La scintigraphie osseuse :
La scintigraphie : Introduite en 1960. Utile dans la recherche de maladies osseuses. Image d’un organe.
I : Déroulement de l’examen II : Fonctionnement d’une scintigraphie Comment peut-on détecter ,grâce à une scintigraphie,une maladie osseuse ? I : Déroulement de l’examen II : Fonctionnement d’une scintigraphie III : Résultats et interprétation
I : Déroulement de l’examen 1) Indications thérapeutiques : Inutile de se déshabiller. Retirer objets métalliques. Examen ni dangereux , ni douloureux. Non toxique, ne provoque pas d’allergie. Inutile de modifier les traitements en cours. Attention : femmes enceintes ou allaitant : prévenir le personnel ! Aucune préparation nécessaire. Pas besoin d’être à jeun, ni hospitalisé, ni anesthésié. Boire 1L d’eau en 2heures. Après examen, alimentation normale, possibilité de reprendre ses activités normalement.
2) les différentes étapes : Injection dans la veine du bras, d’un produit radioactif : technétium 99m.
Après l’injection, un délai compris entre quelques minutes et plusieurs heures, est nécessaire avant la prise des clichés. Les clichés sont pris à l’aide d’une gamma caméra. Durant la scintigraphie, le patient doit rester allongé ou couché. Il doit rester immobile ce qui peut être pénible. L’examen dure au total environ 3H.
Voici quelques exemples : Position assise ; le dos contre le collimateur pour une scintigraphie de la face postérieure du thorax. Position couchée pour une scintigraphie du genoux. Position assise , le front contre le collimateur pour une scintigraphie du crâne.
II : Fonctionnement de la scintigraphie: 1)Principe de fixation du produit : Le traceur circule dans le sang. Sa captation par le squelette est maximale au bout de 3H. Il quitte le secteur sanguin pour atteindre le compartiment osseux . Fixation plus importante dans les zones malades car elles sont plus vascularisées .
Exemples de fixation , comparaisons. Scintigraphie d’une personne « saine ». Scintigraphie d’un enfant présentant des carences osseuses.
2)La gamma caméra: Les rayonnements sont détectés à l’extérieur de l’organisme grâce à la gamma caméra. La tête de détection de la gamma caméra , amplifie l’émission des rayons gamma , sous la forme d’un signal électrique. Le grand cristal d’iodure de sodium arrête les photons et converti une partie de l’énergie émise , en scintillations lumineuses. Le signal électrique est numérisé pour être stocké par le système informatique associé à la gamma caméra. L’image est ainsi créée en une durée comprise entre 20min et 1H.
Schéma d’une gamma caméra : Vue en coupe de la tête de détection d'une caméra à scintillation type Anger .
III : Résultats et interprétations : 1) Résultats obtenus : On obtient de cette manière une succession dans le temps de plusieurs images des organes intéressés. Il est impossible de visualiser une évolution , une transformation , voire un mouvement . Les images fonctionnelles du squelette seront directement adressées au médecin. Les images sont obtenues sous forme numérique. Le document photographique est en noir et blanc.
2) Radios obtenues et interprétations : Ces images permettent de visualiser la présence ou non d’anomalies. Les anomalies se présentent sous la forme d’un déficit de fixation ou d’une hyper fixation. Ainsi une scintigraphie osseuse permet la détection précoce d’anomalies osseuses, de tumeurs, de cancer, de métastases, … Cependant des lésions hypofixantes et hyperfixantes peuvent s’associer sur le même cliché. C’est pourquoi, l’interprétation d’une scintigraphie osseuse doit intégrer les antécédents médicaux, chirurgicaux et traumatiques du patient.
Conclusion : La scintigraphie osseuse permet de faire un diagnostic plus précis et plus précoce. Cependant elle présente des limites. En effet, certaines métastases ne sont pas fixantes, tout ce qui se fixe n’est pas obligatoirement métastatique, et l’os est en perpétuel remaniement. De plus elle ne permet pas de différencier les lésions sus citées les unes des autres. C’est pourquoi, le recours à un scanner, ou à une IRM est indispensable, après une scintigraphie pour différencier les anomalies. Il existe d’autres scintigraphies telles que les scintigraphies pulmonaires, thyroïdiennes et cardiaques.