REVISIONS N ° 1 LE SUJET LA CONSCIENCE, L’INCONSCIENT, AUTRUI, LE DESIR, LA PERCEPTION, L’EXISTENCE ET LE TEMPS.

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REVISIONS N ° 1 LE SUJET LA CONSCIENCE, L’INCONSCIENT, AUTRUI, LE DESIR, LA PERCEPTION, L’EXISTENCE ET LE TEMPS.
Transcription de la présentation:

REVISIONS N ° 1 LE SUJET LA CONSCIENCE, L’INCONSCIENT, AUTRUI, LE DESIR, LA PERCEPTION, L’EXISTENCE ET LE TEMPS

Sujets du bac 2014 : ART et PERCEPTION : Les œuvres d’art éduquent-elles notre perception ? BONHEUR : Doit-on tout faire pour être heureux ? MATIERE ET ESPRIT : texte de POPPER 2013 : LANGAGE : Le langage n’est-il qu’un outil ? THEORIE ET EXPERIENCE : La science se limite-t-elle à constater les faits ? SOCIETE et ETAT : texte de DESCARTES 2012 : TRAVAIL : Que gagne-t-on en travaillant ? RAISON : Toute croyance est-elle contraire à la raison ? L’ETAT : texte de SPINOZA

Sujets du bac : suite 2011 : 2010 : 2009 : THEORIE ET EXPERIENCE et DEMONSTRATION : Peut-on prouver une hypothèse scientifique ? LE SUJET : L’homme est-il condamné à se faire des illusions sur lui-même ? DEVOIR : texte de NIETZSCHE 2010 : VERITE : La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée ? EXISTENCE ET TEMPS : Faut-il oublier le passé pour se donner un avenir ? JUSTICE ET DROIT : texte de Thomas D’AQUIN 2009 : LANGAGE : Le langage trahit-il la pensée ? HISTOIRE : L’objectivité de l’histoire implique-t-elle l’impartialité de l’historien ? DESIR ET BONHEUR : texte de SCHOPENHAUER

A bien réviser ! L’EXISTENCE ET LE TEMPS (notion L)

Expériences concrètes La quête de son identité Nos désirs sont-ils les nôtres ou ceux de autres ? La peur de vieillir ; la fuite du temps. Quel sens donner à son existence ? Nos perceptions sont-elles fiables ? La voix de ma conscience est-elle fiable ? Autrui est-il celui qui compte pour moi ou tout homme ?

Définitions et distinctions conceptuelles LA CONSCIENCE : Présence à soi et au monde (conscience non réfléchie, immédiate) 2 objets : le monde / soi Connaissance qu’a l’esprit de ses actes et de ses états (réflexion, conscience de soi). Conscience morale, capacité à distinguer le bien du mal. Degrés de conscience : éveil => prise de conscience ≠ ESPRIT, ÂME L’INCONSCIENT : Adjectif substantivé : l’homme irresponsable. Nom : partie du psychisme inaccessible à la conscience. ≠ L’INCONSCIENCE AUTRUI : toute autre conscience que moi. ≠ L’AUTRE, LE PROCHAIN DESIR : Tendance consciente d’elle-même orientée vers une fin représentée. ≠ BESOIN, VOLONTE

Définitions et distinctions conceptuelles (suite) LA PERCEPTION : représentation du monde au moyen des sens. ≠ sensation, jugement L’EXISTENCE ET LE TEMPS : L’existence désigne le mode d’être spécifique de l’homme ≠ vie Le temps : dimension du réel et vécu de celleci (écoulement). Indéfinissable ? LE SUJET : Individu soumis à une autorité (SUB-JECTUM, jeté dessous). Être conscient et responsable de ses pensées et de ses actes. Personne humaine.

Problèmes essentiels Qui suis-je ? Qu’est-ce qui définit mon identité ? Puis-je me connaître ? Le sujet est-il vraiment l’auteur de ce qu’il pense et fait ? D’où vient notre conscience morale ? Est-elle légitime ? La conscience est-elle une source de vérité ? La conscience est-elle une source de liberté, ou un obstacle à la liberté ?

Qui suis-je ? Peut-on définir un « moi », fondement de notre identité ? DESCARTES, LOCKE : il y a un moi HUME, NIETZSCHE, SARTRE : il n’y a pas de moi Sommes-nous définis par nos désirs ? DESCARTES : MOI = raison FREUD : MOI = désirs inconscients SPINOZA : le désir est l’essence de l’homme. Le temps est-il un facteur dissolvant mon identité ou la constituant ? DESCARTES : sans influence FREUD, LOCKE : rôle constructif du temps. HUME : le moi n’est qu’un écoulement de perceptions. Quel rôle joue Autrui dans mon identité ? DESCARTES : aucun SARTRE : je ne prends conscience de qui je suis que dans le regard d’Autrui. ROUSSEAU : dans l’état civil, développement de l’amour-propre ; nous ne vivons que dans le regard d’Autrui, nous ne sommes pas nous-mêmes. C’est dans la solitude que nous nous retrouvons.

Exemples de sujets Puis-je ne pas être moi-même ? Doit-on apprendre à devenir soi-même ? Suis-je responsable de ce que je suis ? Peut-on dire d’un sujet qu’il change avec le temps ? Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi ?

La connaissance de soi Je peux me connaître par le simple effort de ma réflexion (DESCARTES) Elle est rendue difficile du fait de l’inconscient (FREUD). Elle est impossible parce qu’on ne peut définir le « moi » : nous sommes pure liberté (SARTRE). « Connais-toi toi-même » (SOCRATE) : examen moral de soi-même. Paradoxe : peut-on être à la fois objet et sujet de connaissance ? La critique de l’introspection par A. COMTE : on ne peut s’observer soi-même. Or, seule l’observation peut fonder la connaissance. On connaît donc mieux Autrui que soi-même.

Exemples de sujets Puis-je savoir ce que je suis ? Comment puis-je savoir qui je suis ? Le sujet humain peut-il être connu comme un objet ? Est-il plus facile de connaître Autrui que de se connaître soi-même ?

Le sujet est-il responsable de ce qu’il est ? Vision « classique » de la philosophie : oui Responsabilité : fait de répondre de ses actes, de s’en revendiquer l’auteur, d’en assumer les conséquences. « Philosophes du soupçon » (MARX, NIETZSCHE, FREUD) : quelque chose d’autre nous fait agir et penser, à notre insu. Exemple de sujet : suis-je le sujet de mes pensées et de mes actions ? PARADOXE : « sujet » signifie à la fois être soumis à ses pensées et actions qui s’imposent à nous sans que nous le voulions, et aussi être l’auteur conscient et responsable de celles-ci. La conscience : un donné ou un effort, une tâche à accomplir ? Sommes-nous conscients ou avons-nous à nous rendre conscients ? BERGSON : la conscience est une « donnée immédiate ». Mais il faut retrouver son moi profond. SARTRE : l’homme doit s’engager, prendre conscience de son projet.

La conscience morale D’où vient-elle ? Est-elle légitime ? De la raison : DESCARTES, KANT => universelle, innée Du cœur : ROUSSEAU => universelle, innée De la société : FREUD, NIETZSCHE => relative, acquise Est-elle légitime ? KANT : OUI NIETZSCHE, FREUD : NON

Exemples de sujets Peut-on échapper aux exigences de la conscience ? Peut-on être immoral sans le savoir ? Sur quoi ma conscience morale fonde-t-elle sa légitimité ? L’indignation morale dispense-t-elle de l’analyse ?

La conscience : une source de vérité ? Ce que perçoit la conscience est-il fiable ? DESCARTES : les perceptions sont trompeuses, mais non les évidences atteintes après exercice de la raison. Le « cogito » est la 1ère vérité fondatrice. C’est l’existence de Dieu qui garantit la véracité des évidences de la conscience. Exemples de sujets : La conscience peut-elle errer ? Faut-il se méfier de sa conscience ?

La conscience : une source de liberté ? Ma conscience me fait connaître le monde. Or, le savoir limite-t-il ma liberté ? Suis-je encore libre de choisir le mal ou le faux, face au bien ou au vrai ? DESCARTES : liberté éclairée > liberté d’indifférence. Ma conscience m’impose des obligations. Cela est-il la condition ou une limite de ma liberté ? KANT : la conscience morale = condition de ma liberté (autonomie) Exemple de sujet : La conscience peut-elle être un fardeau ?

LES 3 REFERENCES ESSENTIELLES DESCARTES, FREUD, SARTRE

DESCARTES LA CONSCIENCE : Le sujet se connaît, la conscience est transparent à elle-même (DM, 4ème partie). La conscience morale est notre raison, capacité à distinguer le bien du mal. Elle est innée, universelle. Les animaux n’ont pas de conscience (thèse des « animaux-machines » (DM, 5ème partie) AUTRUI : C’est le langage, signe de la pensée qui me permet de reconnaître Autrui. C’est par sa raison qu’ Autrui me ressemble (DM, 5ème partie). DESIR : Il faut changer ses désirs plutôt que l’ordre du monde (3ème maxime de la « morale par provision », DM, 3ème partie). EXISTENCE ET TEMPS : Nous sommes une substance pensante, immuable dans le temps (DM, 4ème partie). L’existence est prouvée par l’expérience du COGITO (DM, 4ème partie). PERCEPTION : Notre perception immédiate du monde est trompeuse. La perception est déjà un jugement (une construction intellectuelle) : fin de la 2ème méditation métaphysique, « le morceau de cire », « les chapeaux et les manteaux ».

FREUD Notre inconscient définit notre identité et nous fait agir. L’inconscient est constitué de désirs. Il ignore le temps. Importance de notre histoire personnelle dans la construction de notre identité. il y a une division du sujet (désirs / conscience morale). 2ème topique : conflictualité du psychisme. Le sujet peut se connaître au moyen de la psychanalyse (besoin d’un tiers). Cette connaissance est scientifique, et infinie. Le sujet n’est pas responsable de tout ce qu’il fait et pense, mais la psychanalyse l’aide à reprendre le contrôle. La conscience morale est d’origine sociale (intériorisation des interdits parentaux). Elle est donc relative. Morale = mœurs. Elle est refus des désirs interdits. Elle participe de la culture. Elle est source de névroses. Il faut libéraliser les mœurs. AUTRUI : L’homme est naturellement agressif envers autrui.

SARTRE LA CONSCIENCE : L’INCONSCIENT : AUTRUI : La conscience est « conscience de », « éclatement vers l’objet », une visée : c’est l’intentionnalité. On ne peut connaître un sujet car en tant qu’être libre, il ne peut être défini. L’INCONSCIENT : critique de la psychanalyse freudienne, qui repose sur de la mauvaise foi (refus de sa liberté angoissante). Le sujet est toujours responsable de ce qu’il fait. Pour la psychanalyse existentielle, qui montre que le sujet est toujours l’auteur de ses choix, même à son insu (exemple de Flaubert). AUTRUI : « Autrui est le médiateur entre moi et moi-même » : je me vois dans le regard d’Autrui (expérience de la honte), mais cette image de moi est fausse car elle nie ma liberté. « L’enfer, c’est les autres » : ce sont les autres qui vont juger nos actes, non Dieu après notre mort. L’EXISTENCE ET LE TEMPS : C’est notre engagement, notre projet, qui donne sens à notre existence. Nous ne sommes pas ce que notre passé a fait de nous : nous sommes des êtres libres.