La cité d’Athènes
Profile de l’unité Section A : La régime démocratique de la cité d’Athènes Section B : Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Section C : La prospérité athénienne
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Les groupes sociaux et l’État démocratique Un régime politique fondé sur l’égalité des citoyens Les limites de la démocratie athénienne
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Une société dirigée par un État, un régime politique qui s’appelle un « démocratie », mot grecque signifiant « pouvoir du peuple ». Trois groupes sociaux en hiérarchie : Les citoyens Les métèques Les esclaves
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Les citoyens Dominaient formés d’hommes aux critères très spécifiques (voir doc. 3.5 à la page 96). Ce groupe social possédait tout le pouvoir politique de la cité.
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Les métèques Jouissaient de certains droits civils, aucun droits politiques, et n’étaient pas d’origine athénienne. Ils avaient des caractéristiques précises tout comme les citoyens (voir doc. 3.5 à la page 96).
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Les esclaves Sont considérés des objets, n’avaient aucun droits, et servaient comme « propriété » des citoyens ou des métèques.
Le régime démocratique de la cité d’Athènes À faire : questions 1 à 4, à la page 97
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Les citoyens constituaient ceux ayant des droits politiques de la cité, et leur regroupement s’appelait « l’ecclésia ». Elle prenait toutes les décisions importantes et faisait les lois et règles qui gouvernaient la société athénienne.
Le régime démocratique de la cité d’Athènes Étant très nombreux, tout citoyen de l’ecclésia ne pouvait pas participer directement au gouvernement, alors il fallait choisir certains individus pour occuper des postes variés afin de diriger efficacement la cité d’Athènes. Le principe de l’égalité formait la base du régime politique.
Le régime démocratique de la cité d’Athènes « Les magistrats » travaillaient pour l’État. Les hauts magistrats se divisent en « archontes » ou en « stratèges » tandis que le magistrats inférieurs se regroupent en « l’héliée » et « le boulê ». Chaque organisme avait son rôle à jouer (voir doc. 3.8 à la page 99)
Le régime démocratique de la cité d’Athènes À faire : questions 1 à 5, à la page 100
Le régime démocratique de la cité d’Athènes La démocratie existait mais était plutôt limitée. La définition du terme « citoyenneté » avait certaines restrictions (voir doc. 3.5 à la page 96). Seulement un petit pourcentage (15%) des citoyens participaient de façon « active » au gouvernement de la cité d’Athènes.
Le régime démocratique de la cité d’Athènes À faire : questions 1 à 3, à la page 102
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Les femmes de citoyens avaient très peu de droits et vivaient sous la tutelle d’homme pendant toute leur vie. Elles sont complètement dépendantes de leur mari et leur seule contribution à la vie politique était par la transmission de la citoyenneté à leur enfants mâles.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens La femme athénienne se marie jeune et doit s’occuper des taches de la maison et les enfants. La femme d’une famille aisée vit dans un gynécée, pièce isolée dans la maison. Elle est responsable de l’éducation de ses enfants et enseignent aux garçons jusqu’à l’âge de 7 ans.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Tout comme en Égypte, les taches (travaux) sont divisées selon le sexe.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Le citoyen (homme) d’Athènes vit une sociale et active comparée à celle de sa femme. Il travaille dans les champs ou dans l’atelier, s’occupe de la politique, se socialise avec ses amis et flâne en ville. Quelle vit de luxe!
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Ironiquement, les femmes métèques ont plus de libertés que les femmes de citoyens; elle travaillent en affaires et certaines, attirantes et éduquées, deviennent « courtisanes », ce qui leur permet parfois d’exercer une certaine influence politique auprès des citoyens.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens À faire : questions 1 à 4, à la page 106
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens L’éducation occupait une place très importante dans la vie des garçons/hommes. Les Athéniens croyaient en l’éducation du corps aussi bien que de l’esprit. Les filles apprenaient à devenir de bonnes maîtresse de maison et les garçons apprenaient à devenir de futur citoyens.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Puisqu’il n’y avait pas d’écoles, le pédagogue (professeur) venait chez la famille.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Chaque garçon devait faire son service militaire et devenait « citoyen »à l’âge de 20 ans.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens À faire : questions 1 à 9, à la page 109 …désolé…..
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens L’Acropole
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens … Le vrai Acropole
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens L’Acropole : centre religieux, un endroit sacré pour les Athéniens. L’Acropole se trouve sur une colline fortifiée et protégée de l’ennemi. On y bâtit des temples. Un de ces temples, le Parthénon, est dédié à la déesse Athéna.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Comme les égyptiens, les Athéniens étaient polythéistes et voyaient l’univers comme u monde où les humains et les divinités (dieux) vivaient ensemble! (voir doc. 3.21 à la page 112)
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens Des grandes fêtes religieuses (les Panathénées) étaient organisées en honneur d’Athéna. Curieusement, les femmes de citoyens ont le droit de participer aux fêtes religieuses et y jouent le rôle de prêtresses.
Une vie sociale et religieuse centrée sur les citoyens À faire : questions 1 à 5, à la page 113
La prospérité athénienne Plusieurs facteurs ont contribué au succès et à la prospérité de la cité d'Athènes; son militaire puissant, ses succès politiques, mais aussi son commerce fortuné, le développement de ses productions artisanale et agricole, et sa position supérieure dans une coalition avec d’autres cités grecques contre les Perse.
La prospérité athénienne La cité d’Athènes devait sa richesse et son succès aux travaux durs et à la productivité de deux groupes sociaux: les métèques et les esclaves.
La prospérité athénienne Les esclaves fournissaient une main d’œuvre indispensable, travaillant dans plusieurs domaines; la culture de la terre, l’extraction dans les mines, tâches dans les ateliers d’artisans. Ce groupe social constituait la fondation de l’économie athénienne.
La prospérité athénienne Les métèques contrôlaient le domaine des artisans. Ils produisaient toutes sortes de produits artisanaux tels que le poterie, les statues, les armes, les outils, les bijoux, sans oublier les navires. Souvent, le surplus des produits artisanaux était exporté aux autres pays.
La prospérité athénienne À faire : questions 1 à 4, à la page 115
La prospérité athénienne Bien situé au bord de la mer Égée, le port d’Athènes, le Pirée, contribuait à sa prospérité. Une abondance de navires s’y rendait pour faire des activités commerciales (importation et exportation). En plus, Athènes avait créé un superbe système de monnaie d’argent.
La prospérité athénienne
La prospérité athénienne Les artisans construisaient des navires (bateaux) de commerce et de guerre. L’exportation des produits (biens) en surplus comme le vin, l’huile d’olive, produits artisanaux divers etc. servait à augmenter la richesse de la cité d’Athènes. Des produits peu abondants tels que le blé, le fer, le bois et parfois les esclaves étaient importés d’autres pays.
La prospérité athénienne
La prospérité athénienne Trouvant qu’un système de troc n’était plus suffisant pour faire des activités commerciales, les Athéniens utilisaient de plus en plus un système de monnaie métallique. Ce moyen de faire les affaires facilitait les échanges entre les gens et permettait d’acheter ou de vendre des produits sans le besoin de trouver un autre bien ou service d’offrir en retour.
La prospérité athénienne Cette monnaie, fabriquée avec de l’argent de haute qualité du mont Laurion, était utilisée à Athènes et aussi dans d’autres cités grecques. L’argent (monnaie) athénien est devenu une monnaie internationale et a beaucoup contribué au pouvoir et à la prospérité de la cité d’Athènes.
La prospérité athénienne À faire : questions 1 à 6, à la page 117
La prospérité athénienne Afin de se protéger de façon permanente contre les Perses, Athènes a décide de s’allier avec d’autres cites grecques. Le siège de cette alliance était sur l’île de Délos dans la mer Égée; Elle s’appelle « la Ligue de Délos ».
La prospérité athénienne Étant donné sa puissance militaire, Athènes était en charge des soldats et de la construction des navires de guerre de la Ligue de Délos. En retour, la cité exigeait un paiement annuel, en monnaie athénienne. Ces tributs monétaires servaient à augmenter la puissance politique de la cité et aussi à renforcer sa position économique.
La prospérité athénienne L’accumulation de ces tributs monétaires formait une immense trésor et c’était bien la cite d’Athènes qui détenait le pouvoir de gérer ce « trésor »! De plus, les contributions en argent versées obligatoirement (par force, si nécessaire) par les autres cités grecques alliées à Athènes permettaient aux Athéniens de créer la plus grande flotte de guerre de cette région.
La prospérité athénienne
La prospérité athénienne Le stratège Périclès a convaincu l’ecclésia de transférer le « trésor » sur l’île de Délos à la cité de Athènes. Apres cela, il a encourage les citoyens d’Athenes d’utiliser cet argent pour reconstruire l’Acropole! Aux dépens de ses alliés, la cité d’Athènes se sert de sa position de force dans la Ligue de Délos pour augmenter son statut et sa fortune.
La prospérité athénienne Le stratège Périclès a convaincu l’ecclésia de transférer le « trésor » sur l’île de Délos à la cité de Athènes. Apres cela, il a encourage les citoyens d’Athènes d’utiliser cet argent pour reconstruire l’Acropole! Aux dépens de ses alliés, la cité d’Athènes se sert de sa position de force dans la Ligue de Délos pour augmenter son statut et sa fortune.
La prospérité athénienne À faire : questions 1 à 4, à la page 119