精品课程《法语阅读》 科学卷( 3 ) Chimie 化学 任课教师:张晓明 南京大学外国语学院 Institut des Etudes Etrangères, Université de Nanjing
1. L’Uranium appauvri en ligne de mire Jusque-là, la polémique portait, notamment, sur les doses reçues par les soldats ayant servi dans le Golfe et dans les Balkans, ainsi que sur le lien entre cette exposition et l’apparition de leucémie chez de jeunes Casques bleus. (p.141)
Munitions à l'uranium appauvri L'uranium appauvri est un matériau de fabrication d’obus antichar, et notamment dans les « obus-flèches » utilisés lors de la première guerre du Golfe, la guerre du Kosovo ainsi que durant les premières phases de la guerre en Irak ( ).
Obus-flèche perforant américain M829 ; la flèche (en blanc) est composée d’un alliage ( 合金 ) d’uranium.
Munitions à l'uranium appauvri Dans le cas d'un obus d’artillerie le « pénétrateur » est une barre filetée ( 螺纹的 ) longue d'environ 25 cm, composée d'uranium appauvri, sans explosif et à la vitesse initiale élevée (de l'ordre de mètres par seconde). Lors de l'impact son énergie cinétique ( 动力的 ) est dissipée sur une surface d'environ 40 mm2, ce qui crée une pression énorme, ce qui participe à la pulvérisation ( 粉化 ) du blindage en ménageant un trou.
Corrélation avec le « syndrome de la guerre du Golfe » Le rôle qu'a joué l’uranium appauvri dans le syndrome ([ 医 ] 综合 ( 病 ) 征 ) de la guerre du Golfe est sujet à controverse. Les différentes études faites à ce jour avancent des résultats contradictoires.
Corrélation avec le « syndrome de la guerre du Golfe » Un rapport écrit par un ingénieur pétrochimique irlandais fait état d’une augmentation du taux de décès pour 1000 enfants irakiens de moins de 5 ans, qui passe de 2,4 en 1989 à 16,6 en 1993 et de cas de leucémies qui ont plus que quadruplé dans les régions où des projectiles contenant de l’uranium appauvri ont été utilisés. Même si la famine et le manque de médicaments liés à l’embargo imposé par le conseil de sécurité de l’ONU sont des facteurs d’augmentation de la mortalité infantile, cela n’expliquerait pas les leucémies.
Corrélation avec le « syndrome de la guerre du Golfe » Le docteur Richard Guthrie, expert en armement chimique à l’Université de Sussex au Royaume-Uni, argue que la preuve du lien entre l’utilisation d’uranium appauvri et les maladies natales ne peut être établie. Le gaz moutarde, utilisé par l’armée irakienne durant la guerre avec l’Iran, pourrait en être la cause. L’ypérite ( 芥子气 ) est également connue pour provoquer des cancers, des leucémies, et des malformations chez les nouveau-nés, même après une courte exposition. Les enfants des résidents d’Halabja, ainsi que ceux des vétérans iraniens de la guerre Iran-Irak, ont développé des cancers et des malformations natales. Ce second groupe n’a pas été exposé à l’uranium appauvri, mais souffre de ces maladies. Ce rapport ne prend pas en compte les vétérans des différentes guerres où l’uranium appauvri a été utilisé, et qui n’ont pas été exposés au gaz moutarde.
Corrélation avec le « syndrome de la guerre du Golfe » Le centre de recherche médicale sur l’uranium (Uranium Medical Research Centre) aux États-Unis d'Amérique et au Canada a publié une étude sur 27 vétérans de la guerre du Golfe affichant les symptômes typiques du syndrome de la guerre du Golfe. Seuls ceux qui avaient des fragments d’uranium appauvri logés dans le corps avaient des traces d’uranium appauvri dans l’urine. L’étude du département des affaires des vétérans conclue que, pour cet échantillon, les vétérans qui avaient de l’uranium appauvri dans le corps ne présentaient pas de déficience des fonctions reproductrices et rénales.
Corrélation avec le « syndrome de la guerre du Golfe » L'uranium précipite ( 沉淀 ) rapidement dans l'air, ce qui limite en théorie l'étendue possible d'une contamination par des particules d'uranium. Certaines études controversées suggèrent que l'uranium serait plus volatil ( 挥发性的 ) qu'il n'est généralement accepté. En France, l'ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire) considère les armes à l'UA comme des armes de destruction massive et leur usage comme un crime contre l'humanité.
2. Des parfums venus d’ailleurs Grâce au « headspace », une technologie de plus en plus employée en parfumerie, les astronautes ont rapporté sur Terre la fragrance de cette rose formée en espace. (p.149)
La technique « headspace » En chimie du parfum, le headspace est une technique développée dans les années 1970 et qui vise à reconstituer les odeurs naturelles et agréables d'une fleur lorsque celles-ci sont impossibles à obtenir sous forme d'huiles essentielles grâce aux techniques d'extraction.
La technique « headspace » La fleur est placée dans un récipient de verre adapté à sa forme, pour éviter tout risque de meurtrissures. Un micro-capteur est placé à l'intérieur du récipient et absorbe pendant plusieurs heures l'air parfumé autour de celui-ci. Les odeurs ne sont pas modifiées, la fleur étant toujours vivante (et non coupée).
La technique « headspace » L'échantillon ainsi obtenu est ensuite étudié par chromatographie en phase gazeuse pour séparer les différentes molécules les unes des autres, ainsi que par spectrométrie ( 光 谱测定 ) de masse pour savoir la proportion (poids moléculaire) de chacune dans l'échantillon total. Une fleur émettant parfois jusqu'à 400 molécules olfactives différentes, il faut donc sélectionner et harmoniser celles qui vont reproduire le plus fidèlement le parfum recherché.
« Dans l’espace, la rose Overnight Scentsation, une reine de la parfumerie, ne développe pas la même odeur », explique le Dr Braja Mookherjee, directeur de la recherche de produits naturels chez IFF. 南京大学外国语学院 Institut des Etudes Etrangères, Université de Nanjing