Chantal Fredette, M.Sc criminologue Agent de planification, de programmation et de recherche Direction des services professionnels et des affaires universitaires Centre d’expertise sur la délinquance des jeunes et les troubles de comportement Agent de planification, de programmation et de recherche Direction des services professionnels et des affaires universitaires Centre d’expertise sur la délinquance des jeunes et les troubles de comportement Bandes urbaines ou gangs de rue Des approches plus efficaces que d’autres? Bandes urbaines ou gangs de rue Des approches plus efficaces que d’autres?

Le défi de l’ordinaire dans un monde loin de l’ordinaire!

Délinquance juvénile Bandes de jeunesGangs émergentsGangs majeurs Crimes mineurs désorganisés Direction de la prévention et de la lutte à la criminalité, Ministère de la Sécurité publique, Gouvernement du Québec Activités criminelles récurrentes, violences Crime organisé, violences ciblées, profits Prévention Intervention Répression Différentes réalités, différentes intensités!

Agir ou réagir?  Rappelons que la mise en place de politiques et de programmes efficaces dépend de la fidélité et de la validité des connaissances mises à la disposition les acteurs sociaux et les décideurs politiques  Le déni ou la réaction disproportionnée nuit à la mise en place de programmes efficaces et novateurs  Le premier retarde la prise en charge rapide et préventive des problématiques  L’autre fait de la publicité aux gangs, augmente leur cohésion et favorise leurs déplacements

La répression, efficace?  Oui!  Sentiment de sécurité  Perturbe le marché  Sort les criminels de la rue  Mais…  Déplacement du crime (espace, temps)  Déplacement des criminels (prison gangs)  Nouvel équilibre offre/demande

La justice, efficace?  Oui!  Mises en accusation conduisent à des condamnations et à des peines de garde  Crimes violents sont réprimés  Mais…  Peines courtes  Activités lucratives?

La réadaptation, efficace?  Oui!  Programmes prometteurs  Ingrédients de l’efficacité connus  Mais…  Interventions tardives  Accroît la récidive (technique)  Accroît l’emprisonnement

La prévention, efficace?  Sûrement…  Initiatives multiples  Acteurs engagés  Mais…  Discontinuité  Évaluation?

Agir ensemble?  Les efforts isolés pour agir sur un des facteurs de risque ou les sphères de vie n’ont que peu d’effets  Chaque organisation possède une expertise spécialisée visant un ou des aspects particuliers  Mais aucune ne possède à elle-seule toutes les expertises requises pour faire face à la complexité des problématiques criminelles, particulièrement celle des gangs

Ce qui fonctionne?  Les approches intégrées constituent une réponse plus adaptée au phénomène multiforme et complexe des gangs  mettent à profit les connaissances empiriques  tiennent compte des apports de tous les partenaires  sont coordonnées et supervisées avec intensité  visent à la fois la prévention, l’intervention et la répression

Les gangs, un risque?  Ni l’ agir, ni le gang ne révèle l’ agent ou le membre  Bien que l’association aux pairs délinquants soit un facteur probant de récidive criminelle, l’affiliation aux gangs ne représente pas un danger équivalent pour tous  Le risque de dangerosité est proportionnel au niveau d’engagement à un mode de vie criminel et d’attachement au gang

Une évaluation différentielle  La présence de facteurs de risque dans plusieurs sphères de vie est plus fortement associée aux risques que leur simple accumulation  Un délinquant présente des risques et des besoins criminogènes de différentes intensités  Capacité sociale (famille, éducation/emploi, relations avec les pairs, toxicomanie, loisirs)  Capacité criminelle (antécédents, personnalité, attitudes, tendances, comportements)  Précocité, persistance, aggravation, activation, polymorphisme

Une intervention différentiée

Réadapter, est-ce possible?  One Size Fits All ?!  Les approches prometteuses sont intensives et combinent des composantes cognitivo-comportementales / développementales  Corriger les distorsions cognitives  Augmenter les comportements prosociaux par l’acquisition d’habiletés intra et interpersonnelles  Communication, gestion de la colère, résolution de problèmes, jugement moral, empathie  Exercer une contrainte  Exposer de manière accrue aux activités prosociales  Investir particulièrement le street time

En résumé…  Des activités de surveillance et contrôle  Visant la neutralisation du contrevenant  Des activités d’encadrement clinique  Visant la prévention de la récidive criminelle  modulation de l’intervention  personnalisation de l’intervention  intensité de l’intervention  programmes de renforcement  Des activités d’aide  Visant le support du contrevenant dans sa décision de changement, dans son projet de vie

Centre jeunesse de Montréal – Institut universitaire (CJM-IU) Direction des services professionnels et des affaires universitaires Centre d’expertise sur la délinquance des jeunes et les troubles de comportement Chantal Fredette Chantal Fredette, M.Sc criminologie Agent de planification, de programmation et de recherche /