Les critiques de la morale. IIIème partie. La révolte La pitié, la tolérance, le pardon, l’altruisme, le respect, prennent le nom de valeurs humaines.

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Transcription de la présentation:

Les critiques de la morale. IIIème partie

La révolte La pitié, la tolérance, le pardon, l’altruisme, le respect, prennent le nom de valeurs humaines parce que nous refusons de reconnaître que nous bridons notre être et le contraignons. Nous voulons donner de nous l’apparence d’êtres moraux, vertueux, désintéressés. Ce qui se cache derrière ce masque de vertu, c’est un ressentiment très fort dans lequel s’enracine une vengeance fictive, comme celle qui semble germer sous les pas de Lantier, marchant sur la route au dessus des mines, à la dernière page de Germinal de Zola.

« La révolte des esclaves dans la morale commence lorsque le ressentiment lui-même devient créateur et enfante des valeurs : le ressentiment de ces êtres, à qui la vraie réaction, celle de l'action, est interdite et qui ne trouvent de compensation que dans une vengeance imaginaire. » Il nous faut nous opposer au monde qui nous entoure, peut-être parce que cette opposition, cette réaction, nous donne l’impression d’êtres libres.

« La morale des esclaves oppose dès l'abord un « non » à ce qui ne fait pas partie d'elle-même, à ce qui est « différent » d'elle, à ce qui est son « non- moi » : et ce non est son acte créateur. Ce renversement du coup d'œil appréciateur - ce point de vue nécessairement inspiré du monde extérieur au lieu de reposer sur soi-même - appartient en propre au ressentiment : la morale des esclaves a toujours et avant tout besoin, pour prendre naissance, d'un monde opposé et extérieur : il lui faut, pour parler physiologiquement, des stimulants extérieurs pour agir ; son action est foncièrement une réaction. »

Les morales du ressentiment peuvent être des religions ou des mouvements politiques. L’intériorisation des interdits est à l’origine de la volonté de puissance de l’homme qui crée la religion monothéiste et sa répression des forces vives de l’être.

La réaction de Nietzsche est certainement à rapprocher de sa relation avec Lou Andrea Salomé, psychanalyste. Pourtant, celle-ci ne rencontre Freud qu’en Nietzsche meurt en Les écrits de Nietzsche semblent annoncer les travaux de Freud concernant l’intériorisation des interdits et la religion.