Hypoglycémiant ou Antidiabétiques ? Bonjour à tous, A travers cet exposé, je vais essayé de répondre à la question qui m’a été posée: Pauline BOSCO-LEVY DESC-2 Pharmacologie clinique et évaluation des thérapeutiques Nantes - 2015
Etymologie – “Selon la définition ?” Hypoglycémiant* Du grec hypo : “inférieur”, “diminution” Du grec glukús : “doux”, “sucré” = Qualifie ou désigne une substance capable d'abaisser la glycémie Anti-diabétique* Du grec antí : “au lieu de”, “contre” Du grec dia bainos : “au travers”, “écoulement” Qui lutte contre la polyurie-polydypsie (liée à l’hyperglycémie) Pour répondre à cette question, je me suis d’abord interrogé sur le sens éthymologique de ces deux mots. Google m’a très gentiment orienté vers la définition donnée par l’académie nationatiale de pharmacie . Ainsi, le mot hypoglycémiant vient du…. Le mot anti diabétique vient du (diabetes insipide à mentionner) ( Siphon = “Ecoulement d’urine - polyurie”) Donc d’après leur étymologie, l’un diminue la glycémie alors que l’autre corrige les troubles du diabetes…. Mais l’hyperglycémie est bien un trouble métaboliques engendré par le diabète? *d’après le Dictionnaire des Sciences pharmaceutiques et biologiques – Académie Nationale de Pharmacie
Clinique – “Selon la maladie traitée ?” (version cliniciens) Diabète de type 1 Destruction cellules B pancréatiques Défaut de production d’insuline Insulino-dépendance Hypoglycémiants (insuline) Diabète de type 2 Résistance périphérique à l’insuline (muscle, TA, foie) 1ère intention : Antidiabétiques oraux Anomalies de la sécrétion d’insuline par cellules B pancréatiques Insulino-réquérance Association d’un hypoglycémiant (insuline) Ces considérations éthymologiques faites, je me suis donc tournée vers mes collègues cliniciens et j’ai sollicité leur avis. D’après eux et j’étais d’accord avec eux, on distinguait hypoglycémiant et antidiabétiques en fonction de la maladie traités Ainsi, dans le DT1, forme diabete d’apparition brutale chez sujet jeune, sans antécédent de diabete, la maladie est due à la destruction de cellule B des ilots de L. Cette destruction entraine…. Les traitements recommandés alors sont les hypoglycémiants à savoir l’insuline. Le profil clinique des patients atteints du DT2 est différents : patients en surcharge pondérale, sédentaire, plus agé, et avec des FDR CV et des antécédent de diabéte. Dans ce cas la, les cellules de langhérans ne sont pas détruites, mais elles présentent des anomalies e sécrétions d’insuline. Le traitement de premiere intention selon les recommandation est donc l’utilisation d’un antidiabetiques oral. Si le traitement est innefficace (après avaoir testé l’utilisation de plusieurs ADO) c’est qu’il y a egalement une insulinorésistance dans les tissus périphériques. Le patient devient alors insulino requierant et il nécessite la prescription d’un hypoglycémiant à savoir l’insuline
Clinique – “Selon la maladie traitée ?” (version HAS, 2013) J’ai voulu vérifier auprès des recommandation de prise en charge thérapeutiques données par la HAS pour avoir leur interprétations. Et j’ai été surprise de constater qu’a aucun moment le terme d’hypoglycémiant ou antidiabétiques oraux n’étaient utilisés (ci joint exemple DT2) A la place, ils utilisent le terme mono, bi, thrithérapie et d’insulinothérapies
Pharmacologie – “Selon le mécanisme d’action ?” - Insuline - Je me suis ensuite dit que la facon qu’on pouvait distinguer les hypoglycémiants des antidiabétiques était leur mécanisme d’action pharmacologique. L’ insuline qui est injecté aux patients diabétiques pour venir supplémenter l’insuline qui aurait du etre naturellement fabriquée par les cellules beta des ilots de langherans dans le foie en cas d’hyperglycémie Son role est donc de faire entrer le glucose présent dans les vaisseaux sanguins réultant de l’absorption digestives des hydrates de carbone dans les différents tissus cibles: lme muscles, le foie et le tissus graisseux composés d’adipocytes. Pour cela, l’insuline se fixe à un récepteur enzyme situé sur la membrane des cellules des tissus cibles, et fait ainsi migrer les transporteurs de glycose intracytoplasmique vers la membrane de la cellule. Ces transporteurs sont des canaux ouverts, qui vont faire entrer le glucose dans la cellule selon un gradient de concentration. - Au niveau du muscle, le glucose va servir de carburant energetique sous forme de glycogène, - dans le foie, le glucose va etre synthétisé sous forme de glycogène et va avoir comme efffet de diminuer la production hépatique de glucose en intervenant sur les mécanismes de glycogénolyse, glucogenogénèse et néoglucogénèse - dans le tissu adipeux, l’exces de glucose sera synthétisé sous forme de triglycérides dans les adipocytes.
Pharmacologie – “Selon le mécanisme d’action. ” Pharmacologie – “Selon le mécanisme d’action ?” - Autres traitements – (1) METFORMINE GLITAZONES TISSU ADIPEUX Production hépatique de glucose METFORMINE (muscle++) GLITAZONES (TA + foie + muscle) FOIE ESTOMAC PANCREAS Utilisation périphérique de glucose Stimulation de la sécrétion de l’insuline par les cellules pancréatiques MUSCLE Incretino mimetique : reproduisent actions d hormones intestinales (GIP et GLP1) Sécrétion d’insuline en réponse à l’ingestion d’aliment (Signal précoce) Inhibition de la sécrétion de glucagon Ralentissement de la vidange gastrique Augmentation sensation de satiété au niveau central SULFAMIDES HYPOGLYCEMIANTS GLINIDES, ANALOGUES DU GLP-1, INHIBITEURS DE LA DDP-4 de l’absorption ou de l’élimination INHIBITEURS de l’α-GLUCOSIDASE INHIBITEURS DE LA SGLT-2
Pharmacologie – “Selon le mécanisme d’action ?” Diminution du taux de glucose circulant par Consommation périphérique Excrétion urinaire Stimulation secrétion insuline Action hypoglycémiante Diminution de l’apport de glucose Endogène ( synthèse hépatique) Exogène ( absorption intestinale) Action anti-hyperglycémiante Metformine, Glitazones, Inhibiteurs de la SGLT-2, Sulfamides hypoglycémiants, Glinides, Analogues du GLP-1, Inhibiteurs de la DDP-4 Metformine, Glitazones, Inhibiteurs de l’α-glucosidase
Pharmacovigilance – “Selon les EI ?” (1) Nathan DM. Diabetes: Advances in Diagnosis and Treatment. JAMA. 2015
Pharmacovigilance – “Selon les EI?” (2) Classe thérapeutique EI Majeurs EI Metformine Acidose lactique Troubles digestifs Insuline Hypoglycémie Gain de poids Sulfamides hypoglycémiants Glinides Analogues du GLP-1 (Incrétino-mimétiques) Inhibiteurs de la DPP-4 (Gliptines) risque d’IC Infections respiratoires Inhibiteur de l’α-glucosidase Inhibiteurs de la SGLT-2 Risque acidocétose Infections urinaires * EI : Effets Indésirables, IC : Insuffisance Cardiaque
Pharmacovigilance – “Selon les EI?” (3) Risque d’hypoglycémie / pharmacologie Insuline Sulfamides hypoglycémiants Glinides Metformine / Inhibiteurs des alpha-glucosidases Analogues du GLP-1 / Inhibiteurs de la DPP-4
Pharmacovigilance – “Selon les EI?” (3) Risque d’hypoglycémie / pharmacologie Insuline Sulfamides hypoglycémiants Glinides Metformine / Inhibiteurs des alpha-glucosidases Analogues du GLP-1 / Inhibiteurs de la DPP-4 Hypoglycémiants ? Antidiabétiques ? Médicaments du diabète Normoglycémiants ?
En Conclusion (1) Médicaments du diabète Action pharmacologique Hypoglycémiant Thérapeutique (normoglycémiante) EI (hypoglycémiante) Mais action aussi mixte (+/- action antihyperglycémiante) Traitement de la symptomatologie (polyuro-polydypsie) Antidiabétique au sens étymologique MAIS ne traite pas la maladie Complications à long terme du diabète importantes +++ Pas d’efficacité démontrée en terme de morbi-mortalité, qualité de vie
Conclusion (2) Question à élargir Antiparkinsoniens Antiasthmatiques non Antiasthmatiques Antiépileptiques Antipsychotiques Antimigraineux Oui sur la crise non sur la maladie …
Merci pour votre attention
INHIBITEURS DE LA SGLT-2 Pharmacologie – “Selon le mécanisme d’action ?” - Autres traitements - (2) INHIBITEURS DE LA SGLT-2 Excrétion urinaire de glucose Inhibiteur de la SGLT2 (déjà approuvé par les autorités de sané en Europe et aux USA) (indiqué en complément metformine si diabete desequilibré)