Direction de santé publique de la Montérégie PORTFOLIO THÉMATIQUE PORTRAIT DU CANCER EN MONTÉRÉGIE Direction de santé publique Surveillance de l’état de santé de la population Février 2016
Direction de santé publique de la Montérégie 2 Simone Provencher, médecin-conseil CISSS de la Montérégie-Centre Direction de santé publique Surveillance de l'état de santé de la population 1255 rue Beauregard, Longueuil (Québec) J4K 2M3 Tél. : , poste Courriel WEB : Citation suggérée Provencher, S. (2016). Portrait du cancer en Montérégie. Portfolio thématique. Longueuil : Centre intégré de santé et de services sociaux Montérégie-Centre. Direction de santé publique. Surveillance de l’état de santé de la population. [En ligne] (Date de consultation)
Direction de santé publique de la Montérégie PLAN Faits saillants Introduction Incidence du cancer – population générale Mortalité par cancer – population générale Prévalence du cancer – population générale Hospitalisations pour cancer – population générale Incidence et mortalité liées au cancer – enfants et jeunes adultes Quelques déterminants du cancer Notes méthodologiques 3
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS 4
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Incidence du cancer En 2010, nouveaux cas de cancer diagnostiqués en Montérégie; en 2015, le nombre projeté atteindrait environ cas Près de 90 % de tous les cancers surviennent chez les 50 ans et plus Les cancers du poumon, du sein, colorectal et de la prostate regroupent environ la moitié des cas de cancer Le nombre annuel de nouveaux cas a plus que doublé depuis 25 ans, principalement dû à la croissance et au vieillissement de la population Le taux ajusté d’incidence du cancer a légèrement diminué depuis 25 ans en Montérégie comme au Québec; chez les hommes, il a faiblement diminué et chez les femmes, il a légèrement augmenté Le taux ajusté d’incidence du cancer est plus élevé chez les hommes que chez les femmes, mais l’écart entre les sexes s’amenuise Le taux ajusté d’incidence du cancer en Montérégie est semblable à celui du Québec au cours des 15 dernières années; quelques rares différences existent selon le sexe 5
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Mortalité par cancer En 2010, plus de décès en Montérégie sont reliés au cancer: chez les hommes, chez les femmes Le cancer du poumon cause le plus grand nombre de décès par cancer, environ le tiers tant chez les hommes que chez les femmes Chez les femmes, le cancer du sein arrive au deuxième rang, suivi du cancer colorectal; chez les hommes, le cancer colorectal se hisse au deuxième rang, suivi du cancer de la prostate Le taux de mortalité par cancer diminue Chez les hommes, il diminue tant avant qu’après l’an 2000; chez les femmes, il tend à diminuer faiblement après 2000 Le taux de mortalité par cancer en Montérégie est semblable ou plus bas que celui du Québec depuis 2000 Comme pour l’incidence, la mortalité par cancer est plus élevée chez les hommes que chez les femmes 6
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Incidence du cancer selon les RTS et RLS En , aucun RTS ne se distingue du Québec quant au taux d’incidence du cancer. Des disparités existent selon le sexe et les RLS RTS de la Montérégie-Centre RLS du Haut-Richelieu–Rouville : taux plus élevé, total et hommes RLS de Champlain : taux plus bas, total et hommes RTS de la Montérégie-Est : taux plus bas chez les femmes RLS de Pierre-De Saurel : taux plus élevé, total et hommes RLS Pierre-Boucher : taux plus bas, total et femmes RLS de Richelieu-Yamaska : taux plus bas, femmes RTS de la Montérégie-Ouest : aucun des RLS ne se distingue du Québec 7
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Mortalité par cancer selon les RTS et RLS En , aucun RTS ne se distingue du Québec quant au taux de mortalité par cancer et selon le sexe. Des disparités existent selon les RLS RTS de la Montérégie-Centre RLS du Haut-Richelieu–Rouville : taux plus élevé, total RLS de Champlain : taux plus bas, total et hommes RTS de la Montérégie-Est RLS Pierre-De Saurel : taux plus élevé, total RLS de Richelieu-Yamaska : taux plus bas, total RTS de la Montérégie-Ouest RLS du Suroît : taux plus élevé, total 8
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancer du poumon, Montérégie Les taux d’incidence et de mortalité augmentent chez les femmes et diminuent chez les hommes depuis plusieurs années Ces tendances sont observées tant en Montérégie qu’au Québec et seraient liées à des habitudes tabagiques différentes au fil du temps, chez les hommes et les femmes Chez les hommes : les taux d’incidence et de mortalité sont presque toujours plus faibles en Montérégie qu’au Québec, depuis 20 ans Chez les femmes : les taux d’incidence et de mortalité sont presque toujours semblables à ceux du Québec depuis 20 ans 9
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancer du poumon, RTS et RLS Incidence et mortalité : écarts significatifs pour la population totale RTS de la Montérégie-Centre RLS du Haut-Richelieu–Rouville : taux d’incidence et de mortalité plus élevés RLS de Champlain : taux d’incidence et de mortalité plus bas RTS de la Montérégie-Est : taux d’incidence et de mortalité plus faibles pour le RTS RLS Pierre-De Saurel : taux d’incidence plus élevé RLS de Richelieu-Yamaska : taux d’incidence et de mortalité plus bas RTS de la Montérégie-Ouest RLS de Jardins-Roussillon : taux d’incidence plus élevé RLS de Vaudreuil-Soulanges : taux d’incidence plus bas RLS du Haut-Saint-Laurent : taux de mortalité plus élevé 10
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancer colorectal Taux d’incidence en semblable à celui de (20 ans plus tôt), avec des fluctuations au fil du temps, tant chez les hommes que chez les femmes Taux de mortalité semble à la baisse au cours des années 2000, chez les hommes et plus faiblement chez les femmes En Montérégie, les taux d’incidence et de mortalité ne se distinguent pas de ceux du Québec au cours des 15 dernières années, tant chez les hommes que chez les femmes RTS et RLS Incidence et mortalité : écarts significatifs – population totale RTS de la Montérégie-Centre Taux d’incidence et de mortalité semblables à ceux du Québec pour le RTS et les RLS RTS de la Montérégie-Est RLS Pierre-De Saurel : taux d’incidence plus élevé RTS de la Montérégie-Ouest Taux d’incidence et taux de mortalité semblables à ceux du Québec pour le RTS et les RLS 11
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancer du sein Le taux d’incidence du cancer du sein chez la femme a augmenté à la fin des années 1990 et se stabilise par la suite. L’évolution est variable selon l’âge Groupe d’âge principalement touché par cette hausse, mais aussi les 70 ans et plus Au cours des années 2000, fléchissement du taux chez les 70 ans et plus et faible tendance à la hausse dans le groupe des ans Taux stable chez les femmes de moins de 40 ans depuis 25 ans Faible tendance à la hausse depuis le milieu des années 2000 pour les ans Baisse de la mortalité par cancer du sein depuis le début des années 1990, tant en Montérégie qu’au Québec Aucune différence statistiquement significative entre la Montérégie et le Québec, pour l’incidence de ce cancer depuis 10 ans et pour la mortalité depuis 25 ans RTS et RLS Incidence et mortalité : écarts significatifs En comparaison avec le Québec, aucune différence statistiquement significative n’est décelée, tant pour l’incidence que pour la mortalité dans les RTS et RLS de la Montérégie 12
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancer de la prostate Le taux d’incidence du cancer de la prostate fluctue dans les 25 dernières années, en lien avec le recours variable au test de l’antigène prostatique spécifique (APS). En , le taux est semblable à celui de (25 ans plus tôt) Le taux de mortalité chute depuis le début des années 1990, tant en Montérégie qu’au Québec Le taux d’incidence en Montérégie surpasse généralement celui du Québec depuis 25 ans; le taux de mortalité est semblable à celui du Québec depuis le milieu des années 1990 RTS et RLS Incidence et mortalité : écarts significatifs Aucune différence statistiquement significative pour le taux de mortalité RTS de la Montérégie-Centre : taux d’incidence plus élevé RLS du Haut-Richelieu–Rouville : taux d’incidence plus élevé RTS de la Montérégie-Est : taux d’incidence plus élevé RLS Pierre-De Saurel : taux d’incidence plus élevé RLS de Richelieu-Yamaska : taux d’incidence plus élevé RTS de la Montérégie-Ouest : taux d’incidence plus bas RLS de Vaudreuil-Soulanges : taux d’incidence plus bas RLS du Suroît : taux d’incidence plus bas 13
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Prévalence du cancer Près de cancers ont été diagnostiqués dans les 15 années précédant le 1 er janvier 2011 chez des personnes résidant en Montérégie et toujours en vie à cette date En considérant un diagnostic de cancer dans les 5 années précédant le 1 er janvier 2011 (plutôt que 15 ans), c’est un peu moins de cancers qui ont été diagnostiqués Un peu moins de 1 % de la population montérégienne a reçu un diagnostic de cancer au cours des deux années précédant le 1 er janvier 2011, période de fardeau plus intense sur les services La prévalence dépend de l’incidence (les nouveaux cas) et de la survie Cancer du sein chez la femme : siège de cancer dont la prévalence est la plus élevée, en raison de son incidence élevée et de sa bonne survie Cancer du poumon : siège de cancer dont l’incidence est la plus élevée et la prévalence la plus faible, principalement en raison de la faible survie à ce cancer Cancer de la prostate et le cancer colorectal : prévalence moyenne en comparaison des cancers du sein et du poumon 14
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Hospitalisations pour cancer Entre et , le nombre d’hospitalisations a augmenté jusqu’en et semble à la baisse par la suite L’augmentation du nombre de nouveaux cas de cancer peut expliquer la hausse des hospitalisations. Cependant, d’autres facteurs liés aux modes de pratiques cliniques (par exemple, les traitements en ambulatoire) ont cependant pu influer sur la diminution observée depuis Taux ajusté d’hospitalisations en baisse depuis en Montérégie et généralement semblable au taux du Québec La baisse du taux d’hospitalisation est observée tant chez les hommes que chez les femmes 15
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancers enfants 0-14 ans En chez les enfants de 0-14 ans En Montérégie, 36 nouveaux cas de cancer sont survenus en moyenne chaque année et cinq décès ont été attribués au cancer Les leucémies, les cancers du système nerveux central et les lymphomes comptent pour plus de 60 % des nouveaux cas de cancer Les cancers du système nerveux central, les leucémies et les cancers des glandes surrénales sont responsables de 83 % des décès par cancer Le taux d’incidence du cancer chez les enfants en Montérégie a peu varié depuis En Montérégie comme au Québec, le taux de mortalité par cancer chez les enfants décroît entre et et il est plutôt stable après 2000 Les taux de mortalité sont semblables en Montérégie et au Québec depuis 25 ans 16
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS Cancer jeunes ans En , chez les jeunes de ans En Montérégie, 81 nouveaux cas de cancer sont survenus en moyenne chaque année et 10 décès ont été attribués au cancer Nouveaux cas de cancer : plusieurs sièges ou types de cancer - maladie de Hodgkin, cancer des testicules et cancer de la thyroïde regroupent 40 % des cas Décès par cancer : cancer des tissus mous, tumeurs du système nerveux central, cancer colorectal, lymphome non hodgkinien, cancer des os et leucémies responsables d’environ 68 % des décès Évolution des taux d’incidence et de mortalité au cours des 20 dernières années, sensiblement la même en Montérégie et au Québec Tendance à la hausse de l’incidence du cancer Tendance à la baisse de la mortalité par cancer Les taux en Montérégie ne se distinguent pas de ceux du Québec au plan statistique 17
Direction de santé publique de la Montérégie FAITS SAILLANTS – Facteurs de risque Près de 20 % des cancers sont reliés au tabac : en plus du cancer du poumon dont 85 % des cas y seraient associés, 12 autres sièges de cancer sont associés au tabagisme (Périscope, janvier 2016) Une saine alimentation, le maintien d’un poids santé, la pratique d’activités physiques sont des facteurs qui peuvent réduire le risque de développer un cancer. Quelques données sont disponibles pour la population de la Montérégie sur la prévalence de ces facteurs En , dans la population de la Montérégie, on estime qu’environ 50 % des adultes consomment moins de cinq portions de fruits et légumes par jour; cette proportion est statistiquement plus faible que celle du Québec 26 % des adultes font rarement de l’activité physique durant leur loisir (moins d’une fois par semaine) 27 % des adultes sont des fumeurs; contrairement aux années précédentes, cette proportion s’avère statistiquement plus élevée que celle des Québécois en 52 % des adultes présentent un surplus de poids Parmi les facteurs modifiables, des expositions à divers facteurs environnementaux et en milieu de travail peuvent aussi augmenter le risque de développer un cancer 18
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Direction de santé publique de la Montérégie INCIDENCE DU CANCER POPULATION GÉNÉRALE 24
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Direction de santé publique de la Montérégie MORTALITÉ PAR CANCER POPULATION GÉNÉRALE 44
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Direction de santé publique de la Montérégie PRÉVALENCE DU CANCER POPULATION GÉNÉRALE 61
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Direction de santé publique de la Montérégie 63 Prévalence à 5 ans 1 du cancer, au 1 er janvier 2011, RLS et RTS et Montérégie Nombre RTS de la Montérégie-Centre5 800 RLS de Champlain3 137 RLS du Haut-Richelieu–Rouville2 663 RTS de la Montérégie-Est8 026 RLS Pierre-Boucher3 676 RLS de Richelieu-Yamaska3 319 RLS Pierre-De Saurel1 031 RTS de la Montérégie-Ouest5 940 RLS de Vaudreuil-Soulanges1 767 RLS du Suroît972 RLS du Haut-Saint-Laurent434 RLS de Jardins-Roussillon2 767 Montérégie Nombre de cas de cancer diagnostiqués de 2006 à 2010, chez des personnes toujours en vie au 1 er janvier Sources : MSSS, Fichier des tumeurs du Québec; MSSS, Estimations et projections démographiques, mars Production: équipe Surveillance de l'état de santé de la population, DSP Montérégie, octobre 2015.
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Direction de santé publique de la Montérégie HOSPITALISATIONS POUR CANCER POPULATION GÉNÉRALE 65
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Direction de santé publique de la Montérégie INCIDENCE ET MORTALITÉ LIÉES AU CANCER ENFANTS ET JEUNES ADULTES 68
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Direction de santé publique de la Montérégie QUELQUES DÉTERMINANTS DU CANCER 73
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Direction de santé publique de la Montérégie Quelques définitions et notes méthodologiques Cancer Cancer est synonyme de tumeur maligne. Dans cette production, le terme cancer réfère aux codes C00 à C80 de la troisième révision de la Classification internationales des maladies pour l’oncologie (CIM-O-3), les codes 140 à 208 excluant 173 (tumeurs de la peau autres que le mélanome) de la Classification internationale des maladies (CIM), 9 e révision et aux codes C00-C97 excluant C44 (tumeurs de la peau autres que le mélanome) de la CIM, 10 e révision, sauf si une note au bas des graphiques spécifie une sélection différente de codes de la CIM. Taux ajusté Les taux ajustés (selon l’âge dans cette production), en neutralisant les différences de structure entre populations, donnent une valeur de base qui permet normalement de comparer des groupes ou d’effectuer des comparaisons dans le temps. Le taux ajusté ne correspond pas à la valeur réelle dans une population, puisqu’il est construit à partir d’une population standard. Prévalence La prévalence réfère au nombre de personnes atteintes d’une maladie ou possédant une caractéristique (ex. : fumeur) à un moment donné, dans une population donnée. La prévalence relative est présentée sous forme d’une proportion de cas (ou de personne) dans une population. Incidence L’incidence réfère aux nouveaux cas d’une maladie (ex. : cancer) survenant durant une période donnée, dans une population donnée. Les nombres et les taux ajustés et bruts sont des mesures utilisées pour décrire l’incidence. Coefficient de variation (CV) Le CV est une mesure de précision de la donnée. Plus la valeur du CV est petite, moins il y a de variabilité et plus l’estimation du taux est précise. Pour les indicateurs issus des fichiers administratifs (par exemple, le fichier des tumeurs ou le fichier des décès), si le CV est supérieur à 16,6 % et inférieur ou égal à 33,3 %, la valeur doit être interprétée avec prudence; si le CV est supérieur à 33,3 %, la valeur n’est présentée qu’à titre indicatif. Comparaison des taux de la Montérégie avec les taux du Québec Dans l’analyse des indicateurs, la Montérégie est généralement comparée au Québec, mais pour les besoins statistiques visant à déceler des écarts statistiquement significatif, la comparaison statistique est faite avec le « reste du Québec ». La valeur de comparaison présentée dans les graphiques est celle du Québec 75