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Transcription de la présentation:

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Accès maniaque Escalade sur 1 à 2 semaines ou brutal Critères : rupture fonctionnement premorbide Au moins une semaine Hyperthymie ou irritabilité Au moins 3 à 4 signes cliniques manie Absence de maladie somatique pouvant l’expliquer

Surtout si contrariés : parmi les plus agressifs Psychose grandiose avec éléments paranoïdes Alcool 50 % des BP I surtout pendant la manie : augmentation desinhibition Frénésie dangereuse – crimes passionnels Avec un schizophrène délirant différence dans la pauvreté du contenu discursif chez le SCZ Le négativisme, la catatonie, la confusion, le syndrome pseudo-démentiel peut être une forme de présentation aux urgences

La manie puerpérale La manie sans BP : thyréotoxicose, lupus avec ou sans corticoïdes, SEP, Huntingdon, TC, tumeurs diencéphale ou troisième ventricule Manie réactionnelle : déni de la perte Virage sous antidépresseurs Sevrage à l’alcool après des années de dépendance Manie chronique 5% BP I : altération insight, renforcement personnalité, mauvaise observance, absence de souffrance subjective : différencier de la schizophrénie paranoïde Etat mixte (manie dysphorique) différencier du trouble schizoaffectif surtout que les NL classiques aggravent les symptômes dépressifs Cycles rapides (minimum 4/an), ultra-rapides

Dysphorie hystéroide : désorganisation cognitive autour du plaisir Déclenchée par un échec « romantique » Craving chocolat (phénylamine)

Psychose aux urgences Réflexion diagnostique versus réflexion dimensionnelle Continuum psychotique : folie à deux, psychoses induites, schizophrénie paranoïde… Traiter – protéger – la dimension de confiance est moins prioritaire aux urgences Ne pas chercher à tout prix l’empathie

Suicide L’équivalent du cancer pour l’interniste On n’attend pas une prédiction, mais une évaluation du risque Continuum idéation-tentative-suicide complété et parasuicide (comportements à haut risque) Symptôme et pas maladie

ETIOLOGIE Psychologique (événements infantiles qui colorent le psyché), douleur morale, vision tunnelaire Biologique Axelrod, Asberg Biopsychosocial Nemeroff modèle stress avec vécu subjectif de perte d’espoir

Diagnostic Poser la question : « vous n’avez pas d’idées suicidaires, n’est-ce pas ? » plutôt : « valait mieux ne pas être né ? », « mieux être mort », « pensez-vous vous faire du mal? » Beck : considérer la plus dangereuse des tentatives d’autolyse dans les antécédents b) Diagnostic DSM IV-R : axe I (trouble humeur, schizophrénie, abus de substances…), axe II (BL, impulsivité…), axe III (pathologie somatique…)

PREDICTION La prédiction négative va toujours être OK dans les études Groupes à risque (Pokorny, 2011) Echelle Beck DST (dexamethasone supression test) Corryel DST + 26% suicide, DST – 2,9 % suicide 5H1AA dans le lcr PREVENTION - l’hospitalisation ne garantit pas 100 % de réussite, mais modifie la donne dans le traitement de la dépression

METHODES : différent en fonction du pays, de la zone urbaine ou rurale… TRAITEMENT : pas d’études suicidaires traités versus non-traités, méthodes cognitivo-comportementales pour le BL et les déprimés, TT dépression MANAGEMENT : - SPDT – famille - Documenter la décision Pourquoi maintenant ?

Populations à part Ados : changement de comportement, SSRI (étude FDA 2003 très discutable), jeu du foulard, « phénomène d’activation » Homme âge moyen Personnes âgées : les plus de suicides, le moins de traitement et d’écoute Suicide assisté : plutôt traiter dépression, douleur Suicides avec d’autres victimes : « murder suicide » tuées par la police, suicide de groupe, attentat suicide, Détenus : priorité à la vigilance

SURVIVRE : avec le passage à l’acte les familles des suicidés DIMINUER L’ACCESIBILITE AUX MOYENS UNITES D’ACCUIEL DES SUICIDANTS: TCC, passer la crise

TRAITEMENTS AUX URGENCES Privilégier l’action rapide et les demi-vies courtes Toujours proposer le per os Eviter la négociation, l’usage de faux Médicament et environnement Bilan somatique Demander si déjà eu un tt qu’on veut proposer, effets secondaires…