Église grecque-catholique roumaine Église grecque-catholique roumaine, ou Église roumaine unie à Rome, gréco-catholique est une des Églises catholiques orientales. Le chef de l'Église porte le titre d'Archevêque majeur d'Alba Iulia et Făgăras, avec résidence à Blaj (titulaire actuel : son excellence monseigneur Lucian Mureșan depuis 1994). Elle ne doit pas être confondue avec l'Église romano-catholique de Roumanie, également catholique mais de rite latin.
Histoire des l Eglise catholique romaine Le 1er décembre 1948, l’Église est déclarée illégale. Le 19 juillet 1948, le nouveau gouvernement communiste roumain dénonça le Concordat de 1929. Au cours du mois d’août, les écoles confessionnelles furent supprimées. Le 4 août parut le décret 177 qui interdisait toute relation avec un culte situé en dehors des frontières de la Roumanie. À partir du 27 septembre, des membres de la Siguranța (ancêtre de la Securitate, la police politique du régime) initièrent une vaste entreprise visant à convaincre les prêtres et fidèles gréco-catholiques de passer à l’Orthodoxie. Même si un document daté du 30 septembre annonçait que 430 prêtres gréco-catholiques, soit un sur quatre, avaient accepté le passage à l’orthodoxie, la majorité d’entre eux refusa de signer le document de passage. À partir du 21 octobre, les prêtres ayant refusé de signer furent arrêtés et le 28 octobre tous les évêques gréco-catholiques subirent le même sort. Enfin, le 1er décembre, le décret 358 fixait définitivement le sort de l’Église gréco-catholique : tous ses biens étaient confisqués et son existence légale cessait immédiatement. La répression à l’encontre de l’Église gréco-catholique connut une première phase systématique, de 1948 à 1964. Par la suite, elle allait connaître un relatif assouplissement. Tous les membres de l’Église gréco-catholique étaient visés par une telle répression : les évêques, les prêtres, les membres des ordres religieux et, enfin, les fidèles. Histoire des l Eglise catholique romaine En 1697 à la Synode d'Alba Iulia. Après la victoire habsbourgeoise contre l’armée ottomane en 1686, la Transylvanie fut intégrée à la monarchie des Habsbourg. L’idée de l’Union des Roumains orthodoxes apparut dans le contexte de la Contre-Réforme. En 1697, une première négociation entre l’évêque orthodoxe transylvain, Théophile d’Alba Iulia, et un Jésuite, Ladislas Baranyi, avait abouti à la proposition de reconnaissance des quatre points florentins en échange de l’égalité avec le clergé catholique. Un des arguments avancés par Théophile et Baranyi pour convaincre le clergé orthodoxe d’accepter l’union était celui de la sauvegarde de la foi orthodoxe contre le prosélytisme calviniste.
Le 1er décembre 1948, l’Église est déclarée illégale Le 1er décembre 1948, l’Église est déclarée illégale. Le 19 juillet 1948, le nouveau gouvernement communiste roumain dénonça le Concordat de 1929. Au cours du mois d’août, les écoles confessionnelles furent supprimées. Le 4 août parut le décret 177 qui interdisait toute relation avec un culte situé en dehors des frontières de la Roumanie. À partir du 27 septembre, des membres de la Siguranța (ancêtre de la Securitate, la police politique du régime) initièrent une vaste entreprise visant à convaincre les prêtres et fidèles gréco-catholiques de passer à l’Orthodoxie. Même si un document daté du 30 septembre annonçait que 430 prêtres gréco-catholiques, soit un sur quatre, avaient accepté le passage à l’orthodoxie, la majorité d’entre eux refusa de signer le document de passage.