Aristote Xème partie. Aristote ne cesse d’articuler l’exercice de la philosophie avec celui de la science, la recherche de la sagesse et de la vérité.

Slides:



Advertisements
Présentations similaires
Nos choix et la volonté de Dieu
Advertisements

La déclaration des droits de l’homme et du citoyen
Communauté politique et naturalité de la cité
Sujets de devoirs. L’inconscient.
Le désir d’autrui.
Introduction à la préservation
Un travail, un savoir faire L’art, l’artisanat
Le sujet suppose que l’on puisse croire à la réalité de notre désir.
Mais aussi un être difficile à cerner et plein de contradictions
Nicolas de Malebranche IIème partie. Nicolas de Malebranche De la recherche de la vérité. Où l’on traite de la Nature de l’Esprit de l’homme,
La culture dénature-t-elle l’homme?
La raison et le réel La raison peut-elle connaître le monde ? Comment peut-elle interpréter le réel ? Raison. Ratio : mesure, calcul. Réel. Res : chose.
Comment vivre avec autrui?
Étymologie : bonum augurium, bonne chance, bon augure
Les critiques de la morale. IVème partie. Morale et idéal Devant essayer de trouver un équilibre entre des pulsions opposées, recherchant une adaptation.
Les bonheurs.
Epicure IIIème partie. Un des moyens, le premier peut-être, d‘atteindre le bonheur, est la pratique de la philosophie. Nous ne connaîtrons certainement.
Aristote VIème partie. Les travaux d’Aristote concernant la logique sont rassemblés sous le titre d’Organon (« instrument » en grec). C’est une discipline.
Le rationalisme.
Francis Bacon VIIème partie. Francis Bacon montre donc qu’une méthode scientifique est indispensable, une méthode nouvelle, qui puisse permettre une expérimentation.
Thomas d’Aquin IIIème partie. Dès que l’on admet les vérités de la doctrine chrétienne, celles-ci doivent être acceptées avant l’enseignement des sciences.
La vérité-correspondance
La liberté. IXème partie. Ce que nous entendons dans la dynamique de la liberté, c’est que la liberté est une pratique, ce qui signifie qu’on ne peut.
René Descartes IIIème partie
L’empirisme L’empirisme est un système philosophique qui soutient que toutes nos connaissances proviennent de l’expérience sensible.
L’obligation morale. Nous avons le devoir d’être francs avec nous-mêmes. La morale naît avec la société et pour la société. C’est une condition nécessaire.
Epicure VIème partie. Nous avons remarqué que notre connaissance de la vérité était dépendante de nos sens. Mais tout n’est pas si simple. S’il y a effectivement.
Cicéron IIème partie. Dans De Natura deorum, Cicéron montre qu’il est convaincu de la nécessité du culte des dieux. C’est une chose importante pour la.
A l’épreuve de lui-même, l’être peut véritablement devenir sujet.
L’homme est-il auteur ou acteur de sa propre vie?
Le devoir IVème partie. L’ horrible remarque d’Eichmann nous montre bien que l’action morale doit être guidée par des valeurs humaines et le développement.
Autrui : fin ou moyen?.
Le devoir IIème partie. Dans ses Réflexions sur l’éducation, Kant souligne que l’éducation est un art, principalement l’éducation morale. « L’éducation.
La philosophie politique. IIème partie.. Les critères du choix Les philosophes réfléchissent à la meilleure forme de gouvernement possible dans le but.
L’homme et l’éternité. 1. Le temps est une idée commode pour organiser l’existence Il est certain que nous avons beaucoup de mal à définir le temps mais.
La morale. Connaissance du bien et du mal Ensemble des règles qui doivent diriger l’activité libre de l’homme.
Sextus Empiricus IIIème partie. Mais pourtant, s’il faut douter de tout, refuser toute construction de la vérité, comment agir ? Sur quoi notre action.
Aristote IIème partie. On a l’impression qu’Aristote s’intéresse à tout : la physique, la métaphysique, la logique, la biologie, l’astronomie, la zoologie,
Le désir.
Cicéron IVème partie. La raison de la loi naturelle « doit embrasser tout le droit dans son universalité; de sorte que ce droit particulier que nous appelons.
La société Un groupe de personnes avec des règles de vie, des coutumes, des lois, des valeurs.
Thomas d’Aquin VIIème partie. Ce qui frappe surtout, à la lecture de Thomas, c’est sa connaissance de la nature humaine. Le philosophe reconnaît que l’homme.
La philosophie politique. Ière partie. Réflexion sur le meilleur système d’organisation sociale ou de gouvernement Réflexion sur la pratique du gouvernement,
La conscience est-elle une substance pensante ou un acte?
Le devoir. Notre conscience morale nous pousse à agir pour le bien. Cette conscience n’est nullement naturelle. Elle est née de notre éducation, de notre.
Autrui. Problèmes de définition ou d’approche : un autre (c’est-à-dire : un deuxième, comme le premier) ou un autre (différent). D’emblée, le problème.
Cicéron Ière partie. Cicéron a été avocat, homme politique, philosophe et auteur latin. Il est citoyen romain mais n’appartient pas à une famille noble.
Epicure Vème partie. Très peu de textes d’Epicure sont parvenus jusqu’à nous. Certaines lettres présentent un système de réflexion, de pensée, devant.
Aristote IXème partie. Aristote est un élève de Platon mais il va plus loin que son maître parce qu’il s’interroge sur la forme même et la logique de.
Gottfried Wilhelm Leibniz IXème partie. Leibniz Un monde moral intègre l’ordre de la nature et développe sa perfection. C’est curieux. Comment.
Blaise Pascal VIème partie. Les sciences et l’homme. Critique de la raison. Plan Soucieux d’approcher l’infiniment grand, l’homme pense pouvoir comprendre.
La liberté. VIème partie. Les vertus La prudence nous engage à agir de façon clairvoyante selon les circonstances. Elle est une vertu essentielle. La.
Baruch Spinoza VIIème partie. L’Ethique démontrée selon la méthode géométrique 1677 Les passions de l’âme influence de Descartes Traité des passions de.
La conscience psychologique. Depuis que nous sommes au monde, notre être apprend à se connaître et à connaître ce qui nous entoure. c’est un processus.
Le fondement du droit. En 1793, Goethe, à la fin du siège de Mayence, arrête une foule sur le point de lyncher un capitaine français. Il dit : « C'est.
Aristote IIIème partie
Baruch Spinoza Vème partie
La liberté. Vème partie. L’économie des nations considère l’intervention de l’Etat comme une nécessité. Il en est de même de l’être humain. Sans lois.
Blaise Pascal VIIIème partie. La place de l’homme Plan L’homme a tendance à vouloir sortir hors de lui-même. Il est un être de passions et aime se perdre.
Epicure IIème partie.
Epicure Ière partie. Epicure est né à Samos ou à Athènes. C’était un philosophe de l’Antiquité, mais aussi un astronome et un physicien. Son père enseignait.
Aristote IVème partie. Le monde des Idées Pour Platon, le monde des idées est nettement distinct de la sphère du sensible. Cette séparation manifeste.
Thomas d’Aquin VIIIème partie. La philosophie thomiste est finaliste : elle pose une fin à l’être. Né de Dieu, il doit faire de son existence une œuvre.
Le devoir Vème partie.
Aristote Vème partie. La dialectique La dialectique est donc principalement une méthode, un questionnement, qui permet de se détacher de la sphère du.
Thomas d’Aquin IVème partie. Le mouvement Tout être en mouvement (dans le sens aristotélicien : mouvement ou transformation, croissance) est mû par un.
John Locke IIIème partie
Cicéron Vème partie. La raison de la loi naturelle est difficile à établir. Les philosophes évoquent souvent « la » raison et en font d’une certaine manière,
La conscience morale. La conscience morale nous permet de juger nos actes, de considérer ce qui est bien et ce qui est mal. Elle vient de notre conscience.
Dieu est glorifié dans la dépendance de l’homme! 1 Corinthiens
Transcription de la présentation:

Aristote Xème partie

Aristote ne cesse d’articuler l’exercice de la philosophie avec celui de la science, la recherche de la sagesse et de la vérité avec l’étude scientifique des êtres. L’homme est bien un « animal politique », c’est-à-dire un être dont il convient de dompter l’animalité pour lui permettre de vivre dans la cité. L’homme doit connaître ses passions pour tâcher d’être vertueux.

Il lui faut rechercher avant tout la tempérance, l’équilibre, nécessaires à une pensée juste et libre. Mais il doit aussi apprendre à conduire son raisonnement, à l’organiser. La finalité de cette action politique est le bonheur, non pas personnel mais du plus grand nombre. Aristote a longtemps été très proche du pouvoir et simultanément maintenu à l’écart de l’action politique, à Athènes par exemple. Mais ailleurs, il a aussi participé à la vie politique.

Il a vécu une époque de guerres et de troubles, et ses rêves de paix manifestent tout autant son idéal de politique éclairée que la critique à peine voilée du monde dans lequel il se trouve. La recherche de l’harmonie et de l’équilibre dans la vie personnelle et politique ne sont qu’un premier mouvement dans une autre recherche plus importante, celle de la sagesse. Elle ouvre la voie de la connaissance des premiers principes qui sont comme détachés de notre monde parce qu’ils sont l’origine, la cause de celui-ci.

La philosophie première Aristote pose que le moteur du monde est immobile, qu’il est éternel, c’est-à-dire tout ce que n’est pas notre monde puisqu’il en est séparé. Ce moteur est Dieu lui-même. Mais ce n’est pas parce qu’il est le moteur du monde, à l’origine de son mouvement, de ses changements, qu’il est pour autant le créateur du monde. Sur ce point, Aristote ne se prononce pas.

Le premier enseignement d’Aristote reste donc la morale. Elle n’est pas une discipline particulière mais bien une méthode pour conduire nos actions, nos pensées. C’est par une pratique que l’homme peut se parfaire. L’expérience nous confronte à nous-mêmes. Ainsi, nous apprenons à nous connaître pour devenir meilleurs. Nous aspirons tous au bonheur que ce soit en recherchant la richesse ou le plaisir, ou même en étudiant, en observant la nature.

Mais la finalité de cette recherche nous dépasse. Ce n’est pas de notre bonheur personnel qu’il s’agit mais bien avant tout de celui de tous qui influencera ensuite le nôtre. Nous avons à affronter l’existence avec dignité et noblesse. Nous avons, en quelque sorte, à composer : il nous faut réaliser le meilleur possible autour de nous et nous en satisfaire parce qu’ il n’y a pas d’absolu accessible.

Ce n’est pas à Platon qu’Aristote s’adresse mais à nous. Les idées, même parfaites, ne sont que des idées, c’est-à-dire des moyens en puissance. C’est par notre raison en acte, et par notre vie en accord avec notre raison que nous pouvons exercer notre liberté.