Vaccins Incontinence urinaire Prise en charge AVC

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Vaccins Incontinence urinaire Prise en charge AVC J’ai appris 2015 Vaccins Incontinence urinaire Prise en charge AVC

Vaccination contre la coqueluche Vaccination légale: boostrix 15-16 ans Le CSS recommande de faire au moins un rappel contre la coqueluche à l’âge adulte PLUS VACCINATION COCOON (visant à protéger les nouveaux nés non encore vaccinés) Femmes enceintes (entre la 24ième et 32ième semaine de grossesse) , indépendamment du statut vaccinal et A CHAQUE GROSSESSE. Sinon dès que possible après accouchement. Conjoint, adolescents qui n’ont pas eu le rappel à 14-16 ans et les adultes qui auront des contacts avec l’enfant (vaccin quelques semaines avant naissance) Les personnes souvent en contacts avec de jeunes enfants (professionnellement…) Boostrix fourni gratuitement en période de grossesse par communauté française. (depuis Janvier 2015) Vaccination contre la coqueluche

Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes Les vaccins Polysaccharidique 23 valences Réponse immunitaire correcte (pour personnes en bonne santé!) durant 5 ans Réponse en anticorps nettement moins bonne chez les très âgés (>80) et si troubles immunitaires. Pas de protection contre la pneumonie. Protection de 50% des infections invasives chez personnes EN BONNE SANTE (entre 65-80 ans). Mais pas chez les patients fragilisés où à risque accru. Vaccin conjugué 13 valences Taux d’anticorps plus élevés qu’avec le 23 valences Pour patients >50 ans , avec pathologies chroniques sous jacentes et patients « âgés » en bonne santé. Réponse moins bonne pour patients âgés fragilisés Revaccination par 13 valences est toujours plus efficace qu’elle que soit le premier vaccin… Cependant le PCV13 est moins efficace en rappel suite à une primo vaccination par PPV23 Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes

Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes On recommande de toujours commencer la vaccination par le PCV13 et de respecter un intervalle minimum de 8 semaines pour le rappel (souvent PPV23) Si le patient a déjà été vacciné par PPV23 le délai minimum pour un rappel PCV13 est de un an Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes

Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes Étude CAPITA (résultats fin Aout 2014) PCV13 efficacité de: 45,6% (IC 21,8-62,5) contre pneumonie attribuable à un sérotype présent dans le vaccin 75% (IC 41,4-90,8) contre infection invasive à pneumocoque attribuable à un sérotype présent dans le vaccin Changement de recommandation aux USA… Et vraisemblablement en Europe (L’avis du CSS est attendu) Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes

Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes Groupes cibles Adultes à risque accru d’infection pneumococcique Adultes avec troubles immunitaires. Liste http://tinvurl.com/CSS-8561- vacc-immuno Adultes présentant une asplénie anatomique ou fonctionnelle, une drépanocytose ou une hémoglobinopathie Adultes avec fuite de LCR ou porteur d’un implant cochléaire Adultes avec comorbidité Souffrance cardiaque chronique Souffrance pulmonaire chronique ou fumeur Souffrance hépatique chronique ou abus d’alcool Souffrance rénale chronique Adultes en bonne santé de 65 ans et plus Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes

Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes Schéma vaccinal (CSS) Adultes de 19-75 ans à risque accru Primovaccination PCV13 suivi de PPV23 après 8 semaines Revaccination PPV23 tous les 5 ans Adultes de 50-75 ans avec comorbidité et personnes en bonne santé de 65-75 ans Primovaccination PCV13 suivi par PPV23 après 8 semaines Ou PPV23 (pour primovaccination)???? Revaccination UNIQUE avec PPV23 après 5 ans Adultes de plus de 75 ans Envisager pour les non vaccinés une vaccination unique (PPV23 ou PCV13 puis PPV23 après 8 semaines) . Choix à faire en fonction des caractéristiques du patient. Pas de revaccination Quasi aucune efficacité d’une vaccination anti-pneumocoque après l’âge de 80 ans. Vaccination contre le pneumocoque pour les adultes

Vaccin contre le pneumocoque pour les adultes Prescrire « Il n’est pas démontré que le vaccin (PCV13) soit efficace pour prévenir les infections invasives à pneumocoque et la mortalité chez les adultes âgés de plus de 50 ans ». Se basant sur une étude ayant inclus 1773 adultes de plus de 60 ans (patients immunodéprimés exclus). « chez les enfants et les adultes à risque élevé d’infection invasive à pneumocoque, quand une vaccination est souhaitable, il parait raisonnable de choisir le vaccin conjugué 13 valences ». (patients à risque: immunodéprimés: asplénie ou hyposplénie (dont drépanocytose), HIV, transplantés ou en attente de transplantation(organe solide cellules souches),traités par immunosuppresseurs (dont corticothérapie). Mais également: cardiopathies cyanogènes, insuffisance cardiaque, insuffisance respiratoire, BPCO, emphysème, asthme sévère, insuffisance rénale, hépatopathie chronique, diabète non équilibré par rrégime simple, brèche ostéoméningée, implants cochléaires. NB ils précisent que les résultats de l’étude CAPITA pourraient modifier ces recommandations Vaccin contre le pneumocoque pour les adultes

Vaccin contre le papillomavirus humain Css recommande le vaccin aux jeunes filles entre 10-13 ans Fédération Wallonie-Bruxelles offre la gratuité entre 13-14 ans En dessous de 15 ans (Cervarix) en dessous de 14 ans(Gardasil),deux doses à six mois d’intervalle sont suffisantes. (approuvé Agence Européenne du Médicament) Pour les plus âgées schéma trois injections (Gardasil 0-2-6, Cervarix 0-1-6) Gratuité pour Cervarix sur demande du médecin vaccinateur pour filles en deuxième secondaire ou 1ère supplémentaire ou 13-14 ans dans enseignement spécialisé) Par ailleurs remboursement pour les deux vaccins pour jeunes filles de plus de 12 ans et n’’ayant pas atteint l’âge de 19 ans. Effets indésirables: études ( reprise par Prescrire (Janvier 2015)) sont assez rassurantes. Prescrire préfère le vaccin quatre sérotypes à son concurrent ( qui contient un adjuvant lipidique) Vaccin contre le papillomavirus humain

Incontinence urinaire et médicaments. Parmi ces médicaments, lesquels peuvent avoir une influence sur la continence urinaire? Alpha-agoniste adrénergique (éphédrine et dérivés…) Alpha-bloquant (minipress..) IEC Bloqueurs calciques Diurétiques Anticholinergiques Antipsychotiques Antidépresseurs tricycliques Opioïdes Hypnotiques Agents GABAnergiques ( gabapentine…) Oestrogènes Caféine alcool Incontinence urinaire et médicaments.

Incontinence urinaire et médicaments Réponse: tous Alpha agonistes: obstruction (homme) Alpha-bloquants: incontinence effort (femme) IEC: toux Bloqueurs calciques: oedème périph., diminution contractilité détrusor Diurétiques Anticholinergiques: rétention Antipsychotiques: anticholinergiques, sédation, rigidité Tricycliques: sédation, anticholinergiques Opoïdes: rétention… Hypnotiques: sédation… Agents GABA: œdème maléolaire oestrogènes: aggravent incontinence d’effort et mixte Caféine: polyurie, irritation vésicale Alcool: polyurie, urgences, sédation Incontinence urinaire et médicaments

Incontinence urinaire et oestrogènes Ils ont un rôle trophique pour épithélium urétral ainsi que pour sa vascularisation et son tissu conjonctif… MAIS PER OS, ils augmentent le risque d’incontinence chez les femmes ménopausées et ne sont donc pas recommandés pour ce traitement(grade A) VOIE INTRAVAGINALE, leur bénéfice potentiel pour l’incontinence d’urgence est discuté: Il y a une bénéfice contre placébo. Pas de différence pour la nycturie. Peu de données sur effet post traitement et pas de données sur effets à long terme. La rééducation périnéale est sans doute plus efficace. Incontinence urinaire et oestrogènes

Prise en charge aiguë des AVC: bientôt aussi par angioplastie? Jusque récemment la place de la « thrombectomie » dans la prise en charge d’AVC était inexistante et considérée comme peu efficace. Çà change… Dans contexte précis: Avc aigu (< 6 heures) ischémique, causé par l’occlusion d’une artère large du réseau antérieur. Une thrombectomie serait plus efficace qu’un traitement classique (fibrinolyse comprise). Etude MR CLEAN: 500 patients enrôlés. Répartis en deux groupes: traitement usuels vs thérapie « intra-artérielle ». Environ 90% des 2 groupes ont reçus une thrombolyse(médiane de délai 80 minutes). Dans le groupe intervention, 82% ont bénéficiés d’une thrombectomie + stent. Pour le groupe intervention, les résultats sont favorables pour l’état fonctionnel après 90 jours( échelle de Rankin), le degré de dépendance après 90 jours (32,6% vs 19,1%) Il n’y a pas de différence significative en terme de décès ou d’hémorragies secondaires entre les deux groupes. Mais il y a eu plus de récidives ischémiques dans d’autres territoires dans le groupe intervention. Prise en charge aiguë des AVC: bientôt aussi par angioplastie?