Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard !!

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Transcription de la présentation:

Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard !! Pre Isabelle Dionne, PhD Pre Éléonor Riesco, PhD Faculté des sciences de l’activité physique Université de Sherbrooke Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard !! L’activité physique et le vieillissement Vieillir actif et en santé : On se reposera plus tard !!

Une transition des principaux types de maladies s’est enclenchée Maladies infectieuses Mortalité maternelle et infantile Maladies non-transmissible, maladies chroniques 1900 2010 « Déjouer la sélection naturelle » par l’enrayement des grandes carences nutritionnelles, l’amélioration des conditions sociosanitaires, de l’accès aux soins de santé et des connaissances médicales. De plus, meilleure scolarité et revenus plus élevés. Figure --» Source : Organisation des Nations-Unis : Département des affaires économiques et sociales. La situation économique et sociale dans le monde 2007 : Le développement durable dans un monde vieillissant. Document en français, p.15-16 URL (maintenant disponible en anglais seulement) http://www.un.org/esa/policy/publications/papers.htm#2007 Le vieillissement de la population s’accompagne d’une transition épidémiologique, autrement dit d’un déplacement de la prédominance des maladies infectieuses et de la mortalité maternelle et infantile vers une prédominance des maladies non transmissibles, en particulier les maladies chroniques. Les changements démographiques et la transition épidémiologique sont étroitement liés. À mesure que la fécondité et l’incidence des maladies infectieuses mortelles diminuent, l’âge moyen de la population augmente. Parallèlement, la durée de vie des personnes qui ont survécu aux maladies de l’enfance a continué à s’allonger au fil des ans. C’est pourquoi la population compte finalement plus de personnes âgées plus vulnérables aux maladies chroniques que les personnes plus jeunes. Avec l’accroissement du nombre des personnes âgées, l’incidence des maladies non transmissibles risque d’augmenter également. C’est ainsi que le vieillissement accélère la transition épidémiologique. L’accroissement de la longévité résulte de l’amélioration de la nutrition, de l’assainissement et de l’hygiène, des connaissances des conditions sanitaires et de la généralisation rapide des connaissances dans le domaine médical et de leurs applications dans les centres de soins (ex. : vaccination). Autre information --» Source : Précis pratique de gériatrie (2007), p.13-16. Les vieillards de demain seront fort différents de ceux d’aujourd’hui à plusieurs égards. Ils auront adoptés de meilleures habitudes de vie, auront bénéficié d’un meilleur accès aux soins de santé, seront plus scolarisés ; leur situation financière se sera améliorée, notamment chez les femmes, par leur plus grande participation au marché du travail. Le phénomène du vieillissement de la population québécoise s’est enclenché très rapidement et s’accélérera à partir de l’an 2031, année où les premiers baby-boomers atteindront l’âge de 85 ans. Au cours des 30 dernières années, des gains importants ont été obtenus dans l’amélioration des conditions économiques et sociosanitaires de l’ensemble des personnes âgées. Toutefois, les prochaines décennies ne semble pas devoir se dérouler sous le signe de la prospérité. Dans ce contexte, les vieillards de demain devront compter pour une plus grande part sur des actions de prévoyance individuelle. Muni du pouvoir du plus grand nombre, bénéficiant d’une longévité accrue, il sera intéressant d’observer la façon dont ils influenceront la direction de la solidarité intergénérationnelle pour assurer une certaine qualité de vie aux sous-groupes défavorisés de la société, qu’ils soient jeunes ou âgés. « Déjouer la sélection naturelle » : même les individus désavantagés génétiquement survivent grâce aux avancées de la médecine et à l’amélioration des conditions de vie.

Espérance de vie sans incapacité (Québec, 2006)                                                                                 

Le vieillissement n’est PAS la maladie Style de vie --» performances physiologiques des personnes âgées parfois similaires à celles de jeunes Le vieillissement n’est PAS la maladie Le vieillissement biologique ne s’opère pas au même rythme chez tous les individus Bonnes habitude de vie chez les personnes âgées (PA) versus mauvaises habitudes de vie chez les jeunes = performances physiologiques des PA parfois similaires à celles des jeunes. Les centenaires ne seraient-elles pas déjà des exemples de vieillissement réussi ? « Élites biologiques » porteurs de gènes protecteurs ? Capacités adaptatives (encore inconnues) qui leur permettent d’éviter les facteurs de morbidité et repoussent la mort ? Tout simplement chanceuses !? Source : Hébert, R., Arcand, M. (2007). Précis pratique de gériatrie 3rd ed. Acton Vale, Québec., Edisem, p.19 Certains changements physiologiques, longtemps considérés comme faisant parti du vieillissement normal, ne sont pas aussi inoffensifs qu’on le croyait (ex. : ↑ TA et du glucose sanguin). Gérontologie moderne = ces changements physiologiques sont 2nd à des facteurs extrinsèques modifiables tels la diète, l’exercice physique et la composition corporelle. Ce qui explique, en partie, les grandes différences individuelles au niveau de l’état de santé d’une personne âgée à une autre. Adoption de + en + marquée de saine habitude vie = ↑ du nbr de personnes âgées avec performances physiologiques similaires aux jeunes adultes en bonne santé. Another reason for the variability in the physiologic changes associated with aging is the contribution of behavioral factors such as exercise and diet, both of which are strong influences on healthy aging. Epidemiologists describe the growing rate of obesity, especially among older men, as an increasingly sedentary existence of most people beyond 30 years of age. For many of the variables listed in Table 3.1, exercise or other choices are known to attenuate but not totally abrogate aging effects. Some, such as the decrease in maximum heart rate attained with exercise, appear to be more predictable. Cassel, C. K., R. M. Leipzig, et al. (2003). Geriatric medicine [ressource électronique] Chapter 3: Physiology of Aging, p.27-31 Source : Hébert, R., Arcand, M. (2007). Précis pratique de gériatrie 3rd ed. Acton Vale, Québec., Edisem, pp.32-33-34 L’avancement en âge est associé, après l’âge adulte, à une augmentation exponentielle du taux de mortalité et cette dernière est précédée d’une augmentation exponentielle du taux de morbidité. Il semble y avoir consensus pour dire que le vieillissement est accompagné par des changement physiologiques inévitables, ce qui représente le vieillissement normal, et que ces changements peuvent être DISTINGUÉS de l’effet des maladies dont la présence AUGMENTE avec l’âge. Un moyen de distinguer le vieillissement « normal » vs « pathologique est l’étude de l’inévitabilité de ces changements. Certains changements sont quand même communs à tous les individus âgés. Le syndrome démentiel n’est pas commun aux grandes populations de personnes âgées alors que la ménopause, par exemple, bien que d’apparition variable dans le temps, demeure présente universellement.

Continuum de la performance État de santé et condition physique Objectif Athlète sénior Performance Excellente santé et condition physique Maintien de l’état, retard des déclins Bonne santé, déclin normal de la force et de l’endurance Améliorer l’état, retard des déclins, prévention primaire Déconditionnement, maladies chroniques, maintien des AVQ Améliorer l’état physique et la qualité de vie, maintien des AVQ Syndrôme de fragilité et maladie chronique, difficulté dans les AVQ Réadaptation (AVQ), qualité de vie

Les plus récentes recommandations de la SCPE OBJECTIF : favoriser la santé et améliorer les capacités fonctionnelles chez les gens de 65+ans 150 min. d’activité physique aérobie d’intensité modérée à élevée, par périodes ≥ 10 min. Activités pour renforcer les muscles et les os (groupes musculaires importants) ≥ 2jrs/sem. Activités pour améliorer l’équilibre et prévenir les chutes. Relation dose-réponse (+ d’activité physique = plus de bienfaits pour la santé).

Quelques faits La participation des adultes canadiens dans les sports a diminué, passant de 45 % en 1992 à 28 % en 2005. 55% des adultes canadiens de plus de 65 ans sont considérés comme inactifs. L’activité physique semble réduire le risque de plus de 25 maladies chroniques, y compris les maladies coronariennes, les accidents cérébrovasculaires, l’hypertension, le cancer du sein, le cancer du colon, le diabète de type 2 et l’ostéoporose.  Les personnes en bonne condition physique qui sont obèses ont un risque de mortalité relié à toutes causes plus bas que les personnes qui ne sont pas en bonne condition physique mais qui ont un poids normal ou qui sont minces. Les personnes en bonne condition survivent à celles qui ne le sont pas malgré leur niveau d’obésité ou leur poids. 

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Amélioration de la condition physique L’activité physique est une « intervention » ou un « comportement » qui influence la condition physique. La condition physique représente un « état » ou un résultat qui comprend 5 éléments. Capacité cardiorespiratoire Capacité musculaire Capacité motrice (ex. : rapidité) Composition corporelle Capacité métabolique Les amélioration de la conditions physique se traduisent en amélioration de l’état de santé 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés.

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Réduction du risque de mortalité 150 min d’AP d’intensité modérée Ou marcher 1h/jour à 4km/h RR = 0.87 RR = 0.74 RR = 0.54 1045 participants de +65 ans 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. La référence (risque relatif = 1) a été définie pour une dépense énergétique de 0 kcal/sem. Janssen & Jolliffe, 2006

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Maintien de la fonction cognitive Fitness effects on the cognitive function of older adults: a meta-analytic study. Psychol.Sci. Incident Total Dementia or Alzheimer’s Disease: Prospective Cohort Studies, 1995 Through 2007 Colcombe & Kramer, 2003

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Maintien de la fonction cognitive Rockwood & Middleton. 2007

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Maintien de l’autonomie 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. Un programme d’exercices adaptés permet de: Augmenter la force, l’amplitude ainsi que les fonctions articulaires Diminuer la douleur

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Participe au maintien de la DMO Femmes ménopausées F/up: 2 ans Accumulation des METs* 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. *MET = Équivalent métabolique p/r à la dépense énergétique de repos d’une personne  unité d’intensité. Dormir = 0.9 METs; Course à pieds (>17.5 km/h) = 18 METs Burghardt, 1999

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Réduction du risque de fracture de la hanche 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. U.S. Department of Health & Human Service

RR de MCV ajusté pour l’âge Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Réduction du risque de MCV RR de MCV ajusté pour l’âge 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. Quintiles de dépense énergétique à partir d’A.P. de loisir (METs) Manson et al., 2002

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Réduction du risque de MCV 1 décès/an pourrait être évité pour chaque 61 personnes qu’on arriverait à persuader de marcher 2h/semaine Gregg et al., 2003

Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Réduction du risque de diabète de type 2 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. Laaksonen et al., 2005

30 min/sem le temps de marche: Bénéfices de la pratique d’activités physiques: Réduction du risque de diabète de type 2 -1.1 h/sem 0.2 h/sem 0.5 h/sem - Personnes en surplus de poids, - 40-65 ans Intolérantes au glucose Résultats après F/up 3 ans 30 min/sem le temps de marche: risque de DT2 ≈ 48-50 %. 1er point --» Source : Statistique Canada, 2010, Rapports sur la santé, Nº 82-003-XPF au catalogue, vol. 21, nº 1, p. 23 La condition physique comprend plusieurs éléments : CHAQUE ÉLÉMENT EST MESURABLE À L’AIDE DE MÉTHODES DIFFÉRENTES. EXEMPLES. la condition morphologique (par ex., l’indice de masse corporelle, la circonférence de la taille, le pourcentage de tissus adipeux, la distribution de la masse adipeuse) la capacité musculaire (par ex., la force, l’endurance musculaire, la souplesse) la capacité motrice (par ex., la rapidité, l’agilité) la capacité cardiorespiratoire (par ex., la capacité aérobique, la tension artérielle au repos, la fréquence cardiaque au repos) et la capacité métabolique (par ex., le profil des lipides sanguins, la tolérance au glucose, la sensibilité à l’insuline). 2e point --» Source : Paterson et al. (2007) p. S78 et S79 Il y a plusieurs questions à clarifier dès le départ, dont la nature de la relation entre l’activité physique et la condition physique. Par définition, la première est un comportement et l’autre, un « état » ou un résultat. On a souvent « validé » des évaluations de l’activité physique, effectuées au moyen de questionnaires en particulier, en fonction d’une mesure quelconque de la condition physique. De tels liens expliquent au mieux 25 % environ de la variance et les rapports sur l’activité vigoureuse montrent des liens les plus étroits (Talbot et al. 2000). Le lien entre les estimations tirées du questionnaire sur l’activité physique en temps de loisir du Minnesota et le VO2 max s’établissait à r < 0,2 chez les hommes et les femmes âgés, et les répondants au questionnaire ont produit moins de 1 % de la variance totale de la condition cardiorespiratoire après rajustement des données en fonction de l’âge et du poids (Amara et al. 2000). Ainsi, même si l’activité physique constitue un important déterminant de la condition physique (Blair et al. 1989), il semble que ce ne soit pas toute l’activité physique qui soit un déterminant de la condition physique. Le type ou la dose d’activité physique jouent un rôle crucial et important, que l’activité en soi ou la condition physique soit le principal déterminant de la santé ou de l’autonomie fonctionnelle des adultes âgés. Laaksonen et al., 2005

Où en est-on actuellement? La combinaison de l’exercice avec des interventions nutritionnelles afin d’optimiser les effets sur la santé: Entrainement aérobie + phytoestrogènes pour réduire le risque de MCV

Entrainement aérobie + phytoestrogènes Réduction de l’inflammation et amélioration de la QoL Riesco et al. 2012

Entraînement aérobie + phytoestrogènes Réduction de l’inflammation et amélioration de la QoL Choquette et al. 2011

Entraînement aérobie + phytoestrogènes Réduction de l’inflammation et amélioration de la QoL Riesco et al. 2011

Où en est-on actuellement? La combinaison de l’exercice avec des interventions nutritionnelles afin d’optimiser les effets sur la santé: Entrainement aérobie + phytoestrogènes pour réduire le risque de MCV Entrainement musculaire + protéines pour augmenter la force et la masse musculaire afin d’améliorer la capacité physique chez des hommes sarcopéniques

Entrainement musculaire + protéines: Une stratégie gagnante? Masse musculaire (kg) Bleu: supplément d’origine végétale Rouge: supplément d’origine animale Maltais et al. 2015

Entrainement musculaire + protéines: Une stratégie gagnante? Masse grasse (kg) Bleu: supplément d’origine végétale Rouge: supplément d’origine animale Maltais et al. 2015

Où en est-on actuellement? La combinaison de l’exercice avec des interventions nutritionnelles afin d’optimiser les effets sur la santé: Entrainement aérobie + phytoestrogènes pour réduire le risque de MCV Entrainement musculaire + protéines pour améliorer la force et la masse musculaire afin d’améliorer la capacité physique Entrainement musculaire + protéines pendant un programme de perte de poids chez l’homme obèse sarcopénique pour améliorer sa santé sans aggraver sa condition

Entrainement musculaire + protéines pendant la perte de poids Amamou et al. 2015

Entrainement musculaire + protéines pendant la perte de poids Pourcentage de changement Amamou et al. 2015

Où en est la science actuellement? Les modalités d’entrainement au cœur des études actuelles pour les maladies chroniques (DT2): L’entrainement musculaire: un bon choix pour les personnes avec un DT2? L’intensité de l’entrainement: est-ce que ça fait une différence et réduit le risque de DT2?  Projet FDR L’entrainement par intervalles: une simple tendance ou une intervention efficace pour la santé et l’adhérence?  Projets HIIT Objectif: Établir des recommandations précises qui permettront d’améliorer la prise en charge et augmenter l’adhérence.

Sommaire… Vieillissement Exercice Mobilité/capacité physique Articulations Maladies métaboliques Cognition Besoins en recherche: Viellissement et maladies chroniques Impact des différentes modalités d’exercice Besoins en recherche: Santé publique Éducation

Il faut passer à l’action!!

Remerciements Participants à la recherche Tous les étudiants gradués Martine Fisch, infirmière de recherche Fédération des kinésiologues du Québec

Plus de masse musculaire = meilleure santé? Trop c’est comme pas assez! La qualité au lieu de la quantité? Des modalités d’entrainement musculaire pourraient favoriser cela tout en favorisant le gain de force! Barsalani et al. 2015