Sujets de devoirs. L’inconscient.

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Savoir accepter les conséquences de ses actions
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Biblouverte – 19 novembre Galates 5v 1 « Le Christ nous a rendus libres pour que nous connaissions la vraie liberté. Cest pourquoi tenez bon et.
J'ai appris... Cliquez pour avancer..
Originalité des méthodes naturelles. Respect du sens de lamour et de la sexualité
Meilleurs vœux !.
De lautonomie et de son apprentissage P. VINCENT
Tentative de synthèse saison Que dire pour clôturer cette 8ème année des cafés-philo agathois en synthèse des 9 thèmes abordés cette année :
Le désir d’autrui.
Nos pensées nous échappent
L’inconscient.
La vérité objective.
Un travail, un savoir faire L’art, l’artisanat
Le sujet suppose que l’on puisse croire à la réalité de notre désir.
Mais aussi un être difficile à cerner et plein de contradictions
Cicéron VIIème partie. C’est en observant le monde que l’être comprend ce qui convient à sa nature. Tout se passe comme si la connaissance de la nature.
La culture dénature-t-elle l’homme?
Peut-on rater sa vie?.
La raison et le réel La raison peut-elle connaître le monde ? Comment peut-elle interpréter le réel ? Raison. Ratio : mesure, calcul. Réel. Res : chose.
Comment vivre avec autrui?
Étymologie : bonum augurium, bonne chance, bon augure
Les critiques de la morale. IVème partie. Morale et idéal Devant essayer de trouver un équilibre entre des pulsions opposées, recherchant une adaptation.
Les bonheurs.
Aller à la découverte de sa conscience, condition nécessaire de la liberté.
Le rationalisme.
Pour apprécier une œuvre d’art, faut-il être cultivé?
La liberté. IXème partie. Ce que nous entendons dans la dynamique de la liberté, c’est que la liberté est une pratique, ce qui signifie qu’on ne peut.
George Berkeley IVème partie. George Berkeley Principes de l’entendement humain 1710 La substance existe par elle-même. On ne peut l’envisager.
Epictète IVème partie. Si chaque chose de la nature fait partie d’un tout parfait, l’homme aussi en est un élément. Il est une part d’un tout divin. En.
L’obligation morale. Nous avons le devoir d’être francs avec nous-mêmes. La morale naît avec la société et pour la société. C’est une condition nécessaire.
Cicéron IIème partie. Dans De Natura deorum, Cicéron montre qu’il est convaincu de la nécessité du culte des dieux. C’est une chose importante pour la.
Ethique de l'autre homme. 1. Emmanuel Lévinas ( ) remet en question la philosophie de Hegel et celle de Kant. Hegel soutient que le but premier.
Propositions de sujets de devoirs
La religion est-elle la négation de l’homme?
Les critiques de la morale. IIIème partie. La révolte La pitié, la tolérance, le pardon, l’altruisme, le respect, prennent le nom de valeurs humaines.
A l’épreuve de lui-même, l’être peut véritablement devenir sujet.
Problèmes liés à la notion d'autrui. 1. Autrui est proche de moi et différent de moi. Autre moi-même et absolument différent. Ce n’est pas quand il est.
L’homme est-il auteur ou acteur de sa propre vie?
Les critiques de la morale. Ière partie. Kant propose une morale intelligente, soucieuse de la personne et du bien d’autrui. Le philosophe nous invite.
Le devoir IVème partie. L’ horrible remarque d’Eichmann nous montre bien que l’action morale doit être guidée par des valeurs humaines et le développement.
Autrui : fin ou moyen?.
Le devoir IIème partie. Dans ses Réflexions sur l’éducation, Kant souligne que l’éducation est un art, principalement l’éducation morale. « L’éducation.
L’homme et l’éternité. 1. Le temps est une idée commode pour organiser l’existence Il est certain que nous avons beaucoup de mal à définir le temps mais.
La morale. Connaissance du bien et du mal Ensemble des règles qui doivent diriger l’activité libre de l’homme.
Le désir.
La société Un groupe de personnes avec des règles de vie, des coutumes, des lois, des valeurs.
La conscience est-elle une substance pensante ou un acte?
Le devoir. Notre conscience morale nous pousse à agir pour le bien. Cette conscience n’est nullement naturelle. Elle est née de notre éducation, de notre.
La liberté. VIIème partie. On conçoit le plus souvent que nous sommes libres si nous avons les moyens d’agir sans contrainte. Ce n’est pas forcément une.
Peut-on tout démontrer ?
Sujets de devoirs. La notion d’autrui.
Autrui. Problèmes de définition ou d’approche : un autre (c’est-à-dire : un deuxième, comme le premier) ou un autre (différent). D’emblée, le problème.
Guillaume d’Ockham VIIIème partie. L’opposition et la liberté Les thèses de Guillaume d’Ockham ne s’accordent pas avec celles de Thomas d’Aquin et de.
L’existence et le temps
L’interprétation Compréhension, traduction. Lecteur, musicien, commentateur.
Gottfried Wilhelm Leibniz IXème partie. Leibniz Un monde moral intègre l’ordre de la nature et développe sa perfection. C’est curieux. Comment.
Méthodologie de la fiche de révision
Baruch Spinoza VIIème partie. L’Ethique démontrée selon la méthode géométrique 1677 Les passions de l’âme influence de Descartes Traité des passions de.
La conscience psychologique. Depuis que nous sommes au monde, notre être apprend à se connaître et à connaître ce qui nous entoure. c’est un processus.
Le fondement du droit. En 1793, Goethe, à la fin du siège de Mayence, arrête une foule sur le point de lyncher un capitaine français. Il dit : « C'est.
Aristote Xème partie. Aristote ne cesse d’articuler l’exercice de la philosophie avec celui de la science, la recherche de la sagesse et de la vérité.
Baruch Spinoza XVIème partie. Traité théologico-politique 1677 Le problème est que l’Etat n’est pas une force neutre, impartiale et forcément vertueuse.
Le devoir Vème partie.
Apprendre, enseigner... qu'est-ce que c'est ? une contrainte ou l'exercice d'une liberté ?
La perception. Notre perception est notre première relation au monde, à l’origine de notre connaissance et donc de nos idées C’est le moyen par lequel.
Thomas Hobbes IVème partie. Le Léviathan 1651 fonder une science de la morale et de la politique comment des êtres humains ayant des désirs, des rêves,
La raison : une nécessité d’accord, de relation cohérente avec le monde.
La conscience miroir de soi ou miroir du monde les limites de notre conscience.
Cicéron Vème partie. La raison de la loi naturelle est difficile à établir. Les philosophes évoquent souvent « la » raison et en font d’une certaine manière,
René Descartes XIème partie. « une substance pensante dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser, et qui, pour être, n'a besoin d'au­cun lieu,
La conscience morale. La conscience morale nous permet de juger nos actes, de considérer ce qui est bien et ce qui est mal. Elle vient de notre conscience.
Transcription de la présentation:

Sujets de devoirs. L’inconscient.

  1. L’hypothèse de l’inconscient rend-elle vaine toute aspiration à la liberté ? L’énoncé du sujet remet en question la découverte de Freud. Les progrès de la psychanalyse ont bien montré que l’inconscient ne saurait être considéré comme une hypothèse. -Il a des manifestations dans notre comportement. -La cure analytique a permis d’aider beaucoup de personnes. C’est donc bien la preuve que l’inconscient n’est pas une hypothèse. -Ce n’est pas parce qu’on ne voit toute la lune que ce qui ne nous apparaît pas n’existe pas. L’expression « l’hypothèse de l’inconscient » n’est donc pas valable. De fait, la question n’a plus de sens.

Quant à savoir si, malgré cela, l’inconscient peut nous servir de prétexte à refuser d’œuvrer à être libre, ce n’est pas précisément la question posée. Il s’agit de savoir si notre aspiration à la liberté (à l’exercice de la liberté) est vaine puisque notre inconscient dirige nos actes, nos pensées, nos relations. Nous sommes en quelque sorte soumis à l’empire de « sa majesté le Moi ». Mais, cette fois encore, la question n’a pas de sens puisque l’on n’aspire à être libre que si l’on ne l’est pas.

Et cette force souveraine, comme tout pouvoir coercitif, a certainement ses limites que l’on peut apprendre à dépasser quelquefois. -par l’analyse, la cure analytique, -par l’observation de cas, d’autrui, par exemple, on apprend à mieux se connaître, Mais dépasser certaines limites ne signifie en aucun cas que l’on puisse contrôler la puissance de l’inconscient. Comment contrôler quelque chose qui ne se laisse jamais connaître mais seulement approcher ? C’est sans importance. On ne contrôle pas le mécanisme de l’ordinateur et pourtant, on l’utilise.

De même, les artistes surréalistes utilisent l’inconscient sans le contrôler et ainsi, leur liberté de création est véritablement à l’œuvre. De même, nous mettons de côté la connaissance forcément incertaine de l’inconscient pour chercher à penser et à agir librement par nous-mêmes. Si cela paraît dérisoire, il serait navrant de ne plus agir parce que reconnaître que l’on ne peut être libre, c’est non seulement accepter d’être esclave mais aussi rechercher cet état, vouloir être esclave.

La pierre de la lettre à Schüler est ridicule parce qu’elle n’a pas connaissance de la cause qui la propulse. Nous avons l’intuition de l’inconscient, ce qui nous rend un peu moins ridicules qu’elle. 2. Puis-je invoquer l’inconscient sans ruiner la morale ? Il faut chercher à comprendre la question, son sens, ses enjeux.

L’inconscient est le lieu du refoulement des interdits et en particulier de ceux dictés par la morale (qui peut être celle d’un groupe humain, d’une société ou d’une cellule familiale). Quand on commence à explorer l’inconscient, les désirs les moins moraux apparaissent au grand jour, les pensées les plus honteuses se font jour, et l’être humain, dans ce grand dévoilement de désirs secrets, apparaît le plus nu, le plus faible. Il est nu parce qu’il n’a plus cette morale qui l’habille, qui le couvre, chaque jour, dans la vie quotidienne. La morale est une valeur humaine qui n’a de sens que dans la conscience de soi, de ses actes, de ses pensées. L’inconscient est, bien au contraire, un lieu des plus sauvages.

a. La morale relève du langage, de la conscience de soi, de notre souci d’autrui. L’inconscient n’a pas un langage clair, pensé. Il est le lieu d’interdits moraux et sociaux refoulés. Morale et inconscient sont deux mondes très différents, presque antagonistes. L’inconscient nous révèle que les interdits moraux ne sont pas naturels à l’homme. Anneau de Gysès.

b. La morale n’est donc nullement ruinée par l’inconscient b. La morale n’est donc nullement ruinée par l’inconscient. Elle n’y a tout simplement aucune place, aucun lieu. Invoquer l’inconscient, c’est l’appeler à l’aide. Dans quel but ? de vivre mieux, donc de pouvoir vivre en bonne intelligence avec autrui, et, de fait, de respecter des codes moraux.

Que peut-on demander à l’inconscient. En quoi pouvons-nous l’invoquer Que peut-on demander à l’inconscient ? En quoi pouvons-nous l’invoquer ? Nous cherchons à voir clair en nous-mêmes. L’être qui surgit, qui se montre dans la cure, semble parfois sauvage, n’avoir aucune morale mais il est symbolique et ses actes sont symboliques. Il représente nos pulsions, nos désirs, nos angoisses. Le moi essaie de composer avec lui et avec le surmoi, siège de l’intériorisation des interdits. Dès lors, l’être crée un moi idéal, parfait, auquel on souhaite ressembler. Et ce moi nouveau ne peut être parfait que s’il est pur, débarrassé des problèmes, des pensées honteuses. L’idéal du moi est nécessairement moral et libre, c’est-à-dire que sa morale est naturelle, non pas imposée par des codes culturels ou religieux mais bien son œuvre, une morale en acte.