36,6 ans En 2008 : 37,6 ans BEH Web 2009(2) 27/11/2009 : en 2008 âge moyen 38,2 ans Augmente chez les femmes stable chez les hommes Age
Origine ethnique Stabilisation de la proportion globale détrangers (29% en 2008) Stabilisation de la proportion globale détrangers (29% en 2008) Moins détrangers quau niveau national (51,1% en 2008) Moins détrangers quau niveau national (51,1% en 2008) Légère progression des patients dorigine africaine (mais !! données manquants de Tourcoing, où lorigine ethnique est plus souvent caucasienne) Légère progression des patients dorigine africaine (mais !! données manquants de Tourcoing, où lorigine ethnique est plus souvent caucasienne)
Mode de contamination La proportion de contamination par voie homo/bisexuelle : La proportion de contamination par voie homo/bisexuelle : augmente depuis 2003 puis semble se stabiliser en 2008 augmente depuis 2003 puis semble se stabiliser en 2008 est supérieure à la proportion nationale (37% en 2008) BEH Web 2009(2) 27/11/2009 est supérieure à la proportion nationale (37% en 2008) BEH Web 2009(2) 27/11/2009 La proportion de contamination par voie hétérosexuelle ne baisse plus en ,1 % 40,7 % 1,3 %
En France En Europe BEH Web 2009(2) 27/11/2009 Stable depuis 2006 Toujours en progression
Evolution du mode de découverte Majoritairement en milieu hospitalier Augmentation des découvertes en CDAG
Primo-infection Proportion plus importante quau niveau national Proportion plus importante quau niveau national En 2008 : 14,5 % pour 12 % au niveau national BEH Web 2009(2) En 2008 : 14,5 % pour 12 % au niveau national BEH Web 2009(2) Plus souvent chez les homo/bisexuels Plus souvent chez les homo/bisexuels En 2008 : 21 % vs 5% chez les hétérosexuels En 2008 : 21 % vs 5% chez les hétérosexuels Plus souvent chez caucasiens que chez africains Plus souvent chez caucasiens que chez africains En 2008 : 18,3 % pour 3,7 % chez les africains En 2008 : 18,3 % pour 3,7 % chez les africains
Séropositivités pendant la grossesse Les femmes enceintes sont en moyenne plus jeunes Les femmes enceintes sont en moyenne plus jeunes Plus souvent découvertes en milieu hospitalier Plus souvent découvertes en milieu hospitalier La proportion dafricaines continue à augmenter La proportion dafricaines continue à augmenter
Evolution des co-infections Proportion de co-infections stable Toujours inférieure aux données nationales 3,7 % 4 % Données nationales 2005*: co-infection VIH-VHB = 7% co-infection VIH-VHC = 24.3% *Larsen C, Pialoux G, Salmon D, Antona D, Piroth L, Le Strat Y et al. Prévalence des co-infections par les virus des hépatites B et C dans la population VIH+, France, juin BEH 2005; 23:
Retard au diagnostic (CD4<350) Les nx séropositifs avec un retard au diagnostic sont En moyenne plus âgés que les autres En moyenne plus âgés que les autres + souvent contaminés par voie hétéro quhomo/bisexuelle + souvent contaminés par voie hétéro quhomo/bisexuelle 65 % des africains pour 41 % des caucasiens 65 % des africains pour 41 % des caucasiens Plus souvent diagnostiqués en milieu hospitalier Plus souvent diagnostiqués en milieu hospitalier
DONNEES SUR LINFECTION VIH
Moyenne des CD4 au diagnostic en 2008 : 409 /mm 3 Moyenne des CD4 au diagnostic en 2008 : 409 /mm 3 ( 354 /mm 3 au niveau national BEH Web 2009(2)) Plus élevée en moyenne chez les homosexuels (523/mm 3 en 2008) VIH 2 : 0,86% (3% au niveau national) VIH 1 sous-type non B : 43% (idem niveau national) et 50% sont caucasiens (27% niveau national)
Evolution du stade CDC 93 Découverte stade SIDA : en 2000 => 16,4% en 2000 => 16,4% en 2008 => 8,1% et 15,8% ont au moins un signe clinique en 2008 => 8,1% et 15,8% ont au moins un signe clinique En 2008 en France, 13% de découverte stade SIDA BEH Web 2009(2)
Evénements cliniques en 2008 Evénements cliniques en 2008 => Tendances identiques aux années précédentes
TRAITEMENT
Evolution de la nature des traitements (1/2) En 2008 : trithérapie avec : NUC + IP : 71,3 % NUC + NNUC : 25,9% NUC seuls : 1,3 % (n=3)
Evolution de la nature des traitements (2/2) Truvada Kaletra devient la 1 ère association prescrite Plutôt Sustiva que Viramune Kivexa en progression Quelques prescriptions dIsentress en 1 ère intention en 2008 (3)
Nature des traitements de 1ère ligne selon les Corevih ( ) Les différences entre Corevih persistent => Intérêt détudier les facteurs influençant les prescriptions
Taux dinstauration dun traitement dans les 3 mois suivant la découverte de la séropositivité en f(CD4) et f(primo-infection)
Facteurs prédictifs dune observance supérieure ou égale à 95% (analyse multivariée) OR IC 95% p Sexe Féminin 1 Masculin p= Classe dâge ans ans p= ans p= Origine Caucasien 1 Africain = Nature du traitement 3 NUC 1 NNUC+NUC p=0.09 IP+NUC ,12p=0.04
Nature des traitements de 2 ème ligne
Nature des traitements de 2 ème ligne en fonction des traitements de 1 ère ligne 54% des pts qui ont eu Sustiva en 1 ère ligne ont Viramune en 2 ème ligne 66% des pts qui ont eu Viramune en 1 ère ligne ont Sustiva en 2 ème ligne
Motifs de changement En fonction de la nature du traitement
Conclusion Augmentation du nombre de séropositifs déclarés Augmentation du nombre de séropositifs déclarés Proportion dhomo/bisexuels masculins toujours élevée, mais stable Proportion dhomo/bisexuels masculins toujours élevée, mais stable La proportion de PI toujours en progression, elle reste plus élevée chez les homo-bisexuels La proportion de PI toujours en progression, elle reste plus élevée chez les homo-bisexuels Proportion de co-infections hépatites B et C en progression, tjrs inférieure à la moyenne nationale Proportion de co-infections hépatites B et C en progression, tjrs inférieure à la moyenne nationale Habitudes de prescription selon les Corevih très différentes Habitudes de prescription selon les Corevih très différentes Depuis 2005, tendance à traiter les patients plus précocement, avec taux de CD4 plus élevé Depuis 2005, tendance à traiter les patients plus précocement, avec taux de CD4 plus élevé Le traitement de 2ième ligne (simplification et intolérance) est souvent de même nature que le traitement de 1ère ligne Le traitement de 2ième ligne (simplification et intolérance) est souvent de même nature que le traitement de 1ère ligne
MERCI aux TECs des centres participant à Elisabeth Gauthier pour la saisie des données