Herpès génital Actualités épidémiologiques et thérapeutiques

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Mais vous comprenez qu’il s’agit d’une « tromperie ».
Advertisements

Les risques cardiovasculaires et la thérapie antirétrovirale
Expérience du GELT dans la prise en charge des lymphomes T
Le Nom L’adjectif Le verbe Objectif: Orthogram
ORTHOGRAM PM 3 ou 4 Ecrire: « a » ou « à » Référentiel page 6
CR EACS Cologne Novembre LBPE9.7/8 - Prevalence of proximal renal tubular dysfunction (PRTD) and associated factors in HIV-infected patients,
Distance inter-locuteur
1 Plus loin dans lutilisation de Windows Vista ©Yves Roger Cornil - 2 août
11 Welcome to Québec City! Name of your Group Tuesday, November 17, 2009.
Long term thérapy for PE of VTE. C Becattini for the WARFASA study Randomisée TVP sans cause retrouvée De 6 à 18 mois de TTT.
Anticorps Monoclonaux & Hémopathies Lymphoïdes de Haut grade
Surveillance du Sida : pourquoi le nombre de cas ne diminue-t-il plus?
INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE
Surveillance du VIH et du Sida données au 31 décembre 2004 Unité VIH/sida - IST - VHC Département des maladies infectieuses Institut de Veille Sanitaire.
Surveillance des Infections Sexuellement Transmissibles
Epidémiologie et qualité de la prise en charge du diabète du sujet âgé
Les numéros 70 –
Les numéros
Le, la, les words Possessive Adjectives MINE!!. 2 My in french is mon, ma,mes... Le word/ begins with a vowel: Mon La word: Ma Les word: Mes.
IST et VIH Les chiffres en 2011
Xavier Mouranche Registre e-MUST Evaluation en Médecine dUrgence des Stratégies Thérapeutiques de lInfarctus du Myocarde.
Division of Prevention and Control of AIDS, Tuberculosis and Malaria | 25 January January |1 | Epidémiologie de la Co-infection TUB/VIH et.
1 Données Récentes ETV Symposium BMS Congrès National Hépato-Gastroentérologie 9-10 Décembre 2009 Alger HCA N.DEBZI Clinique Médicale CHU MUSTAPHA ALGER.
Quels marqueurs d’activation pour le suivi thérapeutique des patients VHC + traités par PegINF-alpha ? E Tuaillon Virologie CHU LAPEYRONIE Montpellier.
CR CROI 2009 Montréal 8-11 février Predictors of Kidney Tubulopathy in HIV Patients Treated with Tenofovir: A Pharmacogenetic Study N= 289 patients.
Clinical Research Unit London School of Hygiene & Tropical Medicine
Herpès génital Actualités épidémiologiques et thérapeutiques
Possible impact of certain interventions
Epidémiologie du VIH/Sida
J LeGoff31/01/07 Essais ANRS 1285a et 1285b Pr van de Per, Dr Nagot, Dr Mayaud Essais randomisés visant à évaluer limpact dun traitement suppressif de.
LES TRIANGLES 1. Définitions 2. Constructions 3. Propriétés.
Données statistiques sur le droit doption au 31/01 8 février 2012.
Correspondances en Onco-Urologie - Vol. III - n° 3 – juillet-août-septembre VESSIE Daprès James ND et al., N Engl J Med 2012;366:16:
Révision (p. 130, texte) Nombres (1-100).
Contexte – cas de tuberculose multirésistante par an dans le monde (5 % des cas de tuberculose) –Traitement difficile : 4 à 6 molécules, parmi lesquelles.
Français I Leçon 2B Une semaine au lycée Au Debut #7 (for the dates of November 5 and 6) Please Translate the Following: 1. I love the math course. (Adorer.
« Vivre avec une hépatite virale »
Formation continue 15 novembre 2011 Associations VIH Les ARV dans la prévention du VIH Revue de presse. Matthias Cavassini Service des Maladies Infectieuses.
AC12 - Recherche PTME - Nord & Sud
Le soccer & les turbans Sondage mené par lAssociation détudes canadiennes 14 juin 2013.
Prévention de la transmission mère-enfant du VIH
Hépatite chronique C génotype 2 et 3: un traitement plus court ou plus long? Dr LANGLET Ph, Hépato-Gastroentérologie CHIREC-Cavell et CHU Brugmann, ULB.
Session 7 1 IST/VIH/SIDA.
Tabagisme: la situation épidémiologique en Suisse
Traitement des LAM de l’adulte jeune (≤55 ans) en Tunisie
CLL11 : chlorambucil (CLB) versus CLB + rituximab (R)
Les chiffres & les nombres
b-lactamases à spectre étendu Les points clés pour le réanimateur
DUMP GAUCHE INTERFERENCES AVEC BOITIERS IFS D.G. – Le – 1/56.
AG 05/04/2013 Le Kremlin-Bicêtre Florence Buseyne
Mortalité infantile chez les enfants non infectés nés de mères séropositives à lère des multithérapies CESP - Inserm U1018 Equipe « Epidémiologie du VIH.
Année universitaire Réalisé par: Dr. Aymen Ayari Cours Réseaux étendus LATRI 3 1.
Jean-Marc Léger Président Léger Marketing Léger Marketing Les élections présidentielles américaines.
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
1 INETOP
Influenza: le modèle épidémiologique belge 29 Mai 2009
Les Nombres 0 – 100 en français.
Aire d’une figure par encadrement
Cancer et VIH D Costagliola
MAGIE Réalisé par Mons. RITTER J-P Le 24 octobre 2004.
How to best manage HIV patient ?
1/65 微距摄影 美丽的微距摄影 Encore une belle leçon de Macrophotographies venant du Soleil Levant Louis.
Certains droits réservés pour plus d’infos, cliquer sur l’icône.
L’élotuzumab, un anticorps monoclonal dans le myélome multiple
Slide 1 of 39 Waterside Village Fête ses 20 ans.
5 avril 2008 Dr Jérôme MATHIEU
Annexe Résultats provinciaux comparés à la moyenne canadienne
IMPRESS : y a-t-il un bénéfice à poursuivre le géfitinib en association à la chimiothérapie lors de la résistance acquise ? Essai randomisé Patients Cisplatine.
THS et risque coronarien
Transcription de la présentation:

Herpès génital Actualités épidémiologiques et thérapeutiques Dr. Jean-Elie Malkin Centre Médical de l’Institut Pasteur Esther

Primo infection Asymptomatique Symptomatique Latence Réponse immunitaire Stimuli endo/exogènes cellulaire et humorale Réactivation Asymptomatique Subclinique Symptomatique

Diagnostic Direct Indirect Culture Détection des antigènes PCR  mise en évidence du virus  par prélèvement du liquide contenu dans les vésicules ou érosions fraîches < 3 jours Culture Détection des antigènes PCR Indirect  détection des anticorps dirigés contre le virus  par prise de sang Sérologie

la culture Diagnostic direct : C’est la technique de référence Résultats en 1 à 5 jours Spécificité +++

Diagnostic indirect : La sérologie Renseigne sur l’état d’immunité du sujet vis-à-vis de l ’HSV De nombreux tests sont disponibles (Elisa ++) Possibilité de tests spécifiques de type (trousses) Est utile principalement pour les études épidémiologiques Grand progrès dans la sensibilité mais encore des faux négatifs (près de 5 %) Dans le diagnostic intérêt pour documenter une primo-infection

Epidémiologie de l ’infection à HSV2

CoreyL. Sex Transm Dis. 1994

Données séro épidémiologiques Grande variabilité géographique Europe de l ’Ouest : 5 - 15% U.S.A. : 20% Afrique : 30 - 80%

U.S.A. France Augmentation de la séroprévalence de 30% NHANES II 76-80 16.4% NHANES III 88-94 21.9% Augmentation de la séroprévalence de 30% France HERPIMAX 4412 sérums recueillis en 1996, population générale femmes > 35 ans, hommes > 45 ans femmes 17.9% Séroprévalence globale 17.2% hommes 13.7% Johnson RE New Engl J Med. 1989 Fleming DT. New Engl J Med. 1997 Malkin JE. 39th Iccac San Francisco. 1999

HSV-2 Prevalence (%) Spain 9.2% Korea 41% Mexico 31% Lampang 28% Hanoi 9.3% Costa Rica 40% Ho Chi Minh : 34% Nigeria Songkla,Thailand 27% Argentina 35% Completed Ongoing

Epidémiologie de l’infection à HSV-2 en Afrique subsaharienne Etudes séro-épidémiologiques Devenues possibles gâce à la sérologie spécifique de type Ouganda, Tanzanie, Zimbabwe, Afrique du Sud Forte prévalence chez les jeunes : Moins de 20 ans : 20-30% Adultes jeunes : 60-80% Femmes plus infectées que les hommes Etiologies des ulcérations génitales (2001) HSV-2 > Chancre mou > Syphilis Excrétion génitale asymptomatique Très peu de données Femmes enceintes VIH+ au Kenya : 17% de portage cervical (Mostad et al. J Infect Dis 2000;181:58-63)

Yaounde HIV-1: 7% W, 3.6% M HSV-2: 51% W, 27% M Cotonou HIV-1: 2.8% W, 2.8% M HSV-2: 30% W, 12% M Kisumu HIV-1: 29% W, 18% M HSV-2: 68% W 35% M Ndola HIV-1: 32% W, 24% M HSV-2: 55% W, 36% M

Facteurs de risques Age Sexe féminin Facteurs ajustés sur l ’âge Nombre de partenaires sexuels Age du premier rapport sexuel Antécédents de MST Niveau socio-économique faible Malkin JE. 38th ICCAC San Diego. 1998 Fleming DT. New Engl J Med. 1997 Wald A. Sex Transm Dis. 1997

Transmission 144 couples sérodifférents HSV2 Taux annuel de transmission : 10% 70% des cas de transmission survenus alors que le sujet source était asymptomatique Différence liée au sexe femme homme : 4.5% homme femme : 19% Suivi d ’une cohorte de 7046 femmes enceintes Taux d ’acquisition de 33% pour HSV2 (4% pour HSV1) Mertz GJ. Ann Intern Med. 1992 Brown ZA. N Engl J Med. 1997

Transmission of Herpes Simplex Virus type 2 among factory workers in Ethiopa Yenew Kebede et al. J of Infect Dis. 2004;190:365-372

Retrospective study 1997-2002 1612 subjects (including 133 heterosexual couples) HSV2 seroprevalence at enrollment : 40.9% (female : 59.5 – male: 34.6) ; 43.4% 20-30 y

41 monogamous HSV2 serodiscordant couples 12 with man HSV2 + 29 with woman HSV2 + HSV2 seroincidence was: 20.7 seroconversions /100 PY in women 4.9 seroconversions /100 PY in men

Majority of HSV2 + subjects did not report any episode of genital ulcer (>90%) symptoms are unnoticed and/or underreported probable reason of the widespread dissemination of HSV2 infection

Increasing relative prevalence of HSV2 infection among men with genital ulcers from a mining community in South Africa Lai W et al. Sex Transm Infect. 2003;79:202-207

HSV2 as a cause of GUD increased from 17 HSV2 as a cause of GUD increased from 17.2% to 36% between 1994 and 1998

Etiology of GUD in South Africa (1986-98) Chen CY, Ballard RC et al. Sex Transm Dis. 2000;27:21-29

Herpès génital chez des malades africains souffrant d’ulcération génitale : Evolution 1980-1999 Pourcentage de HSV-2 isolé D’après O’Farrell STI 1999

Genital shedding of herpes simplex virus type 2 in childbearing-age and pregnant women living in Gabon Ozouaki F et al. Int J of STD & AIDS,2005

355 subjects recruited blood and cervicovaginal samples collected HSV2 seroprevalence : 65.9% increasing with age (peak within the range 35-39 y) Prevalence of HSV2 DNA genital shedding was 13.8% on a single sampling episode

This high prevalence of HSV 2 shedding may be associated with high risk of HSV 2 vertical transmission to neonates Which in Africa may be higher than that observed in developed world due to : high incidence of HSV2 infection high fertility rates in African high HIV prevalence young women

Treatment of genital herpes old trends revisited and new directions

Treatment of primary genital herpes (primo-infection or primo-manifestation) ACV > 10 RCTs vs PBO: important effect-size Viral shedding: 7 days Pain: 1-5 days Healing: 3-10 days Dosage 200 mg x 5 per day or 5 mg/kg/8hrs, 7-10 days Similar efficacy of oral and IV ACV (valaciclovir 500 mg or 1000 mg bid could also be used if oral therapy is appropriate)

Episodic treatment of recurrent genital herpes oral ACV 6 RCTs vs PBO: mild effect-size Viral shedding: 1-2 days Pain: no effect Healing: 1-2 days Other limitations To be administered as early as possible (should be patient-initiated as for the other antiviral drugs) Dosage: 5 times per day for 5 days

Episodic treatment of recurrent genital herpes VACV 500 mg bid is equivalent to ACV 200 mg 5 times daily, 5 days FCV 125 mg bid is equivalent to ACV 200 mg 5 times daily, 5 days ACV 800 mg tid, 2 days, may be used A 3-day course of VACV 500 mg bid is equivalent to the 5-day course of VACV Bodsworth N et al. Genitourin Med 1997;73:110-6 Chosidow O et al. BJD 2001;144:818-24 Wald A et al. CID 2004;34:944-8 Leone PA et al. CID 2004;34:958-62

Suppressive treatment of recurrent genital herpes Daily use of an antiviral drug in order to suppress or delay time to recurrence In patients with at least 6 recurrences/year

Suppressive treatment of recurrent genital herpes A meta-analysis (Lebrun-Vignes B, Bouzamoundo A, Dupuy A, Guillaume JC, Lechat Ph, Chosidow O) Immunocompetent patients, suppressive treatment of recurrent genital herpes, RCTs vs PBO 14 RCTs (6158 patients)

Global analysis

Once-daily VACV to reduce the risk of transmission of genital herpes (Corey L et al. NEJM 2004;350:11-20) . IC, heterosexual, monogamous couples: one with clinically symptomatic genital HSV-2 and one susceptible (n =1484) . Partner HSV-2 + randomly assigned to VACV 500 mg OD or PBO for 8 months . Acquisition of HSV-2: HR = 0.52 (95%CI = 0.27-0.99) (decrease in clinically symptomatic HSV-2 infection) . Decrease in viral shedding (33%)

“The herpetic connection” Interactions HSV2 / HIV “The herpetic connection”

Genital Herpes: Early AIDS-associated Opportunistic Infection

acquisition du HIV HSV2 transmission du HIV Mécanismes Rupture de la barrière épithéliale Afflux de cellules cibles au niveau de la lésion

HSV2 cofacteur de transmission en cas de UG Nairobi : cohorte de prostituées présentant une UG 34% PCR (+) HIV DNA Sur 31 prélèvements PCR (+) HSV2 DNA : 22% PCR (+) HIV DNA U.S.A. : 12 homosexuels HSV2 (+) HIV (+) 25 poussées/26 PCR (+) HIV DNA Kreiss JK. J Infect Dis. 1989 Schacker T. JAMA. 1998

HSV2 cofacteur de transmission en cas d ’excrétion asymptomatique Bangui : étude cas-témoins chez des femmes coinfectées HSV2-HIV Corrélation significative entre HSV2 DNA et HIV DNA au niveau des sécrétions cervico-vaginales en dehors de toute poussée Mbopi-KéouFX. J Infect Dis. 2000

HSV-2 and HIV acquisition meta-analysis: Risk of HIV infection in HSV-2 infected persons: A: 9 Longitudinal & nested case-control studies: RR=2.1 (1.4-3.2) B: 22 Case-control & cross sectional studies: OR=3.9 (3.1-5.1) Wald A. JID: 2002;185:45-52

The Impact of Incident and Prevalent Herpes Simplex Virus-2 Infection on the incidence of HIV-1 Infection Among Commercial Sex Workers in South Africa Ramjee G. et al. J Acquir Immune Defic Syndr. 2005:39(3)

416 women screened : 50% HIV + 84% HSV2 +

187 HIV negative women followed up monthly (median duration 2.2 years) When HSV2 seroconversion was analysed as a time-dependant covariate, the RR for HIV seroconversion was 6.0 times greater among women with incident that among women with prevalent HSV2 infection

2 types d’essais d’intervention thérapeutique en cours 1 : Effet d’un traitement antiherpétique (épisodique et suppressif) chez les coinfectés HSV2/HIV sur la baisse de l’infectivité 2 : Effet d’un traitement suppressif chez les sujets HSV2 + sur l’incidence de l’infection HIV

Effect of Acyclovir

ESSAI ANRS 12-12 (Ghana et République Centrafricaine) WAPTCAS, Ghana CNRMST & FACSS, RCA Inserm U430, HEGP, Paris, FRANCE LSHTM, London, UK University of Sherbrooke, Canada Sponsors: ANRS (France,) Groupe de travail AC 12 “Microbicides et Prévention de la Transmission Sexuelle du VIH” Paris, le 4 mars 2005

ESSAI ANRS 12-12 Etude Multicentrique, Randomisée, en double aveugle et contre placebo comparant le traitement syndromique des ulcérations génitales au traitement syndromique associé au traitement antiherpétique

ANRS 12-12: Méthodologie Accra/Kumasi : 300 femmes Bangui : 300 femmes TTT syndromique + Placebo Endpoints = Excrétion VIH-1 (ARN/ADN) J2  J4  J7  J14  J28 Randomisation TTT syndromique + Aciclovir J0 Accra/Kumasi : 300 femmes Bangui : 300 femmes

HSV-2 suppressive therapy to prevent HIV transmission 3646 HIV- discordant couples HSV-2 serology & CD4 testing of HIV+ partner Randomize HIV+/HSV2 + persons w/ CD4 > 250 Aciclovir 400 mg bid x 1 yr Placebo x 1 yr 1° endpoint: HIV infection in HIV-negative partners at 1 yr

Prospective sites for Gates HSV-HIV transmission trial Nairobi, Eldoret, Kisumu, Kenya Kitwe and Ndola, Zambia Kampala, Uganda Moshi, Tanzania Gabarone, Botswana Johannesburg, Durban RSA

1800 high-risk, HIV-/ HSV2+ MSM Proof-of-concept trial of HSV-2 suppressive therapy to prevent HIV acquisition 1800 HIV-/ HSV2+ heterosexual women and 1800 high-risk, HIV-/ HSV2+ MSM Harare, Zimbabwe Lusaka, Zambia Johannesburg, SA Lima, Peru Seattle, USA San Francisco, USA New York, USA Randomize Aciclovir 400 mg bid x 1 yr Placebo x 1 yr 1° endpoint: HIV infection (estimated to be 3.5%/yr in placebo arm)

Glycoprotein-D-adjuvant vaccine to prevent genital herpes (Stanberry LR et al. NEJM 2002;347:1652-61) Two double blind, randomized, placebo-controlled trials Study 1 (57 centers) randomized 847 both HSV-1 and HSV-2 seronegative partners of HSV-2 infected persons (clinically confirmed genital herpes) Study 2 (60 centers) randomized 1867 HSV-2 seronegative partners of HSV-2 infected persons (clinically confirmed genital herpes) Vaccinations: 0, 1, and 6 months – I.m. administration Follow-up period: 19 months Primary efficacy endpoint: Acquisition of genital herpes disease

Genital Herpes Disease STUDY 1- HSV-2 VACCINE Genital Herpes Disease HSV 1-/2- Subjects Men Women 85 90 95 100 Vaccine Placebo 20 10 30 Vaccine Placebo 85 90 95 100 Percentage without GHD 20 10 30 Observation period [months] Observation period [months]

Genital Herpes Disease STUDY 2- HSV-2 VACCINE Genital Herpes Disease HSV 1-/2- Subjects Men Women 20 10 30 85 90 95 100 Placebo Vaccine 20 10 30 85 90 95 100 Placebo Vaccine Percentage without GHD Observation period [months] Observation period [months]

Genital Herpes Disease STUDY 2- HSV-2 VACCINE Genital Herpes Disease HSV 1+/2- Subjects Men Women Placebo Vaccine 20 10 30 85 90 95 100 Placebo Vaccine 20 10 30 85 90 95 100 Percentage without GHD Observation period [months] Observation period [months]