LE SECOURS SUBAQUATIQUE

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LE SECOURS SUBAQUATIQUE

Historique 1957 Création de la première commission technique par la FFSP 1959 Premier stage officiel 1960 Première bases réglementaires 1963 Création des diplômes de scaphandriers de la Sécurité Civile Edition d’un fascicule édictant les moyens et mesures de sécurité applicables aux sapeurs-pompiers scaphandrier. 1974 1976 Circulaire N° 76-172 instruction sur la plongée subaquatique à l’usage des centres de secours 1957 La Fédération française des Sapeurs pompiers crée la première commission technique ; 1959 1er Stage officiel ; 1960 1ère Bases réglementaires ; 1963 Création des diplômes de scaphandriers de la Sécurité Civile ; (Scaphandrier, Chef de plongée, Moniteur) Utilisation des tables de plongées GERS 1948  1974 Edition d’un fascicule édictant les moyens et mesures de sécurité applicables aux Sapeurs Pompiers scaphandriers ; Utilisation des tables de plongées Ministère du Travail 1974 19 mai 1976 Circulaire N° 76-172 Instruction sur la plongée subaquatique à l’usage des centres de secours ; 1981 Arrêté fixant les effectifs des corps de Sapeurs Pompiers, qui institue par le fait la création des équipes de plongeurs ; 1982 Arrêté sur l’aptitude physique et les tests annuels ; 1988 Circulaire sur la formation à la plongée ; 1990 Création des tables de plongées de la Marine Nationale Décret N° 90-277 protection des travailleurs en milieu hyper bar ; 1991 Arrêté du 28.01.91 Pris en application du décret N°90-277 sur la formation à la Sécurité Civile des personnels intervenant en milieu hyper bar ; 1992 Circulaire sur l’aptitude opérationnelle des S.A.L de la Sécurité Civile ; 15 mai 1992 Création des tables de plongées du Ministère du Travail ; 30 juin 1993 Note d’information D.S.C. N° 93-897 Nouvelles dispositions relatives aux missions et fonctions des Sapeurs Pompiers appelés à intervenir en milieu hyper bar ; Juin 1996 Edition du Fascicule « Secours Subaquatiques » qui reprend et modifie la Note d’information N°93-897 de la D.S.C. mais n’est pas avalisé. 23 novembre 1999 Arrêté et son annexe « Secours Subaquatiques – Guide National de Référence » (J.O. du 22/12/99) 1981 Arrêté fixant les effectifs des corps, qui institue par le fait la création des équipes de plongeurs 1982 Arrêté sur l’aptitude physique et les tests annuels 1988 Circulaire sur la formation à la plongée

Historique Création des tables de plongée de la Marine Nationale Décret N° 90-277 sur la protection des travailleurs en milieu hyperbare 1990 Arrêté du 28,01,91 pris en application du décret N° 90-277 sur la formation à la sécurité civile des personnels intervenant en milieu hyper bar. 1991 1992 Circulaire sur l’aptitude opérationnelle des SAL de la Sécurité Civile Note d’information DSC N° 93-897 nouvelles dispositions relatives aux missions et fonctions des Sapeurs-Pompiers à intervenir en milieu hyperbare 1993 Edition du fascicule « Secours Subaquatique » qui reprend et modifie la note d’information N° 93-897de la D.S.C mais pas avalisé. 1996 1990 Création des tables de plongées de la Marine Nationale Décret N° 90-277 protection des travailleurs en milieu hyper bar ; 1991 Arrêté du 28.01.91 Pris en application du décret N°90-277 sur la formation à la Sécurité Civile des personnels intervenant en milieu hyper bar ; 1992 Circulaire sur l’aptitude opérationnelle des S.A.L de la Sécurité Civile ; 15 mai 1992 Création des tables de plongées du Ministère du Travail ; 30 juin 1993 Note d’information D.S.C. N° 93-897 Nouvelles dispositions relatives aux missions et fonctions des Sapeurs Pompiers appelés à intervenir en milieu hyper bar ; Juin 1996 Edition du Fascicule « Secours Subaquatiques » qui reprend et modifie la Note d’information N°93-897 de la D.S.C. mais n’est pas avalisé. 23 novembre 1999 Arrêté et son annexe « Secours Subaquatiques – Guide National de Référence » (J.O. du 22/12/99) Arrêté du 23 novembre 1999 et son annexe « Guide National de Référence du Secours Subaquatique » 1999 Arrêté du 31 juillet 2014 et son annexe « Référentiel emploi, activité, compétence « Intervention, Secours et Sécurité en Milieu Aquatique et Hyperbare » 2014

Arrêté du 31 juillet 2014 REAC Annexe I Annexe II Annexe III

Champs d’application Généralité Les dispositions du présent règlement sont applicables dans le cadre des formations et des missions des sapeurs-pompiers soumis à une pression d’intervention supérieure à la pression atmosphérique locale et appelés à intervenir en milieu subaquatique et hyperbare Les missions en milieu hyperbare sont effectuées par des personnels titulaires d'une qualification et d’une habilitation les autorisant à intervenir en milieu subaquatique et hyperbare, appropriées à la nature des opérations Le personnel des services d'incendie et de secours, qualifié, inscrit sur la liste annuelle d’aptitude opérationnelle, est autorisé à effectuer les opérations subaquatiques

Champs d’application Les méthodes de plongée Les méthodes de plongée suivantes peuvent être employées, jusqu’à la limite des 60 mètres : - plongée à l'air ; - plongée aux mélanges suroxygénés ; - plongée « narguilé » ; - plongée sous surface non libre ; - plongée d'intervention aux autres mélanges (oxygène/azote/hélium, etc.) ; - plongée avec un scaphandre léger dans le cadre d’un sauvetage héliporté ; - plongée avec un seul plongeur relié à la surface dans le cadre d’un prompt secours ; - intervention sans immersion.

Champs d’application Les différents niveaux EMPLOI Equipier – SAL 1 Classe (cf. décret) 1 2 FORMATION SAL 1 Initiale Complémentaire QUALIFICATION 30 m 50 m HABILITATION

Champs d’application Les différents niveaux EMPLOI Chef d’Unité – SAL 2 Classe (cf. décret) 3 FORMATION SAL 2 QUALIFICATION Initiale > 50 m HABILITATION 30 m 50 m 60 m

Conseiller technique - SAL 3 Champs d’application Les différents niveaux EMPLOI Conseiller technique - SAL 3 Classe (cf. décret) 3 FORMATION SAL 3 QUALIFICATION Initiale > 50 m HABILITATION 30 m 50 m 60 m

Cadres d’activité Les missions Les missions sont toujours caractérisées par l'urgence dans le cadre de la sauvegarde des personnes et des biens ou de la protection de l’environnement. Les missions Les travaux subaquatiques d'urgence qui entrent dans le cadre des missions des SAL (s) ont pour but : le colmatage de brèche ; le dégagement d'une voie navigable, fluviale ou maritime ; l’amarrage, le repêchage ou le renflouement de véhicules ou engins divers ; l'enlèvement d'obstacles immergés ; le traitement d’une pollution ; le dégagement d’hélice entravée ne permettant pas la manoeuvrabilité de l’embarcation.

Cadres d’activité Les missions Les travaux de renflouement, d'enlèvement, de destruction d'obstacles immergés incombent normalement le fait de sociétés spécialisées dans les travaux subaquatiques. L'activité des plongeurs sapeurs-pompiers doit rester motivée par l’urgence ou en cas de carence de telles sociétés. Les scaphandriers peuvent être requis par l'autorité judiciaire ou administrative, sous réserve de leur qualification et habilitation. Les plongées, dans le cadre des opérations doivent être exécutées par une équipe de trois plongeurs minimum dont au moins un Chef d’Unité ou Conseiller Technique Toutefois, en cas de sauvetage de vie humaine, et dans le cadre des réactions immédiates les opérations de plongée peuvent commencer en utilisant les méthodes suivantes : - plongée avec un seul plongeur relié à la surface dans le cadre de réactions immédiates de prompt secours ; - plongée avec un scaphandre léger dans le cadre d’un sauvetage héliporté.

Cadres d’activité Les missions La présence du Directeur de Plongée est obligatoire sur le lieu même de l'intervention de plongée Les missions Tout dépassement des limites, toutes modifications ou adaptations des règles du présent référentiel sont interdits. Le comportement du plongeur doit être adapté aux conditions particulières de la plongée. Enfin, le plongeur garde son libre arbitre en toutes circonstances pour refuser une plongée en cas de méforme psychique ou physique. Tout refus doit être notifié au directeur départemental des services d’incendie et de secours par écrit.

Cadres d’activité Les entraînements Toute plongée d’entraînement fait l’objet d’une autorisation du directeur départemental qui en valide les limites (profondeur, durée, lieu, objet) Les plongées, dans le cadre des entraînements, doivent être exécutées par une équipe de trois plongeurs au minimum, dont au moins un Chef d’Unité. Dans la mesure où une embarcation non amarrée est requise pour effectuer un entraînement, deux agents doivent être présents sur le bateau dont un dédié au pilotage de l’embarcation, le second qualifié S.A.L, assure la sécurité du personnel à l’eau. Le chef d’unité pourra s’immerger à condition de ne pas dépasser la profondeur d’habilitation du plongeur désigné pour le remplacer et assurer la surveillance.

Référentiel activités Le scaphandrier autonome léger EMPLOI ACTIVITES PRINCIPALES COMPLEMENTAIRES Equipier SAL1 Classe 1 Réalise des interventions aquatiques, subaquatiques et hyperbares jusqu’à une profondeur de 30 mètres. Assure la conduite d’une embarcation Réalise un sauvetage hélitreuillé Réalise une plongée en surface non libre Assure la sécurité lors de l’écopage d’un avion bombardier d’eau Réalise une plongée avec des gaz spéciaux (Nitrox) Assure la sécurité des manifestations

Référentiel activités Le chef d’unité EMPLOI ACTIVITES PRINCIPALES COMPLEMENTAIRES C.U. SAL 2 Classe 3 Réalise des interventions aquatiques, subaquatiques et hyperbares jusqu’à une profondeur de 60 mètres. Assure la conduite d’une embarcation Réalise un sauvetage hélitreuillé Réalise et /ou dirige une plongée en surface non libre Assure la sécurité lors de l’écopage d’un avion bombardier d’eau Commande une unité lors d’une intervention aquatique, subaquatique, hyperbare. Assure la sécurité des manifestations Participe à l’enseignement des formations SAV 1, Préformation SAL et SAL 1 ou formation complémentaire pour lesquelles il est qualifié. Réalise une plongée avec des gaz spéciaux (Nitrox, Trimix) Conseille le COS.

Référentiel activités Le conseiller technique EMPLOI ACTIVITES PRINCIPALES COMPLEMENTAIRES C.T. SAL 3 Classe 3 Réalise des interventions aquatiques, subaquatiques et hyperbares jusqu’à une profondeur maximum de 60 mètres à l’air. Réalise un sauvetage hélitreuillé Assure la direction des missions aquatiques, subaquatiques et hyperbares jusqu’à une profondeur maximum de 60 mètres à l’air. Réalise et /ou dirige une plongée en surface non libre Réalise et/ou dirige une plongée avec des gaz spéciaux (Nitrox, trimix) Commande une ou plusieurs unités lors d’une intervention aquatique, subaquatique, hyperbare. Conçoit, dirige et participe aux formations aquatiques, subaquatiques, hyperbares de tous les niveaux de la spécialité. Participe aux jurys de stage. Participe à des groupes de travail (RO, SDACR, RI, plan de formation, d’équipement, etc.) Organise et contrôle les tests annuels. Collabore avec le SSSM pour les problématiques de Prévention Participe à la gestion administrative et technique de la spécialité. Dirige la sécurité des manifestations. Conseille le COS.

Référentiel compétences Le scaphandrier autonome léger A) Réalise des interventions aquatiques, subaquatiques et hyperbares jusqu’à une profondeur de 30 mètres ou 50 m, de jour et de nuit. Savoirs associés Connaître les notions théoriques relatives aux différents milieux hyperbares Détenir les connaissances théoriques nécessaires à la pratique de la plongée opérationnelle Maîtriser les techniques de sécurité individuelles et collectives Connaître et exécuter les techniques de recherche Connaître les équipements et matériels collectifs relatifs aux travaux sous-marins d’urgence Connaître les techniques de relevage et de colmatage Connaître les techniques de reconnaissance d’ouvrage Connaître les techniques d’intervention en milieux pollués Être capable d’effectuer une lecture de l’environnement Réaliser une nage d’approche de 100 mètres avec PMT en milieu naturel, une apnée jusqu’à une profondeur de 10 mètres, la remontée d’un mannequin et un remorquage sur 50 mètres Nager 1000 mètres PMT, capelé en moins de 30 mn Être en mesure d’évoluer en équipe, en pleine autonomie Planifier et conduire en sécurité, la progression d’une équipe en autonomie Maîtriser les techniques de descente et de remontée, notamment avec du matériel ou une victime Réagir en cas d’incident ou d’accident de plongée Localiser une victime Prendre en charge une victime et préparer son évacuation

Référentiel compétences Le scaphandrier autonome léger B) Assure la sécurité des manifestations et des opérations Savoirs associés Savoir s’intégrer dans un dispositif prévisionnel de sécurité « Plan d’eau » Être en mesure d’intégrer une équipe de sécurité sur une opération de toute nature, à proximité d’un plan d’eau C) Assure la conduite d’une embarcation Savoirs associés Être titulaire du permis bateau adapté au milieu dans lequel il évolue Être titulaire de la formation adaptée à l’emploi de l’embarcation et développée par son SDIS

Référentiel compétences Le scaphandrier autonome léger D) Assure un sauvetage hélitreuillé Savoirs associés Connaître les techniques spécifiques au protocole d’emploi des hélicoptères Maîtriser les techniques spécifiques liées à un hélitreuillage Effectuer annuellement la FMPA sur hélitreuillage E) Réalise une plongée en surface non libre (SNL) Savoirs associés Mettre en œuvre les équipements spécifiques nécessaires dont il doit disposer en SNL Maîtriser les techniques d’évolution sous plafond Appliquer les principes de redondance Savoir se limiter à une progression linéaire de 60 mètres à partir du point d’entrée Connaître et appliquer les règles d’engagement en SNL adaptées au site d’intervention

Référentiel compétences Le scaphandrier autonome léger F) Assure la sécurité lors de l’écopage d’un avion bombardier d’eau (ABE) amphibie Savoirs associés Avoir les connaissances de base relatives aux aéronefs Savoir se positionner par rapport à l’axe utilisé par le bombardier d’eau Intervenir sur le bombardier d’eau en cas d’incident Assurer le sauvetage de l’équipage et le remorquage de l’appareil F) Réalise une plongée avec un mélange suroxygéné (Nitrox) Savoirs associés Connaître les conséquences physiologiques des gaz qu’il emploie Maîtriser la préparation d’une plongée et son cadre d’évolution (niveau d’immersion et de stabilisation) Connaître et applique les règles d’engagement liées à l’utilisation d’un mélange suroxygéné jusqu’à une profondeur de 40 mètres maximum Être capable d’utiliser de l’oxygène pur ou du Nitrox, en décompression

Référentiel compétences Chef d’unité et conseiller technique Savoirs associés Pour les stagiaires PLG1 Voir le REAC pour information

Les formations La préformation Généralités La sélection des candidats pouvant accéder à la formation de scaphandrier autonome léger est précédée d’un stage préparatoire, nommé préformation, organisé au niveau départemental ou zonal. La profondeur maximale atteinte au cours de cette préformation ne doit pas excéder 12 mètres de profondeur. Stage, bloqué et d’une durée effective de cinq jours, se déroule selon des critères définis dans le respect de compétences à atteindre. Cette préformation ne peut se voir attribuer ni qualification, ni habilitation opérationnelle.

Les formations La préformation Conditions de candidature Les conditions de candidature à cette préformation sont les suivantes : être sapeur-pompier professionnel titulaire ou sapeur-pompier volontaire ayant validé la période probatoire ;  être médicalement apte en milieu hyperbare ;  être majeur ;  être titulaire du PSE 1 et du PSE 2 à jour de sa formation continue ;  être titulaire du SAV 1.

Les formations La préformation Encadrement Validation L'encadrement du stage comprend au minimum : un responsable pédagogique, conseiller technique SAL recyclé ; un conseiller technique SAL ou chef d'unité SAL opérationnel pour 2 stagiaires maximum. Validation Le stagiaire ayant validé les objectifs de la préformation reçoit une attestation délivrée par le DDSIS du département organisateur de la formation ou du centre agréé, lui permettant l’accès au stage PLG1. Cette attestation est valable 12 mois.

Les formations SAL 1 Généralités Le stage de formation PLG1 a pour but de permettre au stagiaire d'effectuer des interventions de secours et de sécurité en milieu aquatique et hyperbare, en maîtrisant les techniques de plongée et les techniques opérationnelles de base et d’occuper l’emploi d’équipier « scaphandrier autonome léger » - SAL 1 qualification -30 m. Le stage de formation SAL 1 se déroule en site naturel durant une période de 3 semaines (16,5 jours effectifs). Il est organisé dans des écoles départementales d’incendie et de secours agréées pour cette formation ainsi qu’à l’ECASC. Le contenu du programme et les conditions du contrôle sont précisés dans le scénario pédagogique annexé au présent guide national de référence. Compte tenu du principe du contrôle continu, toute absence prolongée est susceptible de remettre en cause le maintien du candidat au stage

Les formations SAL 1 Conditions de candidature Les conditions de candidature à cette préformation sont les suivantes : être sapeur-pompier professionnel titulaire ou sapeur-pompier volontaire ayant validé la période probatoire ; être médicalement apte en milieu hyperbare ;  être titulaire du PSE 1 et du PSE 2 à jour de sa formation continue ; avoir validé les objectifs de la préformation.

Les formations SAL 1 Encadrement Validation L'encadrement du stage comprend au minimum : un responsable pédagogique, conseiller technique SAL recyclé ; un médecin qualifié en médecine de plongée, référent du stage ; un conseiller technique SAL ou chef d'unité SAL opérationnel pour 3 stagiaires maximum. Validation Le stagiaire ayant satisfait aux épreuves de l'unité de valeur PLG 1 reçoit un diplôme délivré par le DDSIS du département organisateur de la formation ou du centre agrée.

Les formations SAL 2 Généralités Le stage de formation de chef d'unité – SAL 2 a pour but de permettre de diriger sur le plan technique une intervention en milieux hyperbare ou subaquatique et de perfectionner la technique individuelle jusqu'à 50 m. Il participe en outre, à un enseignement théorique et pratique. Le stage de qualification s’effectue sur une durée de 22 jours effectifs de formation (en deux périodes), sur des fonds n'excédant pas - 50 mètres de profondeur. Il se décompose en modules (techniques individuelles et opérationnelles). Il est organisé à l'échelon national à l’ECASC. Le contenu du programme et les conditions du contrôle sont précisés en annexe 6 du présent guide national de référence.  Compte tenu du principe du contrôle continu, toute absence prolongée est susceptible de remettre en cause le maintien du candidat au stage. La condition pour être admis au stage de formation est conditionnée à la réussite aux tests d'admission (annexe 4) organisés sous la responsabilité du conseiller technique SAL de zone à la demande des DDSIS.

Les formations SAL 2 Conditions de candidature Les conditions de candidature à cette préformation sont les suivantes : être titulaire du diplôme d’équipier - SAL 1 - depuis au moins deux ans ;  être médicalement apte en milieu hyperbare ;  être inscrit sur la liste annuelle départementale d’aptitude opérationnelle ; avoir effectué au moins 60 plongées, en milieu naturel en qualité de SAL 1, dont au moins 6, dans une plage comprise entre -20 et - 30 m, réparties judicieusement dans les 12 derniers mois précédent le stage ; avoir réussi les tests d'admission ; être titulaire d'un permis côtier ou fluvial ;  être titulaire du PSE1 et du PSE2 à jour de sa formation continue ;  être formateur (titulaire de l'unité de valeur de formation FOR 1).

Les formations SAL 2 Encadrement Validation L'encadrement du stage comprend au minimum : un responsable pédagogique, conseiller technique SAL ayant encadré des stages de chefs d'unité SAL et de conseillers techniques SAL désigné par le directeur de l’ECASC sur proposition du référent national ; un médecin qualifié en médecine de plongée, référent du stage ;  des conseillers techniques SAL opérationnels, à raison d'au moins un conseiller technique SAL pour deux à quatre stagiaires. Validation Le stagiaire ayant satisfait aux épreuves de l'unité de valeur PLG 2 reçoit un diplôme délivré par le directeur de l’ECASC sur délégation du ministère de l’intérieur.

Les formations SAL 3 Généralités Le stage de formation de conseiller technique – SAL 3 - a pour but : de perfectionner sa technique individuelle jusqu'à 60 m ; de perfectionner ses techniques de pédagogie pratiques et théoriques nécessaires à l'encadrement de l'ensemble des formations à la plongée de la sécurité civile ;  d’acquérir les connaissances nécessaires pour conseiller le DDSIS dans les domaines administratifs et opérationnels relatifs aux secours subaquatiques ;  d’acquérir les connaissances relatives permettant d’assurer la fonction de conseiller à la prévention hyperbare.

Les formations SAL 3 Généralités Le stage de qualification s’effectue sur une durée de 22 jours effectifs de formation (en deux périodes), sur des fonds n'excédant pas - 60 mètres de profondeur. Il se décompose en modules (techniques individuelles et opérationnelles). Il est organisé à l'échelon national à l’ECASC. Le contenu du programme et les conditions du contrôle sont précisés en annexe 6 du présent guide national de référence.  Compte tenu du principe du contrôle continu, toute absence prolongée est susceptible de remettre en cause le maintien du candidat au stage. La condition pour être admis au stage de formation est conditionnée à la réussite aux tests d'admission (annexe 4) organisés sous la responsabilité du conseiller technique SAL de zone à la demande des DDSIS.

Les formations SAL 3 Conditions de candidature Les conditions de candidature à cette préformation sont les suivantes : être titulaire du diplôme de chef d'unité SAL depuis trois ans ; être médicalement apte en milieu hyperbare ; être inscrit sur la liste annuelle départementale d’aptitude opérationnelle du département d'exercice ;  avoir effectué au moins 60 plongées en milieu naturel depuis l'obtention du diplôme de chef d'unité SAL, dont au moins 3 situées dans une zone comprise entre – 40 et - 50 m dans les 12 derniers mois ; avoir participé à l'encadrement d'un stage SAL, en qualité de stagiaire pédagogique et depuis moins de deux ans ; avoir réussi les tests d'admission ;  être titulaire des permis côtier ou fluvial ; être responsable pédagogique (titulaire de l'unité de valeur de formation FOR 2) ; être titulaire du PS1, PSE 2 à jour de sa formation continue.

Les formations SAL 3 Encadrement Validation L'encadrement du stage comprend au minimum : un responsable pédagogique, conseiller technique SAL ayant encadré des stages de chefs d'unité SAL et de conseillers techniques SAL désigné par le directeur de l’ECASC sur proposition du référent national ; un médecin qualifié en médecine de plongée, référent du stage ;  des conseillers techniques SAL opérationnels, à raison d'au moins un conseiller technique SAL pour deux à quatre stagiaires. Validation Le stagiaire ayant satisfait aux épreuves de l'unité de valeur PLG 3 reçoit un diplôme délivré par le directeur général de la sécurité civile et de la gestion des crises ou son représentant.

Aptitude opérationnelle Conditions d’aptitude Peut être déclaré apte opérationnel, pour une année, tout plongeur qui a : réalisé 20 plongées d’entraînement en milieu naturel (dont maximum 5 peuvent être réalisées en fosse de 10 m minimum ou 5 en intervention), judicieusement réparties sur l’année calendaire en cours (au moins 3 par trimestre) suivi 20 h de théorie sur les connaissances professionnelles de la plongée satisfait au contrôle médical satisfait au contrôle technique, défini ci-après être à jour de la FMPA secours à personne

Aptitude opérationnelle Epreuves du contrôle Les épreuves de ce contrôle sont réalisées en milieu naturel. Elles doivent être réalisées entre le 1er janvier et le 31 décembre de l’année N pour permettre une habilitation en année N+1. Elles se décomposent en trois épreuves (indépendantes les unes des autres) : épreuve foncière : nager 1000 mètres en surface, nage ventrale, en moins de 35 minutes, bouteille(s) pleine(s) et ouverte(s) ; épreuve d’assistance à un plongeur en difficulté : exemple habilité à « – 30m » : Sur un fond de 30 mètres maximum, descente en pleine eau, stabilisation au moyen d’un système de sécurité gonflable, interprétation de signes et assistance à l'aide des systèmes de sécurité gonflables jusqu'au premier palier.

Aptitude opérationnelle Epreuves du contrôle épreuve technique d’aisance : il s'agit d'effectuer un parcours d'aisance, sans visibilité, matérialisé par des cordages, suivant le schéma joint (pour cela le masque est rendu opaque).

Aptitude opérationnelle Liste d’aptitude opérationnelle Le préfet arrête la liste d'aptitude des plongeurs du département au 1er janvier de l’année. Seuls les plongeurs figurant sur la liste opérationnelle peuvent être engagés en intervention. La liste nominative des plongeurs opérationnels du département est valable un an. Elle est transmise au chef d'état-major de zone et de défense.

Equivalence des diplôme Généralité Certains diplômes de plongée, délivrés par des organismes, peuvent faire l'objet d'une demande de validation des acquis de l’expérience (VAE) et reconnaissance des attestations, titres et diplômes de tout ou partie (module) d’une qualification de plongée. Ces équivalences seront délivrées par : l’école d’application de la sécurité civile, pour les niveaux « Chef d’Unité » (SAL2) et « Conseiller Technique » (SAL3), par les directions départementales des services d'incendie et de secours agréées et ou les centres agrées pour le niveau « SAL » (SAL 1).

Documents officiels Livret saumon Pièce administrative officielle, le livret individuel doit être annexé au dossier individuel de chaque plongeur. Livret saumon La tenue du livret individuel se fait sous la responsabilité du conseiller technique départemental SAL et du DDSIS.

Document de référence pour les bonifications retraite Documents officiels Carnet de plongée C'est un document opérationnel, tenu et renseigné par l’agent, validé par le directeur de plongée, sous le contrôle du CTD Document de référence pour les bonifications retraite

Guide des techniques opérationnelles Dispositions générales Le guide des techniques opérationnelles est l’ouvrage de référence sur l’ensemble des opérations que les sapeurs pompiers sont amenés à conduire dans le domaine concernant les interventions en milieu aquatique et hyperbare, tant sur le plan opérationnel que sur le plan de la formation et des exercices. Ces fiches ont pour objectif de décliner « à minima » les objectifs à atteindre dans le cadre de techniques d’intervention particulières. Il est rappelé que le commandant des opérations de secours reste le seul responsable des opérations et qu’il doit être conseillé par un personnel qualifié (conseiller technique). Par ailleurs, la MGO doit rester la règle ou la doctrine sur opérations.

Guide des techniques opérationnelles Dispositions générales La sécurité chez les plongeurs comprend l’ensemble des mesures préventives et des manœuvres concourant à limiter les risques auxquels les intervenants sont susceptibles d’être exposés lors de leurs interventions. Les mesures préventives sont : - le respect des règles, consignes et ordres ; - les aptitudes techniques et médicales ; - les possibilités d’intervention ; - l’analyse des conditions de plongée. Le plongeur doit connaître, vérifier et savoir mettre en œuvre les matériels et équipements dont il dispose. Pour les entraînements et exercices, les mesures de sécurité sont conçues et préparées à l’avance. En opération, les mesures de sécurité doivent être adaptées au milieu, à l’environnement et à la nature de l’intervention. Le responsable de la plongée doit arrêter et suspendre la séance d’entraînement ou l’opération en cours, tant que les conditions de sécurité ne sont pas assurées.

Guide des techniques opérationnelles Vous allez retrouver dans le guide des techniques Phase de préparation d’une plongée La planification d’une plongée Etude de la mission Gestion des éléments d’environnement Encadrement des plongées Organisation des plongées effectuées hors cadre général Documents de gestion de plongée, conférence et briefing Hygiène de vie, diététique et événements médicaux Le soutien sanitaire L’exécution d’une plongée Compte rendu et analyse Tables de décompression Annexe II

Vêtement isothermique Instrument de décompression Le matériel Matériel de base Scaphandre autonome - 30 m 1 détendeur + octopus + 30 m 2 détendeurs 2 m3 minimum Vêtement isothermique Tuba Masque Lestage Poignard ou ciseaux Tour de cou Lampe à éclats Gilet Obligatoire + 12 m minimum 18 L Palmes Manomètre Avertisseur sonore Instrument de décompression

Le matériel Matériel complémentaire Moyens d’éclairage Parachute de palier Masque facial Dévidoir Compas

Le matériel Le matériel de sécurité Balisage Secours De relevé Le matériel de sécurité est mis en œuvre obligatoirement sur chaque opération. Le directeur de plongée ne valide pas l’engagement des personnels tant que ce matériel n’est pas sur le site Balisage Secours De relevé Blocs de secours Rappel plongeur D’alerte

Le matériel Le matériel collectif Commande Recherche Relevage Divers Décompression Contrôle Communication

Le matériel Equipements spécialisés Equipement pour intervention en milieu pollué Le vêtement étanche Le casque de plongée Le narguilé

Décompression au mélange sur oxygéné Le matériel Equipements spécialisés Equipement pour plongée profonde Ligne à palier Décompression au mélange sur oxygéné Oxygène PLONGEE

Robinetteries séparées minimum 2 fois 1.5m3 d’air détendu Le matériel Equipements spécialisés Equipement pour plongée surface non libre Matériel individuel 60 m 10 élastiques 2 cyalumes Robinetteries séparées minimum 2 fois 1.5m3 d’air détendu 2 éclairages Matériel collectif Réserve d’élastiques Broches à glace 5 mm

Le matériel Le matériel de secours minimum conseillé Secours DSA PLAN DE SECOURS élaboré par le SDIS Fiche de prise en charge d’un accident de plongée 2 Fiches de recueil de donnée en cas d’évacuation Plan et fiches Communication Relevés Rappel plongeur Blocs de secours Secours Garrot type tourniquet 5 sachets d’aspirine DSA Doit être accessible dans un délai court

Sachet recueil d’eau avec comprimé désinfectant Le matériel Le matériel de survie minimum conseillé Miroir OU Eclairage Eau potable de 150 a 500 cm3 Sachet recueil d’eau avec comprimé désinfectant Couverture Bougie Allumettes