Pollution atmosphérique dans les mégapôles M. Beekmann1 A. Borbon1, I. Coll1, J.F. Doussin1, A. S. H. Prevot2, U. Baltensperger2, F. Drewnick3, J. Sciare4, V.Gros4, S. N Pandis5, K. Selligri6, N. Marchand7 J.L. Jaffrezo8, L. Poulain9, A. Wiedensohler9 , M. Haeffelin10 , S. Kukui11,12, V. Ghersi13 and the MEGAPOLI Paris- campaign team 1Laboratoire Interuniversitaire des Systèmes Atmosphériques LISA/IPSL CNRS - Universités Paris Est Créteil et Paris Diderot 2PSI, Switzerland.3MPI,Germany,4LSCE,/IPSL 5FORTH, Greece, 6 LaMP, 7LCP, 8LGGE, 9IfT, Germany, 10SIRTA /IPSL, 11LATMOS/IPSL, 12LPC2E,13AIRPARIF Visite sénateur J.P. Husson Paris, Jussieu, 9. juin 2009
Enjeux pollution dans les Mégapôles Concentration de population, d’activité économique, d’émissions des polluants => Problème accrue de qualité de l’air Origine locale versus régionale ? Quantification des sources (fossiles versus non-fossiles) ? Transport et formation de polluants secondaires (ozone, particules), incertitudes sur l’aérosol organique => impact sur une échelle plus large Typologie des mégapoles Ici focus sur la pollution particulaire
Enjeux (2) Zone d’étude : Région parisienne , 12 millions d’habitants, activité tertiaire, mégapole au bord du continent Européen Valeur cible moyenne annuelle 20 µg/m3 Objectif de qualité (OMS) 10 µg/m3 Moyenne annuelle des concentrations de PM2.5 en fond urbain dans différentes villes françaises Thèse J.E. Petit, 2014 Et : Dépassements des valeurs limites lors de pics de pollution
Campagnes FP7/ANR/CNRS Megapoli été + hiver 2009/10 Mesures additionnelles composition du PM2.5 1 année 2009- 2010 Projet Particules Airparif / CNRS
Composition chimique des particules très fines (PM1) Megapoli, campagne d’hiver jan – fév. 2010, mesures Aerosol Mass spectrometer (AMS) 16 µgm-3 Moyenne PM1 total ~ 17 - 18 µg/m3 Suie LHVP SIRTA GOLF Chloride 1,2 µgm-3 10 µgm-3 Ammonium 20 µgm-3 Sulfate 30 µgm-3 Nitrate 30 µgm-3 Organique Jan 15 / 2010 Crippa et al., 2012 Feb15 / 2010
Origine locale versus importée des particules fines (PM2 Origine locale versus importée des particules fines (PM2.5) en Ile de France Moyenne site de fond, Paris, Septembre 2009 – Août 2010 ~70 % des PM2.5 transportées depuis l’extérieur de l’agglomération …. et encore plus pour des pics de PM2.5 Contribution importée Local Contribution Ghersi et al., 2011, Petetin et al., 2014, Beekmann et al., 2015
Sources d’aérosol organique à partir d’un traitement statistique de factorisation « PMF » des mesures AMS, site de fond Paris,campagne Megapoli , hiver 8 µgm-3 4 µgm-3 0 µgm-3 Combustion de bois, secondaire 23% Cuisinage 17% Secondaire non identifié 34% Combustion de bois, primaire 15% Trafic 11% suie Crippa et al., 2013, Beekmann et al., 2015
Simulation numérique du panache de pollution parisien Suie Aérosol organique secondaire Zhang et al. 2015 Modèle de qualité de l’air CHIMERE http://www.lmd.polytechnique.fr/chimere/
Concentrations typiques de suie dans les mégapôles µgm-3 carbone noir, carbone élémentaire Beekmann et al., 2015
Les conclusions pour les décideurs 1) Contrôle majoritairement régional (transport) de la pollution particulaire en région parisienne (fond urbain) 2) Origine majoritaire non-fossile de l’aérosol organique -> combustion de bois, activités de cuisine, aérosol secondaire d’origine biogénique 3) Contribution locale majeure pour la suie et le NO2 (trafic, en particulier diesel) 4) Export de pollution dans le panache parisien