A la découverte de l’enluminure Présentation de lettrines d’époque médiévale ou contemporaine
Une cascade de chevaliers médiévaux pour présenter un « E ». Les lettrines représentaient fréquemment des scènes de la vie quotidienne (batailles ou activités agricoles par exemple).
Ce « M » est issu d’un abécédaire récent qui reprend le thème de l’Alchimie, cher aux magiciens médiévaux. Des personnages et des objets présentent les caractéristiques de cette science occulte dont la finalité ultime était la transformation du plomb en or. Dans ce « P » médiéval, un moine lit les Ecritures Saintes à un public attentif. La lettre est prolongée par des motifs végétaux dont la couleur rappelle le marron choisi, en alternance avec le bleu, pour le fond de la lettrine.
Les teintes des enluminures étaient obtenues à partir de l’écrasement de pigments d’origine minérale, végétale ou même animale. Ainsi, le bleu très profond de la gorge du paon a été réalisé à partir de la pierre semi-précieuse appelée lapis lazuli. Dans les travaux contemporains, comme le « B », encres chimiques et même peintures, ont remplacé ces substances initiales, ô combien coûteuses !
Voici deux lettrines d’inspiration médiévale pour le motif du dragon qu’elles exploitent, mais on ne peut plus récentes !
Dans ce manuscrit médiéval, la lettrine est étirée au maximum, de manière à orner le texte et présenter une scène qui en est extraite. Des motifs végétaux viennent compléter l’ensemble. Le livre est une œuvre d’art !
Dans ces deux manuscrits, la lettrine prend une place très importante par rapport au reste du document. Le texte passe en second plan.