La fonction alimentaire des jardins associatifs urbains

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Transcription de la présentation:

La fonction alimentaire des jardins associatifs urbains Etude à partir des données des carnets de récoltes de jardiniers de Paris et de sa petite couronne. Présentation de moi-même : jeune diplômée de l’INHP (école du paysage et l’horticulture) et en ce moment chargée d’étude sur l’AU -> étude sur les paysages alimentaires d’avril à septembre pour mon mémoire de fin d’étude ; avec l’unité de recherche de l’INRA (SAD-APT) -> étude prolongée grâce aux financements de la bergerie de Rambouillet jusqu’à la fin Novembre, pour notamment analyser la fonction alimentaire des jardins assos urbains… grâce aux carnets de récoltes remplis par une quinzaine de jardiniers Daniel Anne-Cécile Paris, le 16 janvier 2013 Crédits photographiques de l’exposé: Anne-Cécile Daniel, 2012 1

Contexte (Jeanne Pourias): -> Dans le cadre d’une thèse sur l’agriculture urbaine (Jeanne Pourias): «Jardins associatifs urbains: pratiques, fonctions et risques. Étude comparée entre Paris et Montréal » Constats : Intérêts et demandes en ville d’espace de nature + cultivable Surface jardins associatifs = Surface maraîchage professionnelle en IDF (1150 ha, AGRESTE et IAU, 2012) Aucune donnée(s) sur les quantités de fruits et légumes produites dans les jardins Eléments de comparaison avec New-York et Montréal Cette étude à été menée dans le cadre de la thèse de Jeanne P. sur l’AU, qui porte sur les pratiques culturales et les pratiques de consommation dans les jardins associatifs de Paris et Montréal, ainsi que sur les risques liés à ces pratiques du point de vue des jardiniers. Ma mission a concerné les jardins associatifs, qui sont une forme d’AU, et plus spécifiquement les pratiques des jardiniers de ces jardins: - pratiques culturales pratiques de consommation des récoltes (c’est ce qui va nous intéresser aujourd’hui) Cette étude des pratiques permet(-) de voir en quoi les jardins assos répondent à une fonction alimentaire Mais tout d’abord pourquoi s’y intéresser? Et bien quelques constats: demande de nature en ville, on remarque qu’il y a autant de surfaces cultivées par des prof que des non professionnels pour les cultures maraichères en Ile-de-France, mais qu’il n’y aucune donnée(-) sur ce qui est réellement produit. De plus à Montréal et à New-York, des initiatives ont été prises pour mesurer ces quantités de récoltes, alors pourquoi pas aussi à Paris?! Exemple: le programme Farming Concrete, qui répertorie sur un site internet l’ensemble des surfaces cultivées sur l’agglomération new yorkaise, culture par culture, et demande à des jardiniers volontaires de peser leur récolte afin d’estimer le potentiel de production new yorkais.

L’étude menée Des entretiens Des suivis de pratiques Une enquête territoriale Des pesées de récoltes Au sein de chaque jardin nous avons mené avec Jeanne des entretiens auprès des gestionnaires (c’est-à-dire très souvent les responsables ou présidents d’associations) et de jardiniers (31). Pour 16 d’entre-eux des plans et calendriers culturaux ont été informatisés. (jardiniers diversifié par leur age, CSP, identité cult) Ensuite une enquête en ligne a été proposée à l’ensemble des jardiniers des 4 jardins pour collecter des informations sur leurs modes de consommations des récoltes et la localisation de leur habitat par rapport au jardin. Enfin nous avons distribué des carnets de récolte pour connaître la quantité de fruits et légumes produite et récolté(e) par les jardiniers. 3

Le carnet de récolte Voici le carnet de récolte. Dans l’objectif de récolter des données quantitatives sur les récoltes et de connaître les destinations des récoltes nous avons proposé aux jardiniers ce carnet de récolte. Ils doivent compléter le nom de la culture, sa date de récolte, la quantité et la destination (consommation personnelle ou collective, mode de cuisson, de préparation ou de conservation). Le rapport rendu est l’analyse de 15 carnets de récoltes de jardins associatifs différents. 4

8 jardins 16 jardiniers Les 8 jardins d’étude Voici les 8 jardins de l’échantillon de la région parisienne, ils ont été choisis pour leur diversité au niveau de leurs contextes territoriaux, de leurs localisations, de leurs tailles et de leurs organisations (en parcelles individuelles ou collectives, notamment). 4 sont implantés dans Paris 4 dans la petite couronne. 5

Les 8 jardins d’étude Le J. aux Habitants Le J. de Perlimpinpin Ecobox Le J. de St Cloud Le sens de l’humus Ceux de Paris: Le jardin aux Habts implanté au pied du Palais de Tokyo, le long d’une rue Le jardin de perlimpinpin dans le parc de Clichy Batignoles. Ecobox dans le XXème arrondissement sur une dalle. Ils cultivent donc en hors sol (utilisation de palettes) Le jardin du Bd de l’Hôpital est quant à lui implanté en pied d’immeuble dans le 13ème arr de Paris. En banlieue Le jardin de St Cloud, situé dans les Hauts de Seine, est implanté dans un site historique. C’est un jardin ouvrier né en 1942, qui accueille plus de 250 jardiniers/ Le jardin du Sens de l’Humus: à Montreuil, au milieu des murs à pêches, parcelle collective, consommation de plantes sauvages et se veut un jardin expérimental en permaculture Le jardin des Bordes est quant à lui situé dans le Val de Marne et est situé sur un parc départemental qui se veut protecteur de la biodiversité. Le jardin de la Pointe de l’Ile est un jardin de la FNJFC sur l’ile d’Issy les Moulineaux, avec des parcelles d’env 500m² Ces jardins sont donc très différents les uns les autres, et m’ont permis de bien appréhender l’univers des jardins associatifs. Le J. de la pointe de l’Ile Le J. du Bd de l’Hôpital Le J. des Bordes 6

2 Les quantités produites 3 Les modes de consommation des récoltes Résultats 1 Les espèces cultivées 2 Les quantités produites 3 Les modes de consommation des récoltes 4 La destination des récoltes Conclusion / perspectives Voyons ensemble les résultats de ce carnet de récolte: (pour en savoir plus sur les paysages alimentaires cf mon mémoire -> il faudrait le réimprimer) 1 2 3 4 Si jamais tu avais une question sur ce qu’est un « jardin associatif urbain », tu peux reprendre la définition de JASSUR et/ou expliquer qu’on regroupe sous ce terme l’ensemble des jardins jardinés par un groupe de citoyens, organisés ou non en association, mais dont l’accès est en théorie possible pour n’importe qui, quel que soit son âge, sa situation familiale, son lieu d’habitation ou que sais-je. Ce qui les distingue des jardins pédagogiques (ouverts aux enfants), des jardins d’insertion (ouverts sur certains critères sociaux) etc.

Des légumes vedettes Résultats 1- Les espèces cultivées Espèces les plus cultivées: tomate – salade – haricot Très peu de légumes bulbes et tiges 1- Les espèces cultivées Principales espèces cultivées par les jardiniers, AC Daniel, 2012 Critères de choix: se consomme très frais, reconnus pour leur qualité gustative, « meilleurs que ceux du commerce rentable économiquement, car cher dans le commerce

Hot-spot de diversité Résultats 1- Les espèces cultivées Plus de 150 variétés différentes ! pour 120 à 170 m² de surface cultivable -> 26 à 38 espèces de fruits. et lég. ; pour 18 à 20 m² ->11 à 32 espèces Produire un peu de tout, plutôt que de privilégier une seule espèce. Observation: « la spécialité du jardinier» Cas particuliers: Jardin de la Pointe de l’île: 14 et 16 pour 350 m² Jardin du Sens de l’Humus : parcelle de type collectif 1- Les espèces cultivées « Il y a par contre des légumes phares pour la plupart des jardiniers, la « spécialité du jardinier », qui peut être la technique de culture qu’il maîtrise, ou bien qu’il adore consommer, ou encore qui est propre à son identité culturelle. C’est le cas d’un jardinier (ILE_2) au jardin de la pointe de l’Ile, qui est le spécialiste du chou, notamment le chou portugais, son pays d’origine. »

Jardinier BO_1 43 variétés comestibles Exemple d’un jardinier du jardin des bordes, qui produit 43 variétés comestibles sur 170m² cultivée (parcelle de 196m²) 43 variétés comestibles

Jusqu’à près de 400 kg de récoltes en 7 mois Résultats Jusqu’à près de 400 kg de récoltes en 7 mois 393,75 kg pour une parcelle de 200 m² à 1,65 kg pour 4 m² 2- Les quantités produites On constate que: Les quantités vont de 393,75 kg pour une parcelle de 200 m² à 1,65 kg pour 4 m² . L’écart de productivité unitaire entre le premier et le deuxième jardinier va quasi du simple au double (223,75 et 393). Les quantité récoltées sont aussi corrélées avec la taille de la parcelle et des produits cultivés (CL_4 produits beaucoup de pommes de terre et betterave) Les quantités les plus importantes se trouvent dans les parcelles de plus de 150m². Obs: pas les cultures d’hiver et donc pour ILE2 non prise en compte des choux (50% des légumes produits) Pour 23m² (JH) récolte tout de même une trentaine de kg de fruits et lég! Corrélation avec la taille de la parcelle et le type de des produits récoltés (lég. Racines) Poids total des récoltes par jardinier, AC Daniel, 2012 NB: les conditions météorologiques ont été très difficile pour cette année 2012

Rendements très variables Résultats Rendements très variables 2- Les quantités produites Les petites parcelles peuvent être très productives. Les jardiniers du jardin aux habitants viennent très régulièrement cultiver leur potager, ce qui peut expliquer ce bon rendement. (Dans le) jardin Ecobox les cultures sont en bacs, et donc les plantations très denses, ce qui donne aussi de bons résultats. Au jardin de la pointe de l’Ile les résultats faibles s’expliquent par: Culture de choux non pesée Problème de santé du deuxième jardinier A noter que cette année les rendements sont faibles selon les jardiniers, en raison des conditions climatiques. Seuls 4 jardiniers ont récoltés des tomates. Qui est habituellement un légume très important dans les jardins. Classification par ordre croissant du rendement moyen (kg/m²), de fruits et légumes par jardinier, de mai à début novembre, AC Daniel, 2012

Des différences pour des raisons: Résultats Des différences pour des raisons: - structurelles: taille de la parcelle, ombre, qualité de sol, choix des espèces, largeur des inter-rangs - non-structurelles: accident de parcours, disponibilité, météo, savoir-faire du jardinier 2- Les quantités produites

= = = Résultats 2- Les quantités produites CL_1_récoltes (200 m²) : 26, 3 kg d’haricots verts (4,5€/kg*) 29 kg de courgettes (2,5 €/kg*) 28, 3 kg de tomates (2,5 €/kg*) = 261.6 € CL_4_récoltes (200m²) : 193 kg de pommes de terre (1,75€/kg*) 45 kg de betteraves (2,5 €/kg*) 35 kg de courgettes (2,5 €/kg*) 83 U de salade (1€/U*) = 620.75 € 2- Les quantités produites BO_1_récoltes (196m²) : 4,5 kg de bocaux de cornichons (10€/kg**) 26,2 kg de courgettes (2.5 €/kg*) 50 pots de confitures de fraises et de mures (15 kg de fraises et 7 kg de mûres) (2,7 €/pot **) = 245.5 € *Prix moyen sur un marché bio pour des produits de saison **Prix de référence dans un supermarché pour un produit de marque

Importance du don Résultats 4- La destination des récoltes Raisons: Résultats de l’enquête territoriale adressée à tous les jardiniers des jardins étudiés, AC Daniel, 2012 Raisons: Le surplus de production Le plaisir d’offrir sa production à sa famille et à ses amis Le troc Pour contribuer à une dynamique collective Le surplus: souvent fait exprès, ça fait partie du jeu Le plaisir d’offrir sa production à sa famille (famille externe au foyer principal, ex Emma et Georges) à ses amis (part de potiron) à des connaissances (coiffeuses, gardien, voisins etc) Le troc: souvent pas la place de tout faire alors échange de récoltes, et même de graines, fleurs etc. Dynamique collective: ecobox pour la cuisine collective, et le Sens de l’Humus qui utilise parfois ses récoltes pour des évènements collectifs

Résultats 3- Les modes de consommation Différents modes de consommation et conservation: Le picorage La cuisine, avec les produits frais (cru ou cuit) La congélation La conservation dans un espace sombre et frais La mise en conserve (cornichon, confiture, tomates vertes) 3- Les modes de consommation Le mode de consommation ne dépend pas de la surface cultivée selon les carnets de récolte. Ex: avec 20 m² congélation de blettes, et avec 200m² aucune congélation car ils n’aiment pas Résultats de l’enquête territoriale adressée à tous les jardiniers des jardins étudiés, AC Daniel, 2012

Conclusion Le carnet de récolte et le suivi des parcelles, sont des outils d’appuis pour promouvoir les jardins associatifs devant les instances publiques : - Grande diversité cultivée; - Capacité de production importante, même sur de petites parcelles; - Retour positif du carnet de récolte; - Sécurité alimentaire des urbains face aux crises; “ l'apport quotidien minimum de fruits et légumes est de 400 g par personne et par jour, soit environ 150 kg par personne et par an » selon la Consultation d'experts OMS / FAO sur l'alimentation, la nutrition et la prévention des maladies chroniques pour la prévention des maladies non transmissibles (MNT) et des oligo-éléments et vitamines 81 déficiences (OMS, 2003) Le carnet de récolte ET les plans des parcelles associés permettent d’avoir un recensement quasi exhaustif de la diversité cultivée etc etc

Conclusion Réponse à une demande de nature en ville; Création de paysages alimentaires à différentes échelles.

Perspectives À extrapoler à l’IDF, puis à la France, pour une meilleure connaissance de la valeur de production des jardins associatifs. Diffusion du carnet en ligne sur un site internet ? A comparer avec les données de Montréal et New-York

Jardinons la ville… et merci de votre attention !!! 20