Epictète Ière partie
Epictète naît à Hiérapolis, en Phrygie, vers l’an 50 de notre ère. Il a été esclave d’Epaphrodite, un affranchi. Son nom signifie « serviteur ». Epaphrodite était un maître très cruel. Le brodequin de métal et l’infirmité d’Epictète. Il a pu assister aux cours de Musonius Rufus qui enseignait la philosophie stoïcienne. Epictète
Il est sans doute affranchi lorsque son maître meurt. Il achète une maison à Rome, une masure, toujours ouverte et presque vide. Sa lumière. Il doit quitter Rome sous Domitien. Expulsion des philosophes. A Nicopolis d’Epire : école stoïcienne Arrien de Nicomédie recueille l’enseignement d’Epictète dans Les Entretiens et Le Manuel.
Morale Epictète pose qu’il existe une nature des choses, un peu comme un ordre des choses, qui ne change pas, qu’on ne peut pénétrer ou modifier, et qui est valable pour tous. Nous devons l’accepter. C’est la manifestation de dieu qui est présente dans chaque chose. Leur nature est son œuvre. Il l’anime. L’univers est forcément parfait. Notre monde est constitué de matière active (les éléments : air, feu) et de matière passive (eau, terre). La matière active et la matière passive ne sont rien l’une sans l’autre.
Dans leur mélange, œuvre du feu divin, la matière passive reçoit sa consistance, son existence de la matière active. Cet ordre des choses ne peut être contrarié par l’action humaine et il ne sert à rien de vouloir le modifier. C’est pourquoi les prières sont inutiles, elles ne peuvent contrarier l’ordre des choses puisque leur sens nous échappe. Il s’inscrit dans un ordonnancement divin, donc parfait.