El glaciar, Perito moreno
LA POLITIQUE ECONOMIQUE L'État providence est une conception politique de l'État dans laquelle celui -ci prend en charge les conséquences «humaines » des déficiences des marchés. Elle se traduit directement par un ensemble d'institutions (Sécurité sociale, caisses de retraite, assurance chômage...) chargées d'assurer la protection sociale. L'État providence trouve ses fondements idéologiques dans la notion de bien-être qu'il doit garantir, et bien qu'étant l'émanation d'un contexte économique défavorable il correspond à un véritable projet de société.
Introduction (suite) Cette conception s’oppose à la vision des libéraux pour lesquels l’Etat doit limiter son intervention aux “fonctions régaliennes” traditionnelles : La défense nationale, La justice, La police et l’ordre public et La diplomatie. L’histoire a montré que ces deux modèles sont restés théoriques dans leur expression pure puisque l’Etat a toujours joué un rôle admis et revendiqué, dans, par exemple, le domaine monétaire.
I - LE MANIEMENT DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE Introduction (fin) Qu’est-ce qui justifie cette intervention ? Quels en sont les enjeux et les défis ? L’évolution historique de la politique budgétaire révèle des enseignements dans le contexte actuel. La crise de 1929 a incité les pouvoirs publics à inventer un outil, Le budget de l’Etat : jouer sur les variables macroéconomiques telles que la demande, la production. Par conséquent, agir sur l’inflation et le chômage. Par ailleurs, l’ensemble des groupes socio-économiques essaie d’influer sur les mesures économiques de l’Etat en agissant politiquement auprès du gouvernement qui en a la charge. I - LE MANIEMENT DE LA POLITIQUE BUDGETAIRE
A - Equilibre économique et chômage durable 1 - Keynes a montré que : 2 – Seul l’Etat peut rompre cet “équilibre de sous- emploi” L’équilibre (cf. les travaux de Walras) dans une économie de marché peut s’accommoder d’un chômage durable en cas d’investissements insuffisants. Il crée une demande supplémentaire : Soit par des dépenses supplémentaires, - Soit en réduisant les impôts.
A - Equilibre économique et chômage durable (suite) 3 - Cette demande supplémentaire influe très fortement sur la production Dépenses publiques Revenus pour les ménages Revenus pour les entreprises Dépenses Production = Revenus
B - L’Etat dispose ainsi d’un outil, le budget, pour réguler l’économie par : - Des politiques de relance qui augmentent la demande afin de réduire le chômage, - Des politiques de “rigueur” qui la freinent pour lutter contre l’inflation. Ces politiques sont appelées contracycliques car elles contrarient le cycle économique.
II - Les limites d’une politique budgétaire L’enchaînement Dépenses/Production/Revenus rencontre des limites : A - Tous les revenus ne sont pas dépensés : l’impact des politiques publiques s’affaiblit peu à peu d’où la question de la propension marginale à consommer... B - Les dépenses supplémentaires de l’Etat doivent être financées. Si elles entraînent pour cela une hausse des impôts, l’effet sur l’activité économique demeure faible.
II - Les limites d’une politique budgétaire (fin) C - La création de monnaie, “la planche à billets”, interdite dans la plupart des Etats implique un recours important à l’emprunt... …qui est remboursé par une hausse d’impôt... D - L’action de la demande ne reste utile que si l’offre peut y répondre, si les capacités de production inutilisées existent... Mais quand la production revient au niveau de ses capacités maximales, la stimulation de la demande provoquera de l’inflation car il faut un certain délai aux entreprises pour répondre à cette demande.