Chlamydia trachomatis

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
INFECTION A CMV ET GROSSESSE
Advertisements

Les ITS Par : Jessica Poulin & Josée-Anne Ferland.
Correction dossier 2 Une femme de 38 ans G3P1 consulte aux urgences pour douleurs abdominales (antalgique, GEU, pyelo, appendicite) metrorragies (GEU,
Prévention et Dépistage du cancer du col
Infections urinaires - Cystite aiguë non-compliquée
Transmission des infections
Par Chrysanthi Psyharis R2 CORE – octobre 2012
Les principales maladies sexuelles transmissibles
DOCTEUR JC PIERRE GYNECOLOGIE OBSTETRIQUE 2005
CAT DEVANT LES LEUCORRHEES PATHOLOGIQUES
Cas clinique 4 module infectieux
Cas clinique infectieux 5
PROTOCOLES CIDDIST CDAG.
Dr BOUILLEVAUX URASSM NANCY
Prostatite Aigue : syndrôme pseudo-grippal trompeur
Conseil Général des A.M. direction de la Santé et des Solidarités DSS
Jean-Marc BOHBOT INSTITUT FOURNIER – PARIS. EPIDEMIOLOGIE 150 à 180 millions de nouveaux cas annuels dans le monde 1 ère cause dIST non virale ?
Partenaires : quelle prise en charge médicale ?
Pathologies infectieuses et grossesse Epidémiologie: –Fréquence liée au d° dimmunisation des femmes en âge de procréer –Tous les germes nont pas de conséquence.
Infections urogénitales à gonocoque et Chlamydiae trachomatis Item 95 Carle Paul Dermatologie, Hôpital Purpan, Toulouse Carle Paul Dermatologie, Hôpital.
Saignement vaginal en début de grossesse
MALADIES SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Par Maxime Couture Vachon
Recommandations Afssaps 2008 et Actualisation 2011
EVALUATION SOMMATIVE Prévenir les IST
Session 7 1 IST/VIH/SIDA.
Les Maladies Transmises Sexuellement (MTS)
MST 330 millions de cas par an en 1999
Prévention contre les infections transmises sexuellement
Infections sexuellement transmissibles bactériennes et Santé Publique
Infections sexuellement transmissibles
Vaccination contre le cancer du col de l’utérus
2014 HISTORIQUE DU PATIENT Comment pourriez-vous poser un diagnostic et procéder au dépistage de Miranda? Quel serait le traitement offert à Miranda? Est-ce.
Les Infections Sexuellement Transmissibles
Conférence de consensus SPILF 1993 et PILLY 2006
Endométriose salpingite tumeurs utérines tumeurs ovariennes
Nom: Morpions Autre nom: Poux du pubis Type d’organisme: Règne animal (arthropode) Photo:  Symptômes: -Des signes de poux sur le cuir chevelu, le corps,
2012 Dr Pinault CIDDIST BRABOIS Dermatologue
N. gonorrhoeae résistante aux antimicrobiens:
Infections urogénitales
L’examen gynécologique
Les ist.
DOULEURS PELVIENNES AIGUES ET CHRONIQUES DE LA FEMME (plan)
Salpingites aigues Clin. Gyn. Obs. CHUC Pr A.BARKAT 2012/2013.
LA GROSSESSE EXTRA-UTERINE
Infection urinaire et grossesse
INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES
Infections urinaires.
Cours de Bactériologie Faculté de Médecine de Fès
2014 N. gonorrhoeae résistante aux antimicrobiens: Séance d’information INTRODUCTION Des actions accrues sont nécessaires pour prévenir et contrôler la.
LA SURVEILLANCE DE LA GROSSESSE
Chlamydia.
Et dysplasies cervicales
DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS.
Prévention VIH / SIDA.
BONJOUR !.
CONDUITE A TENIR DEVANT UNE LEUCORRHEE
Dispositifs Intra Utérin
Cours MST Dr Chaby (V1 2011).
Les infections sexuellement transmissibles en 2016
Douleurs pelviennes chez la femme
Entre le moment de l’infection par le VIH et le développement du SIDA, il se passe en moyenne: A: 1 mois C: 15 ans B: 8 ans D: 2 ans.
Réalisations lutte contre le VIH et le sida en 2015 Dr Bouyagui TRAORE Coordonnateur CSLS/MSHP MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE 1.
Vue d’ensemble du dispositif de contraception intra-utérin (DIU) Présentateurs Date.
PROTOCOLES CIDDIST CDAG.
G Gras, JL Meynard, P de Truchis
Transcription de la présentation:

Chlamydia trachomatis Fomecor 18/01/2012

Epidémiologie IST la + fréquente en Europe 350000 cas rapportés en Europe en 2009 Touche les jeunes sexuellement actifs 75% infectés ont entre 15 et 24 ans 2 à 10% des < 25ans sont infectés

Symptômes Femmes: 70 % Asymptomatique Infections génitales basses (vaginite, cervicite, urétrite) : Leucorrhée, mictalgie, d+ pelvienne, dyspareunie Ex.clin.: écoulement cervical, d+ palpation annexes, saignement du col au contact PID (pelvis inflammatory desease) : D+ bas ventre, dyspareunie profonde Périhépatite (rare) : d+ hypochondre droit Syndrome oculo-urétro-synovial (syndrome de Reiter)

Symptômes Hommes: 50% asymptomatique Urétrite : écoulement clair, dysurie Orchi-épidédymite Proctite Syndrome oculo-urétro-synovial (Reiter) : 2 semaines après urétrite Hommes>femmes Dure 4à6 mois, guérit spontanément, mais parfois récurrences

Complications chez femmes Inflammation chronique (surtout si infections répétées) -> Lésions tubaires -> GEU Stérilité Grossesse : Risque de prématurité Transmission au nouveau-né à l’accouchement (conjonctivites et pneumopathies)

Diagnostic PCR : (ou 2h après la précédente miction) Chez femme : sur frottis vaginal (auto-frottis aussi efficace que frottis fait par médecin) Chez homme : sur urines 1er jet du matin (ou 2h après la précédente miction) Remboursé max 2x/an si : <20ans Groupe à risque Infection symptomatique Spécificité quasi 100%, sensibilité >95%

Traitement Azithro 1g prise unique Ou doxycycline 100mg 2x/j pdt 7jours Traiter partenaire(s) sexuel(s) Si grossesse : amoxi 500 mg 3x/j pdt 7 jours Retester qq mois plus tard car réinfections fréquentes Dépister autres MST

Dépistage Vue fréquence de l’infection à C.trachomatis Vue ses conséquences Vue facilité du R/ > nécessité de dépister? SSMG : dépister les <25ans sexuellement actifs Dépister les personnes à risque ( ex: autres IST, …) Prescrire : Dépister les personnes à risque d’IST Pas d’intérêt de dépister si la probabilité d’IST est faible