METHODOLOGIE D’UNE ETUDE D’AMBIANCE LUMINEUSE F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Impact d’une mauvaise ambiance lumineuse But d’une telle étude: définir l’ambiance lumineuse et proposer des modifications si nécessaire, adaptées aux contraintes et aux astreintes Impact d’une mauvaise ambiance lumineuse Plan d’une analyse ergonomique F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Ainsi, un mauvais confort visuel pourra être générateur L’ambiance lumineuse d’un poste de travail influence le confort visuel au travail, les performances psychomotrices, peut avoir une répercutions sur la sécurité. Ainsi, un mauvais confort visuel pourra être générateur de fatigue visuelle de trouble de l’attention et de la concentration de l’adoption de postures de travail défavorables pouvant conduire à des contraintes musculosquelettiques délétères. Un éclairage « fatiguant » par son excès, son insuffisance, sa mauvaise répartition est ainsi générateur d’une gène et d’une fatigue au travail, de l’apparition de certaines pathologies, et d’un risque accru d’accidents. F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Plan d’une étude ergonomique Origines de la demande Nature de l’activité Caractéristiques de la population Caractéristiques des locaux Matériel nécessaire Références réglementaires ou normatives Méthode Mode de traitement des résultats Résultats Discussion De la méthode Des résultats Conclusions F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Origines de la demande Peuvent être multiples: Salariés ou employeur Modification des locaux ou du process Déclaration de maladie professionnelle Multiplication des AT Constatations lors d’une étude de poste ou d’une visite d’entreprise F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Nature de l’activité Nous décrirons l’activité de l’entreprise et de manière plus détaillée, celle des salariés faisant l’objet de l’étude Nous définirons un indice de production, c’est-à-dire une référence permettant de comparer l’activité du jour de la mesure à une activité « moyenne » pour l’entreprise F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Caractéristiques de la population Effectif, sexe, age moyen et extrêmes, antécédents médicaux et surtout ophtalmologiques. Notion de GHE F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Caractéristiques des locaux Mesures et surface (plan), orientation des locaux, surface des ouvrants, description des occultants, couleurs et caractère mat ou brillant des surfaces de travail, description et disposition des luminaires,.. F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Indice de Rendu des Couleurs: compris entre 0 et 100 perception des couleurs => niveau lumineux compris entre 400 et 1000 Lux = bonne discrimination des couleurs. Indice de Rendu des Couleurs: compris entre 0 et 100 plus il est élevé, plus la lumière artificielle aura tendance à reproduire les mêmes couleurs que la lumière naturelle. température. (degrés Kelvin) = appréciation de la couleur apparente d’une source lumineuse. La lumière blanche contient toutes les couleurs et peut donc apparaître plutôt rosée ou bleutée. Paradoxalement, une température chaude sera basse : <3300 °K et la lumière sera d’aspect jaune-rougeatre, une température froide sera >5300°K et la lumière aura un aspect bleu-vert. La lumière naturelle est froide, et d’autant plus froide que le ciel est bleu. Ces caractéristiques figurent généralement sur la lampe ou doivent être retrouvées sur le catalogue du constructeur F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005 Logiciel: CadStd
Surface 13.75 m² soit 4.58 m² par personne Indice de vitrage 0.22 3 salariés par bureau Surface 13.75 m² soit 4.58 m² par personne Indice de vitrage 0.22 2 luminaires TBL, tubes d’IRC 85 et température 3000°K. Pas de maintenance particulière. Le tube le plus près de la fenêtre (luminaire 2) est oté Distances entraxe et luminaire-murs correctes Distance opérateur-mur: 1.30 m Écrans d’ordinateur à tubes fréquencés à 85 Hz Température, hygrométrie, bruit corrects F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Matériel nécessaire Nous avons utilisé un luxmètre-luminancemètre Universel photometer HAGNER modèle S2 à cordon, avec angle d’acceptation de 1° à visée reflex, cellule corrigée spectralement et correction d’incidence. Il a été étalonné le 15 janvier 2004. Nous avons également utilisé un mètre ruban, une boussole, une fausse équerre, un thermomètre hygromètre, un appareil photo numérique F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Que mesure-t-on ? D’une manière très simplifiée : une source lumineuse émet un flux lumineux qui est exprimé en LUMEN. Son intensité est exprimée en CANDELA Source : http://www.arch.ucl.ac.be/eclairage/guide_confort.htm#ancre02 F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Source: http://www.arch.ucl.ac.be/eclairage/guide_confort.htm#ancre02 L’éclairement d’une surface est exprimé en LUMEN/M² : LUX, mesuré par le luxmètre On parle d’éclairement incident pour caractériser la densité de flux qui arrive sur le plan de travail. Il dépend de sa distance par rapport à la source. On parle d’éclairement réfléchi pour caractériser la densité du flux lumineux renvoyé par le plan de travail et perçu par l’opérateur. Il dépend de la distance entre le plan et l’œil et du coefficient de réflexion de cette surface F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Il peut s’agir de la luminance d’une source primaire : lampe, fenêtre La luminance est la quantité de lumière réfléchie par unité de surface dans la direction de l’observation. Elle est exprimée en Candela/M². Il peut s’agir de la luminance d’une source primaire : lampe, fenêtre d’une source secondaire : surface éclairée qui réfléchi la lumière : reflet (dépend du coefficient de réflexion de la surface) Elle est mesurée par un luminancemètre. L’existence d’une forte luminance dans le champ visuel va créer un éblouissement. Une grande différence d’intensité entre les luminances de deux sources proches va constituer un contraste. Il faut ainsi calculer des rapports de luminance. F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Références réglementaires ou normatives Mesure des éclairements selon la Norme NF-X 35-103, conformément à la réglementation en vigueur : Décret n° 83-721 du 2 août 1983 (Article R.232-7 à R.232-7-10 du Code du travail : Eclairage). En référence aux normes suivantes : AFNOR NF-X 35-103. Octobre 1990. Ergonomie - Principes d'ergonomie visuelle applicables à l'éclairage des lieux de travail, partiellement remplacée par la Norme EN 12464 de juin 2003 AFNOR NF-X 35-102. Décembre 1998. Conception ergonomique des espaces de travail en bureaux ISO 8995 (principes d’ergonomie visuelle. L’éclairage des systèmes de travail intérieurs) AFNOR NF-X 35-121 5 (travail sur écran, ergonomie) NF-X 35-122 en ISO 9241-11. Juin 1998. Exigences ergonomiques pour le travail de bureau avec terminaux à écrans de visualisation (TEV). Recommandations de l’Association Française de l’Eclairage Mesure des luminances au plan de travail, dans l’ergorama et le panorama, et leurs rapports F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Méthode MESURE DE L’ECLAIRAGE GENERAL MESURE DE L’ECLAIRAGE LOCAL Elles sont réalisées avec les salariés à leurs postes, en disposant la cellule sur le clavier et de part et d’autre de celui-ci, au milieu de l’écran et au niveau du bord supérieur de l’écran MESURE DES LUMINANCES Nous avons mesuré les luminances en nous plaçant au poste de travail, luminancemètre dirigé vers la surface concernée ou la source du reflet. Les mesures ont été prises en direction de l’écran, de son bord supérieur, du mur derrière l’écran et du plan de travail (zone de travail et ergorama). Pour les postes ayant dans leur panorama les ouvrants extérieurs, les luminances ont été mesurées vers le ciel et vers les éléments susceptibles d’éblouissements d’après l’avis des salariés F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Mode de traitement des résultats Pas de traitement particulier sauf le fait qu’il faille 5 mesures pour avoir une moyenne valide. F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Ils sont donnés de manière brute Résultats Ils sont donnés de manière brute F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Discussion Éclairage Poste 4 : 750 Lux : niveau d’éclairement trop élevé Rapport des luminances :Au niveau du panorama : 1/20 : présence de contrastes gênants pour le poste 4, liés à la luminosité extérieure. F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Conclusions Concernant le bureau du chef de projet, nous retrouvons une insuffisance d’opacification des stores, avec des éblouissements majorés en été par la présence d’un parking à proximité, responsable de reflets sur les pare-brise. Cette salariée dispose d’une lampe de bureau personnelle qu’elle utilise sans l’éclairage général, celui-ci étant estimé trop fort, ce que confirment les mesures. F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
Nous pouvons donc proposer les corrections suivantes : Remplacer les stores existants par des stores à lamelles horizontales. Diminuer la puissance des tubes du bureau du chef de projet. Utiliser de lampes d’appoint Prévoir une maintenance régulière des dispositifs lumineux (Article R-235-2-3 du Code du Travail). F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005
MERCI POUR VOTRE ATTENTION Bonnes vacances! F DESROZIERS, journées de validation de Strasbourg, 4 et 5 juillet 2005