John Locke IIIème partie
Essai sur l’entendement humain John Locke 1690 Finalité de l’œuvre Dans ce texte, John Locke essaie de déterminer quelle peut être l’étendue de la connaissance humaine, et donc quelles en sont les limites. Comment connaissons-nous les choses ? Comment les idées naissent-elles dans notre esprit ? Comment se forment-elles ? Mais surtout, quelle relation nos idées ont-elles avec les objets que nous percevons ?
Critique des idées innées Nos idées dérivent de notre expérience sensible. Contrairement à ce qu’affirment certains philosophes, il n’y a pas d’idées innées (idée de Dieu, principes d’identité et de contradiction). S’il existait des idées innées, les enfants pourraient les concevoir. D’autre part, tout le monde n’a pas forcément l’idée de Dieu, et celle-ci peut être différente selon les cultures.
Se pourrait-il qu’il n’y ait d’idées innées que pour certains d’entre nous ? Il est donc évident qu’une idée comme celle de Dieu naît donc de notre culture. Locke s’oppose ainsi à la thèse de l’innéisme. Il semble que cette critique des idées innées ne soit pas tout à fait juste. Pour Descartes, les idées innées ne sont pas simplement en l’âme de chacun, toutes faites, parfaitement conçues, claires, dès la naissance. Elles naissent d’une activité de l’esprit.
« Nous apprenons à connaître les vérités innées par la puissance de notre intelligence, sans aucune expérience sensorielle. Toutes les vérités géométriques sont de cette sorte – et pas seulement les plus évidentes, mais toutes les autres. » Pour Descartes, nous avons trois types d’idées : innées (que Dieu a placées en nous), adventices (objets extérieurs), factices (constructions de l’esprit, immanentes, que l’on crée).