Francis Bacon IIème partie
Francis bacon est considéré comme le père de l’empirisme. Notre connaissance nous vient de notre expérience des choses, et principalement de celle des objets de la nature. Pourtant, nous n’avons pas tous la même connaissance du monde. Francis Bacon et l’empirisme
En fait, le problème vient de ce que nous avons des interprétations différentes des objets de la nature. Quel crédit pourrait-on accorder à une théorie scientifique si celle-ci repose sur de fausses hypothèses?
Notre expérience sensible est certainement un bon moyen de développer notre connaissance si nous parvenons à nous défaire de ce qui, dès l’abord, fausse l’élaboration de nos hypothèses. N’y a-t-il pas dans notre approche des phénomènes un grand nombre de préjugés susceptibles de nous interdire toute démarche cohérente ?.
Francis Bacon remarque que notre expérimentation se heurte à de nombreux obstacles. Il les nomme des « fantômes » ou « idoles ». Ces obstacles viennent en fait de nous-mêmes. Il les présente dans son œuvre principale le Novum organum scientiarum (nouvel outil des sciences) qui est la deuxième partie du travail que Bacon souhaitait réaliser l’Instauratio magna scientiarum, « La grande restauration des sciences ». Le Novum organum a été publié en 1620.
Dans le prochain cours, nous essaierons de présenter quelle était la théorie des idoles de Bacon. Elle est intéressante à plus d’un titre parce qu’elle souligne combien notre culture et nos sens peuvent nous tromper. Elle annonce les réflexions de Descartes dans les Méditations métaphysiques en 1641 et celles de Pascal dans les Pensées 1669.