Signes neurologiques
[Atteinte localisée Atteinte globale ATAXIE SPASTICITE DYSKINESIE Batshaw: Various forms of CP. The darker the more severe the involvement. PYRAMIDALE EXTRAPYRAMIDALE
Signes extra-neurologiques
LA PARALYSIE CEREBRALE: étude longitudinale 37.000 enfants ( 1 an - 7 ans ) Collaborative Perinatal Project of the National Institute of Neurological Disorders and Stroke, NIH
PARALYSIE CEREBRALE: RISQUE PC à 4 mois / Risque à 7 ans] PC < 2 DS PC < 3 DS PC > 2 DS PC > 3 DS X 12 ( 3 %) X 19 ( 6 %) X 3 (1,6%) X 24 ( 7 %)
PARALYSIE CEREBRALE: Tonus à 4 mois / Risque à 7 ans] < tonus MS > tonus MS < tonus MI > tonus MI < tonus nuque > tonus nuque X 22 ( 7 %) X 55 ( 15%) X 31 (10%) X 52 (14 %) X 32 (10 %) X 74 (22%-42%)
PARALYSIE CEREBRALE: Examen neurologique à 4 mois /Risque à 7 ans NORMAL SUSPECT ANORMAL 1 %o 1 % (x 10) 10 % (x 100)
PARALYSIE CEREBRALE: "échappement" (1 an - 7 ans) 229 cas monoparésie diplégie spastique hémiparésie quadriparésie spasticité + dyskinésie 118 cas 100% 67% 34% 32% 0%
PARALYSIE CEREBRALE: "échappement" (1 an - 7 ans) RETARD MENTAL EPILEPSIE LANGAGE REFRACTION STRABISME 22 % 5 % 16 % 18 %
PARALYSIE CEREBRALE : échappement 1 an > 7 ans Sévère Modérée Légère Douteuse 3 % 44% 74% 98%
PRONOSTIC DE LA PARALYSIE CEREBRALE L'examen à quatre mois permet un classement en trois niveaux de risque (1 - 10 - 100) Les déficits légers présents à un an disparaissent souvent Les déficits sévères ne disparaissent pas La multiplicité des lésions, même très petites, péjore gravement le pronostic
LA MORALE DE L'HISTOIRE Prudence avant de diagnostiquer une paralysie cérébrale chez un nourrisson Pas d’optimisme excessif chez un nourrisson ayant un examen moteur anormal ou suspect
Retard psychomoteur: Principes Développement avec un ordre très précis et de manière rapide pendant les premières années de la vie. Il existe des variations individuelles dans le développement neurologique normal et il est souvent nécessaire d’évaluer l’enfant à plusieurs reprises avant d’en tirer des conclusions définitives.
Retard psychomoteur: Principes Appréciation du développement psychomoteur dans le temps extrêmement importante. Intervalle libre parfois de plusieurs mois entre la constitution des lésions cérébrales avant ou au moment de la naissance et l’apparition indiscutable des premiers troubles moteurs définitifs. Retard mental va souvent de pair initialement avec un retard du développement moteur indépendant de tout trouble moteur grave → terme de retard psychomoteur ambigu → le retard moteur se comble, le déficit intellectuel est définitif.
Retard psychomoteur: Principes Il s’agit d’un réel problème de santé publique et de pédiatrie : prévalence de la déficience mentale (QI<70) est de 2 à 3% de l’ensemble de la population), de la débilité mentale profonde (QI<50) est de 0,5% prévalence des encéphalopathies chroniques responsables de handicaps moteurs est d’environ 3‰. Dans près de 30% des cas il y a un retard mental plus ou moins sévère et/ou une incapacité de marche autonome et/ou une épilepsie souvent difficile à contrôler.
Retard psychomoteur: Principes Il faut savoir distinguer : une encéphalopathie chronique fixée où l’enfant a un retard des acquisitions mais schématiquement continue à faire des progrès lentement une encéphalopathie progressive dégénérative ou métabolique (beaucoup plus rare) où l’on observe une stagnation voir une régression du développement psychomoteur avec perte des acquisitions chez un enfant initialement «normal»
Retard psychomoteur: Principes Il est essentiel dans tous les cas de diagnostiquer et de rechercher la cause d’un retard psychomoteur : importance du diagnostic différentiel traitement et/ou prise en charge de l’enfant et de sa famille information à donner aux parents quant au risque de récurrence si une nouvelle grossesse est souhaitée (voire possibilité de diagnostic anténatal)