La transplantation rénale IfSI Belfort, 12 mai 2009
Cela représente: Le meilleur traitement de l’IRCT. « Miracle médical du XXè siècle ». C’est la première greffe d’organe, en nombre et en ancienneté (1952). Transplantation ou greffe ?
Les chiffres : > 25 000 patients vivants avec greffon. 2500 greffes / an en France. 40 greffes par an en Franche-Comté. 6000 malades en attente. Durée moyenne d’attente : 1 à 2 ans.
Aspect chirurgical : Implantation d’un rein dans la fosse iliaque. Anastomoses artérielle(s), veineuse, et urinaire (sur la vessie du receveur).
Le donneur : Le plus souvent décédé en mort encéphalique : consentement présumé, procédure légale. 10 % = donneur vivant apparenté. Elargissement des critères depuis 2005.
Les suites de greffe : Traitement immunosuppresseur à durée indéfinie : corticoïdes, ciclosporine, tacrolimus, rapamicine, azathioprine, mycophénolate… Risque infectieux : bactérien, viral (CMV, EBV).
A long terme : Médiane des greffons : 15 ans. Risque cardio-vasculaire. Risque métabolique (diabète, lipides, os). Risque néoplasique : peau, lymphome.
L’activité de transplantation est limitée par le manque d’organes ! C’est la seule chance pour des milliers de malades (cœur, foie, poumons…). > 30 % de refus de don d’organe lors des décès. Il faut : 1) s’informer. 2) s’exprimer.
Les perspectives : Donneurs vivants pour les sujets jeunes. Donneurs « limites » pour les sujets âgés. Améliorer l’organisation des prélèvements et greffes (gestion des comas, durée d’ischémie froide). Diminuer les refus de prélèvements.